Ala mort de Philippe IV, le 29 novembre 1314, Louis X devient roi et Marguerite de Bourgogne, quoique toujours détenue, est indirectement reine de France. Mais Louis X ne compte pas rappeler sa femme à ses cÎtés sur le
Temps de lecture 7 minutes. Le 4 dĂ©cembre 1977, Didier Piganeau, Ă©tudiant Ă  la facultĂ© de Poitiers, assiste au sacre de Bokassa Ier en tant qu’invitĂ© personnel de l’empereur de Centrafrique. Didier Ier, Roi de Basoche, est le tĂ©moin vivant qu’étudier l’histoire du droit peut ouvrir des perspectives insoupçonnĂ©es. Histoire de la Basoche Du XĂšme au XIVĂšme siĂšcle, le Palais de la CitĂ© Ă  Paris Ă©tait la rĂ©sidence et le siĂšge du pouvoir des Rois de France. De l’installation de son Conseil royal par Hugues Capet et presque jusqu’à l’inauguration du nouveau Palais de justice de Paris au printemps 2018, l’üle de la CitĂ© est donc le théùtre d’un ballet incessant entre gens de pouvoir et gens de justice que ce soit sous Saint Louis qui affectionne particuliĂšrement les lieux ou sous Louis XVI qui termine son rĂšgne, raccourci, en laissant sur l’üle de la CitĂ© les principales institutions du royaume de France dont la chambre des Comptes mais surtout le Parlement de Paris.[i] Ainsi, juges, avocats et procureurs furent dĂ©signĂ©s Clercs de la basoche, du latin basilica qui signifie palais royal, le palais de la CitĂ©. En 1303, Philippe le Bel reconnaĂźt alors une association nouvelle et lui accorde certains privilĂšges. La Basoche Ă©tait consacrĂ©e. AssociĂ©s pour le plaisir, les basochiens Ă©lisaient un chef qui prenait le titre pompeux de roi de la basoche, avait une cour, des grands officiers, une monnaie, des armoiries trois Ă©critoires d’or sur champ d’azur et donnĂšrent naissance Ă  une grande tradition de la farce, des sotties, des moralitĂ©s et autres productions de théùtre comique du Moyen-Ăąge. François Ier goĂ»tant peu le ton caustique des juristes de l’époque interdit leurs reprĂ©sentations en 1540 mais la Basoche survĂ©cut tout de mĂȘme jusqu’en 1793.[ii] La renaissance poitevine du royaume de Basoche MĂ©contents de cet Ă©tat de fait et fertiles d’un terreau de juristes regrettant sa perte depuis bientĂŽt deux siĂšcles, c’est en 1962 que renaĂźt le royaume de Basoche sous la forme d’une confrĂ©rie Ă©tudiante pictave rĂ©servĂ©e aux futurs juristes. Cette monarchie de droit du vin’ Ă  la joyeuse devise Boire bite et bien » se reconnaĂźt sous le signe de Bacchus.[iii] L’organisation du royaume est simple, un Roi, une Église et une ArmĂ©e ce qui fait au moins trois personnes » constate Didier Ier, Roi choisi par ses sujets en 1975 en raison de son retard Ă  la rĂ©union de dĂ©signation qui agrĂ©geait alors une demi douzaine de clercs royaux. [iv] Didier Ier, 23 ans, anciennement Didier Piganeau, suit alors la trace de ses prĂ©dĂ©cesseurs en perpĂ©tuant la coutume du GIP, le gag intellectuel et paillard. Les voilĂ  donc, pĂȘle-mĂȘle, qui portent des pĂ©tards au commissariat, relĂąchent des oiseaux exotiques dans les fontaines publiques, et observent la rĂ©action des rĂ©publicains – tous ceux qui ne sont pas sujets du Royaume – aprĂšs l’affichage d’une banderole Changement de propriĂ©taire » devant l’hĂŽtel de ville de Poitiers Ă  l’annonce des rĂ©sultats des Ă©lections municipales.[v] Toutefois, en 1977, regrettant la place de premier plan qu’occupait la Basoche prĂšs la RoyautĂ© au Moyen-Ăąge, Didier Ier et ses sujets entendent bien redorer les trois Ă©critoires figurant Ă  leur blason. Si cette annĂ©e est celle du jubilĂ© d’argent de la Reine Elizabeth II, les Ă©tudiants en droit ne sont toutefois pas disponibles en raison de leurs partiels et le Roi de Basoche n’a pas Ă©tĂ© conviĂ© aux festivitĂ©s. Qu’à cela ne tienne, ils dĂ©cident tout de mĂȘme de s’excuser de leur absence par un bref tĂ©lĂ©gramme adressĂ© Ă  la souveraine de Buckingham Palace Impossible to come and have tea with you because exams – Congratulations – Boire bite et bien – signĂ© Sa majestĂ© Didier Ier, Roi de Basoche ».[vi] TĂ©lĂ©gramme de Didier Ier Ă  Elizabeth II Sans rĂ©ponse ni nouvelle invitation, la confrĂ©rie lorgne alors sur un nouvel objectif. L’invitation au sacre de Bokassa En octobre 1977, se fait jour le projet de Bokassa de se faire sacrer Empereur de Centrafrique. Le Royaume de Basoche convoque alors son grand plumitif qui rĂ©dige une lettre Ă  l’adresse de celui qui est encore simple PrĂ©sident Mon cher cousin », parce que vous savez, tous les souverains sont cousins, alors forcĂ©ment ça fait des liens » explique Didier Ier dans son interview Ă  Radio France Internationale. Le grand plumitif y expose l’histoire du royaume de Basoche, la proximitĂ© de son Roi avec les grands de ce monde et conclut en ces termes Vous qui ĂȘtes trĂšs soucieux de la tradition française, vous n’avez plus qu’à inviter le Roi de Basoche ». Ce qui tombe bien puisqu’il n’y a pas d’examens en dĂ©cembre, date prĂ©vue du sacre. Seulement, un mois plus tard, Didier Piganeau, celui qui, d’aprĂšs sa propre formule, est Ă  la fois pion dans un lycĂ©e et Roi d’une confrĂ©rie Ă©tudiante sur l’échiquier de l’éducation nationale, reçoit un appel de son grand plumitif l’ambassade de Centrafrique Ă  Paris a envoyĂ© un carton d’invitation Ă  l’adresse de Monsieur et Madame Didier Ier. La lettre de l’ambassade centrafricaine Ă  Paris Branle bas de combat Ă  Poitiers, le grand conseil du Roi se rĂ©unit autour d’un apĂ©ritif royal que faire ? Engaillardis tant par leur prouesse que par les dĂ©buts de l’ivresse, le monarque tĂ©lĂ©phone Ă  l’ambassade pour s’indigner. Vous comprenez, rien ne semble prĂ©vu Ă  la sortie de l’avion, pas de protocole, je vous rappelle que je suis le Roi de Basoche. », le personnel parisien de l’ambassade se confond en excuses et demande Ă  sa majestĂ© de ne pas s’inquiĂ©ter, que tout est bien prĂ©vu, une voiture avec chauffeur lui sera mise Ă  disposition. Fort bien, dans la foulĂ©e le Roi s’enquiert nĂ©gligemment de savoir comment rĂ©cupĂ©rer les billets d’avion et Ă  sa grande surprise l’ambassade n’est absolument pas dĂ©sarçonnĂ©e et lui donne rendez-vous Ă  Orly dans quatre jours. Nous sommes alors dĂ©but dĂ©cembre, Ă  l’approche du sacre de l’empereur qui se tiendra le quatriĂšme jour de ce mois. Le plus dĂ©contenancĂ© de tous, en rĂ©alitĂ©, c’est le souverain Didier Ier lui-mĂȘme qui aprĂšs une nuit de sommeil se dĂ©cide Ă  confirmer la discussion de la veille avec l’ambassade Centrafricaine. Il expose alors Ă  demi-mots que la Basoche n’est qu’un modeste royaume, avec peu de sujets et un petit territoire dont la vocation est plutĂŽt folklorique. Mais l’ambassade ne s’embarrasse d’aucune prĂ©cision et lui rĂ©torque Vous savez Monsieur, nous savons trĂšs bien qui nous invitons ». Par ailleurs, le dĂ©part a Ă©tĂ© avancĂ© d’un jour et a lieu Ă  Orly le lendemain matin de cet appel, seulement. VoilĂ  donc Didier Piganeau, sa compagne Dominique, et le Barde officiel du Royaume en route vers Paris. Ils ont pour seuls bagages des vĂȘtements d’étĂ© et une tenue de gala, un costume pour Didier Ier par dessus lequel il portera une cape noire et une faluche. La tenue d’apparat du royaume de Basoche dĂ©tonne. Didier Ier en tenue d’apparat Aller Ă  Bangui, une mission de haut vol Nos joyeux compĂšres dĂ©barquent Ă  Orly Ouest, se rendent Ă  la porte d’embarquement indiquĂ©e sur l’invitation mais ne trouvent rien sinon personne. Le vol vers Bangui n’est pas indiquĂ© sur les Ă©crans, le royaume de Basoche a Ă©tĂ© pris Ă  son propre jeu. PrĂȘts Ă  revenir bredouille, c’était sans compter la prĂ©sence d’un jeune africain de l’ñge de Didier Piganeau, vĂȘtu d’un Ă©pais manteau de fourrure et d’un chapeau melon. Le Barde, le Roi et la Reine se dirigent alors d’un mĂȘme mouvement vers cet homme et le souverain de Basoche dĂ©cline fiĂšrement son identitĂ©. Ils se trouvent en rĂ©alitĂ© face au Prince d’Éthiopie, Zera SelassiĂ©, qui confesse son ennui puisque lui non plus ne parvient pas Ă  mettre la main sur son billet. Les monarques, bras dessus, bras dessous, finissent par trouver un bureau auquel prĂ©senter leurs invitations pour obtenir un billet sur le charter pour Bangui, 150 places pour assister au Sacre. Seulement, aucun Piganeau ni Roi de Basoche ne figure sur la liste. Franchement abasourdi, c’est le Barde qui prend le relais de Didier Ier en s’indignant, haussant la voix et hurlant Ă  l’incident diplomatique. Toutes prĂ©cautions prises, c’est un employĂ© de l’ambassade qui est appelĂ©, il demande alors Ă  voir une carte de visite royale. CoĂŻncidence ou fait divin de Bacchus, le pĂšre de Didier a fait faire en urgence, la veille, par un ami imprimeur, des cartes de visite dernier cri estampillĂ©es du sceau de la RoyautĂ©. Le sĂ©same est lĂ , Monsieur et Madame Didier Ier embarquent pour un voyage de cinq jours en Centrafrique. Si la plupart des convives semblent Ă  la fĂȘte dĂšs l’avion, l’étudiant en droit et sa compagne ne se sentent pas tout Ă  fait Ă  leur aise et apprĂ©hendent le traitement qui leur sera rĂ©servĂ© Ă  leur arrivĂ©e. La veille au soir, vous ĂȘtes Ă©tudiant en train de bĂ»cher votre droit civil, le lendemain vous ĂȘtes Roi au sacre de l’empereur. »Didier Piganeau, interview pour “Signes Particuliers” par Pierre-Edouard Deldique sur Radio France Internationale Reçus comme des Rois en Centrafrique Au dĂ©barquement de l’avion, c’est une berline ministĂ©rielle – une R16 blanche – qui rĂ©cupĂšre les Ă©tudiants, prĂȘts Ă  charger eux-mĂȘme leurs valises si le Protocole ne leur avait pas rappelĂ© Ă  temps leur royale condition. EscortĂ©s par deux motards, le convoi part Ă  grande vitesse vers les quartiers chics de Bangui oĂč une villa est mise Ă  la disposition du couple. La quatre-vingt neuviĂšme des deux cent voitures avec chauffeur prĂ©vues pour les invitĂ©s du Sacre leur est attribuĂ©e, preuve qu’ils font partie des invitĂ©s de marque parmi les sept mille que comptera la cĂ©rĂ©monie. Deux boys leurs sont dĂ©diĂ©s et une sentinelle protĂšge la villa, elle leur prĂ©sente les armes matin, midi et soir ainsi qu’à chaque fois qu’ils entrent et qu’ils sortent de la comparses ont presque oubliĂ© toute gĂȘne lorsque Ă  vingt et une heure, dĂ©couvrant le frigo vide, ils dĂ©cident d’utiliser leur ligne directe vers le Ministre de l’intĂ©rieur pour faire part du scandale. À peine trente minutes plus tard, une camionnette dĂ©barque des vivres Ă  la villa. Le jour du sacre, les autres invitĂ©s ne semblent pas dupes. Un canular si Ă©norme que vous n’y croyez pas vous-mĂȘme, les autres ne semblent pas y croire non plus ! » explique Didier Piganeau. Mais la politesse et le protocole aidant, les Ă©changes se rĂ©sument souvent Ă  “Vous ĂȘtes le roi de Basoche ? – Oui.”, n’apparaĂźt pas idiot celui qui ne rĂ©vĂšle pas ses lacunes par de plus amples questions sur le Royaume. Le sacre de Bokassa au style Charlemagne exhibe un faste dĂ©mesurĂ© et une ferveur populaire achetĂ©e par l’empereur au prix d’un rĂ©gime de plus en plus violent. L’État français prĂȘte chevaux et tenues pour accompagner le carrosse impĂ©rial sur le trajet ainsi que des camĂ©ramen de l’armĂ©e pour rĂ©aliser le film officiel. 25 minutes – Reportage d’Arte et de l’INA sur le couronnement de l’Empereur Bokassa Le retour Ă  Poitiers sous l’Ɠil des RG Ayant eu vent de la nouvelle, le retour Ă  Paris se fait sous le regard amusĂ© des journalistes et des Ă©tudiants poitevins venus accueillir le Roi Didier Ier et celle qui deviendra son Ă©pouse, Dominique. Piganeau PĂšre, lui, reçoit un appel moins chaleureux des renseignements gĂ©nĂ©raux RG de la rĂ©gion ainsi rĂ©sumĂ© par son fils RG Un certain Piganeau se fait passer pour le Roi de Basoche et aurait prĂ©tendu se rendre au couronnement de Bokassa. Mais comme nous sommes les RG, nous savons qu'il s'agit d'une blague, bien entendu, n'est-ce pas Monsieur Piganeau, que c'est une blague ?PP Absolument pas. Non seulement c'est vrai, mais il est surtout dĂ©jĂ  silence sur la ligne -RG Merde, qu'est-ce qu'on va dire au Procureur ? Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous conseillons le livre de Didier Piganeau aux Ă©ditions de La Table Ronde, Le Roi chez l’Empereur. Aujourd’hui, la Basoche est en sommeil mais le Roi Benjamin Ier dĂ©signĂ© en 2008 n’a toujours pas Ă©tĂ© destituĂ©. [vii] [i] Palais de la CitĂ© – WikipĂ©dia [ii] Basoche – WikipĂ©dia, Les Clercs de la basoche – Imago Mundi, Cosmovisions [iii] Le Royaume de la Basoche anecdotes et histoire – [iv] Interview de Dider Piganeau pour l’émission Signes Particuliers » de Radio France internationale animĂ©e par Pierre-Edouard Deldique en trois parties sur YouTube 1, 2, et 3. Source principale de l’article. [v] cf. note [iii] [vi] cf. notes [iii] et [iv] ainsi que pour toute la suite de l’article. [vii] Bitard, Faluchard et Basochard
 Il y a quoi sous ta faluche ? – Centre Presse Si vous avez trouvĂ© une faute d’orthographe, veuillez nous en informer en sĂ©lectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + EntrĂ©e .

Vingtet une : la lune Vingt deux : le feu Vingt trois : la croix Vingt quatre : l’emplñtre Vingt cinq : c’est la fin. Des saucisses et du boudin. Trente et un Trente et un, Cachez-vous bien. Trente- deux, Cachez-vous mieux. Trente-trois, Voilà le chat.

Les portraits du roi du Bhoutan Jigme Khesar Namgyel Wangchuck et de son Ă©pouse la reine Jetsun Pema diffusĂ©s le 13 octobre 2021 pour leurs 10 ans de mariage © Nunn Syndication / News Pictures 15/10/2021 Ă  1645, Mis Ă  jour le 15/10/2021 Ă  1657 Le roi du Bhoutan Jigme Khesar Namgyel Wangchuck et la reine Jetsun Pema ont pris la pose pour deux nouveaux portraits Ă  l’occasion de leur 10e anniversaire de mariage. TĂȘte contre tĂȘte, enlacĂ©s et souriants. C’est l’image d’un couple toujours aussi amoureux que le roi du Bhoutan Jigme Khesar Namgyel Wangchuck et la reine Jetsun Pema ont choisi de montrer sur leurs deux portraits diffusĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux ce mercredi 13 octobre 2021, Ă  l’occasion de leur 10e anniversaire de mariage. En lĂ©gende de ces photos du souverain et son Ă©pouse, aujourd’hui parents de deux petits princes , on peut lire Il y a dix ans, le peuple du Bhoutan a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă  sa nouvelle reine. Au fil des ans, la nation s'est rĂ©unie dans la cĂ©lĂ©bration ainsi que dans les moments difficiles, toujours guidĂ©e et inspirĂ©e par notre Roi et notre Reine. Alors que la pandĂ©mie a changĂ© le monde, le Bhoutan a beaucoup de raisons d’espĂ©rer. Plus que jamais, nous sommes reconnaissants d'avoir notre Roi et notre Reine pour Ă©clairer notre chemin. Nous savons ce que signifie la compassion sans fin, car notre Roi et notre Reine l'incarnent». Le texte se conclut ainsi En ce jour chĂ©ri, le 10e anniversaire du Mariage Royal, nous saisissons l'occasion pour remercier les protecteurs du Bhoutan, d'avoir bĂ©ni cette terre avec un Roi et une Reine dont la bienveillance et le service ne connaissent pas de parallĂšle». La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le jeune roi du Bhoutan a choisi de ne pas ĂȘtre polygameLe 13 octobre 2011, le roi du Bhoutan Jigme Khesar Namgyel Wangchuck Ă©pousait Ă  l’ñge de 31 ans la ravissante Jetsun Pema, une roturiĂšre de 10 ans sa cadette. Le jour de la cĂ©rĂ©monie de leur mariage, il posait sur sa tĂȘte une couronne de brocart de soie, faisant d’elle la nouvelle reine consort de ce petit royaume de l’Himalaya, confinĂ© entre le Tibet et l’Inde Ă  deux pas du NĂ©pal. Avant leurs noces, le jeune monarque avait fait savoir qu’il choisissait de n’avoir qu’une seule Ă©pouse, contrairement Ă  la tradition ancestrale du pays. Son pĂšre lui-mĂȘme, l’ancien roi Jigme Singye Wangchuck, Ă©tait polygame, s’étant mariĂ© avec quatre sƓurs . Puis, le jour J., il avait aussi rompu avec les usages des Bhoutanais de ne pas afficher en public le sentiment amoureux en embrassant la jeune mariĂ©e aux yeux de tous et en lui tenant la main Ă  plusieurs reprises. S’ils ne cachaient rien de leur amour Ă  l’époque, il en est donc toujours de mĂȘme aujourd’hui. La suite aprĂšs cette publicitĂ© A voir en 40 photos Au mariage du Roi dragon et de la belle Jetsun Pema, il y a 10 ans Contenus sponsorisĂ©s Trouvezla la reine letizia et le roi felipe assistent aux prix nationaux de la culture photo, l’image, le vecteur, l’illustration ou l’image 360° idĂ©ale. Disponible avec les licences LD et DG. La reine Mathilde, le roi des Belges Philippe et leurs enfants Ă  Bruxelles, le 21 juillet 2022, jour de la FĂȘte nationale © PPE/News Pictures 12/08/2022 Ă  1225, Mis Ă  jour le 12/08/2022 Ă  1235 La reine Mathilde et le roi des Belges Philippe sont actuellement en vacances en Croatie avec leurs quatre enfants, se mĂȘlant en toute discrĂ©tion aux touristes. Cette voix lui disait quelque chose. Un Belge, qui se trouvait sur un bateau navette en Croatie avec d’autres touristes, Ă©tait sĂ»r qu’il connaissait la femme qui parlait. Effectivement! Un coup d’Ɠil a suffi pour qu’il constate qu’il s’agissait de 
 sa Reine. Et Mathilde n’était pas seule. Son Ă©poux, le roi des Belges Philippe l’accompagnait, ainsi que leurs enfants ĂągĂ©s de 20 Ă  14 ans, la princesse hĂ©ritiĂšre Elisabeth , les princes Gabriel et Emmanuel, et la princesse lire Le prince Gabriel va intĂ©grer l’Ecole royale militaire, dans les pas de la princesse Elisabeth La suite aprĂšs cette publicitĂ© Ce tĂ©moin, qui s’est empressĂ© d’informer le mĂ©dia belge RTL Info », photos Ă  l’appui, en cliquant sur son bouton orange Alertez-nous», a prĂ©cisĂ© que la scĂšne se dĂ©roulait sur une embarcation qui permettait de rejoindre l’üle de Mljet. SurnommĂ©e l’üle verte, elle serait le lieu oĂč la nymphe Calypso aurait recueilli Ulysse aprĂšs un naufrage et l’aurait retenu prisonnier durant sept ans par amour, selon le rĂ©cit d’HomĂšre dans l’OdyssĂ©e. La plupart de l’üle est couverte de forĂȘts et elle abrite l’un des plus beaux Parcs nationaux de la Croatie. Vous pouvez y passer la journĂ©e ou, sinon, si vous cherchez la beautĂ© naturelle de la Croatie et le calme, restez plus de temps, pour faire de longues balades en forĂȘt et pour profiter de magnifiques baignades», peut-on lire sur le site touristique de la RĂ©publique de Croatie . Une destination parfaite pour le couple royal et ses enfants qui, on le sait, ont randonnĂ© plusieurs annĂ©es sur le chemin de Compostelle . La suite aprĂšs cette publicitĂ© Le couple royal et ses enfants Ă©taient fin juillet sur l’üle d’YeuSi le souverain de Belgique et sa femme possĂšdent une villĂ©giature estivale en France, sur l’üle d’Yeu dans le golfe de Gascogne -oĂč ils se trouvaient fin juillet, -, ils ont l’habitude de profiter des vacances scolaires -et dĂ©sormais aussi universitaires- de leurs deux filles et leurs deux fils pour visiter des pays Ă©trangers, en toute discrĂ©tion. Ils Ă©taient ainsi en ArmĂ©nie Ă  l’étĂ© 2018 et, quelques mois plus tard, durant les congĂ©s de NoĂ«l, en Egypte . Contenus sponsorisĂ©s PersonnalitĂ©s Sur le mĂȘme sujet Cest qu’entre le Roi et la petite Reine, l’histoire d’amour dure encore et toujours. Une bouille, un nom et surtout une gouaille, RĂ©gis Ingelbrecht ne passe jamais inaperçu.
Petite prĂ©cision avant de commencer C'est la premiĂšre fois que je chronique un tome 2 seul. Alors, mĂȘme si je vais vraiment tout faire pour ne pas que ça arrive, il est possible qu'un ou deux spoilers m'Ă©chappent par mĂ©garde. Je ne dis pas que ce sera forcĂ©ment le cas, juste que c'est une possibilitĂ©. Donc, si tu n'as pas encore lu Le Prince cruel ce Ă  quoi je te conseille de remĂ©dier trĂšs vite, peut-ĂȘtre vaudrait-il mieux que tu t'abstiennes de lire cet article. Ou du moins le rĂ©sumĂ© de l'Ă©diteur et les 5 citations. Les parties "mon avis" et "en bref" sont, elles, totalement inoffensives. Enfin, c'est toi qui vois ! Je souhaitais juste t'avertir... RĂ©sumĂ© de l’éditeur Tome 2 – Le Roi malĂ©fique Jude, la jeune humaine Ă©levĂ©e au royaume des Faes, a installĂ© le Prince Cardan sur le trĂŽne de Terrafae. Et Ă  17 ans, elle est dĂ©sormais la sĂ©nĂ©chale du roi, la personne la plus puissante de la Cour. Mais entre les intrigues politiques, les menaces de guerre et les sortilĂšges du Peuple, les piĂšges sont nombreux, mĂȘme pour la sĂ©nĂ©chale du roi. Surtout pour la sĂ©nĂ©chale du roi. Afin de naviguer entre tous ces dangers et de contrer les traĂźtres qui voudraient s’accaparer la couronne, Jude doit user de tous ses talents d’espionne. Mais le plus difficile pour elle pourrait bien ĂȘtre de mettre de cĂŽtĂ© les sentiments ambigus qu’elle a dĂ©veloppĂ©s pour le jeune et irrĂ©sistible roi Cardan
 Édition Rageot Fiche technique Titre Le Peuple de l’air – Le Roi malĂ©fique Autrice Holly Black Édition – Collection Rageot – Grand Format Nombre de page 480 Date de parution Âge À partir de 15 ans Prix Mon avis Souviens-toi
 Il y a quelques mois, je chroniquais Le Prince cruel, le premier tome de la trilogie du Peuple de l’air. Je t’expliquais en quoi cette lecture avait Ă©tĂ© gĂ©niale et captivante ; et Ă  quel point j’avais besoin de la suite. Je prĂ©voyais d’ailleurs de me la procurer dĂšs que ce serait possible. Et c’est ce que j’ai fait ! Mercredi dernier le 14 avril, j’ai mis mon rĂ©veil Ă  7h45 et j’ai tout de suite attrapĂ© ma liseuse pour plonger tĂȘte la premiĂšre dans Le Roi malĂ©fique. Au diable le petit dĂ©jeuner ! Je n’ai pas dĂ©collĂ© avant d’avoir atteint la derniĂšre page, Ă  19h30. J’ai tout de mĂȘme Ă©tĂ© obligĂ© de faire 2-3 pauses dans ce laps de temps, tu imagines bien. Enfin bref, ça faisait trĂšs longtemps que je n’avais pas dĂ©vorĂ© un livre en une journĂ©e, et ça m’a fait beaucoup de bien ! Mais trĂȘve de blabla dont tu te fiches trĂšs certainement, et passons Ă  ce pourquoi tu es lĂ  ! Le Roi malĂ©fique est-il la digne suite du Prince cruel ? A-t-il rĂ©pondu Ă  mes nombreuses attentes ? Je te dis ça juste aprĂšs ! En gĂ©nĂ©ral Je ne vais pas faire durer le suspense inutilement je dĂ©teste quand Nikos le fait Ă  la tĂ©lé  Le Roi malĂ©fique fut une aussi bonne lecture que Le Prince cruel. Ni au-dessus, ni en-dessous. Et ce fait en lui-mĂȘme se salue quand on connaĂźt la propension des seconds tomes Ă  nous dĂ©cevoir ! L’intrigue Un dĂ©but en douceur
 On retrouve Jude 5 mois aprĂšs les Ă©vĂ©nements qui ont clos Le Prince cruel. Et trĂšs franchement, c’était le point n°1 de ma liste d’espĂ©rances pour la suite. Oui, j’avais fait une liste. Pas toi ? C’était nĂ©cessaire pour ne pas crĂ©er de longueurs et garder une certaine dynamique. Et malgrĂ© tout, les premiers chapitres nous rapportent un quotidien assez routinier. Ce n’est pas qu’il ne se passe rien, mais le rythme est assez lent. Pour le coup, ça ne m’a pas du tout dĂ©rangĂ©e puisque ça m’a de permis de me remettre parfaitement dans l’histoire. J’ai pu refaire connaissance avec les personnages ce n’est pas que je les avais oubliĂ©s, mais je me suis simplement rĂ©imprĂ©gnĂ©e de l’ambiance prĂ©sent dans l’univers. Et ce rythme m’a aussi permis de me rendre compte des nouveaux enjeux et complots politiques naissants depuis la fin du tome 1. Bref, il ne faut pas que tu t’attendes Ă  directement partir sur les chapeaux de roues, puisque comme dans Le Prince cruel, la premiĂšre partie du Roi malĂ©fique est relativement calme. Je dis relativement » parce qu’on est quand mĂȘme dans un univers de fantasy assez violent et sans pitiĂ©. Et au bout d’un moment, on commence Ă  sentir une tension qui grandit et qui te souffle que quelque chose de grave et de gigantesque va se produire. Tu l’anticipes, tu la redoutes, et tu la souhaites en bon lecteur psychopathe que tu es. Donc, j’ai quand mĂȘme frissonnĂ© deux ou trois fois au cours des 200 premiĂšres pages. 
Pour finir en beautĂ© ! Mais ce n’était rien comparĂ© Ă  la deuxiĂšme moitiĂ© du roman. Rien de rien. Du pipi de chat. Parce que le lecteur psychopathe que tu es avait raison. Ce qui se passe est Ă  la fois terrible et formidable. J’avais compris qu’il allait se passer quelque chose », mais je n’avais absolument rien vu venir sur le comment », le qui » et le pourquoi ». Donc, bien que je m’y attendais, j’ai tout de mĂȘme Ă©tĂ© trĂšs surprise ! Cet Ă©pisode n’était franchement pas trĂšs agrĂ©able Ă  lire, surtout qu’il dure un certain temps. Mais je savais que c’était l’élĂ©ment qui ferait que l’histoire avancerait dans le sens oĂč je voulais qu’elle avance. Donc je n’arrĂȘtais pas de me dire que c’était juste un mauvais moment Ă  passer ». C’était Ă  la fois beau et terrifiant. Mais comme je l’avais devinĂ©, la pĂ©riode post-cet-Ă©vĂšnement-que-je-ne-peux-pas-nommer Ă©tait vraiment chouette ! Bien qu’encore une fois, tout soit relatif. Bref, cette deuxiĂšme partie du Roi malĂ©fique compte encore beaucoup d’épisodes qui s’enchainent trĂšs vite et pour lesquels j’ai tremblĂ©e. Ce qui me faisait vraiment craindre la fin du livre. Et au final, certes c’était assez dingue et bien sĂ»r que si le tome 3 tombait du ciel juste devant mes yeux je le lirai immĂ©diatement. Pour autant, j’ai la nette impression que la fin du Roi malĂ©fique m’ait moins retournĂ©e que celle du Prince cruel. Ce qui est une trĂšs bonne chose pour ma santĂ© mentale, je te te le dis franchement ! Mais l’intrigue n’est pas la seule Ă  subir une Ă©volution folle, les personnages aussi ! Les personnages Jude a vraiment beaucoup grandi entre le dĂ©but du tome 1 et la fin du tome 2. Si dans ma premiĂšre chronique je t’expliquais que ce n’était pas l’amour fou » je dois dire que, sans aller jusque-lĂ , je la comprend de mieux en mieux et c’est agrĂ©able pour moi. Quant Ă  Cardan, j’avais lĂ  aussi plutĂŽt bien imaginĂ© les choses il envoie carrĂ©ment du pĂątĂ© ! Il reste mon personnage prĂ©fĂ©rĂ© de cette saga, celui pour lequel j’ai le plus d’empathie, de comprĂ©hension et d’attachement. Bref, je l’aime ! Et mĂȘme si c’est assez logique, l’autre chose qui Ă©volue en mĂȘme temps que les personnages est
 leur relation ! Je pense que c’était devinable Ă  la lecture du Prince cruel, mais ça m’a fait tellement de bien de voir que c’était rĂ©ellement le cas ! Et bien que cette partie reste vraiment minime comme dans le tome 1, en fait, elle participait Ă  crĂ©er de temps en temps une petite bulle de fraĂźcheur qui me laissait constamment avec un sourire niais sur le visage
 Un point nĂ©gatif » ? Mais parce que la perfection est un principe trop rare, je voulais notifier quelque chose en rapport avec ce que je viens de dire. Franchement, ce n’est presque rien, juste pour dire que je suis un peu embĂȘtante comme fille
 Enfin, j’ai remarquĂ© que j’avais toujours tendance Ă  me retrouver Ă©nervĂ©e aprĂšs certains Ă©changes entre Jude et Cardan. Et pourtant saches que j’adore leurs Ă©changes ! Mais le fait est que les Faes ne peuvent pas mentir. Ou en tout cas pas directement. Ce qui fait qu’il y a des tonnes de rĂ©pliques Ă  double sens parfois plus dans cette histoire. Sauf que Jude n’est pas soumise Ă  cette loi de la vĂ©ritĂ©, puisqu’elle est humaine. Et depuis le temps qu’elle vit dans ce monde, elle est habituĂ©e Ă  analyser et dĂ©crypter ses paroles ambiguĂ«s
 ExceptĂ© lorsque ces fameuses paroles proviennent de la bouche de Cardan ! J’avais l’impression qu’elle faisait exprĂšs de tout comprendre de travers, alors que ça me semblait limpide ! Et ça, c’était trĂšs frustrant pour moi. J’avais parfois envie de la secouer et de lui demander d’ouvrir les yeux. Je sais que Cardan n’est pas quelqu’un de trĂšs lisible », mais tout de mĂȘme
 Je sais aussi que c’est un peu le jeu de ce genre d’intrigue
 AprĂšs, j’ai trouvĂ© que ce point s’amĂ©liorait au fur et Ă  mesure que l’histoire Ă©voluait. J’espĂšre que ça continuera dans le tome 3. Ce que je veux ajouter Spoilers ! Cette partie, c’est mon moyen de discuter d’élĂ©ments avec toi sans pour autant que certains lecteurs soient spoilĂ©s par inadvertance. Alors je t’explique comment ça va se passer je vais Ă©crire en blanc sur blanc entre deux flĂšches, comme ça si tu veux lire tu n’auras qu’à sĂ©lectionner le texte pour qu’il apparaisse blanc sur noir, et, comme ça, il n’y a aucun risque pour les lecteurs innocents qui passent par-lĂ  ! Donc tu ne dois lire cette partie que si tu as dĂ©jĂ  lu et terminĂ© Le Roi malĂ©fique ! Ce que je veux ajouter sur Le Roi malĂ©fique d’Holly Black ➡Je ne sais pas ce qu’il en est pour toi, mais en ce qui me concerne j’ai de plus en plus de mal avec Taryn. DĂ©jĂ  que ne n’en Ă©tais pas trĂšs fan dans le premier tome
 LĂ  je ne la comprends plus du tout ! J’ai beaucoup de mal Ă  saisir sa maniĂšre de voir les choses. Et comment peut-elle croire ne serait-ce qu’une minute que Locke est un type bien ? Est-ce que c’est du dĂ©ni ou bien la volontĂ© de d’attirer l’attention de sa sƓur ? Et d’ailleurs, en parlant de Locke, je suis certaine que ça va mal finir. Il va se passer quelque chose qui va tout bouleverser dans le mauvais sens du terme. Et pourquoi diable est-ce que Taryn aide-t-elle Madoc dans ses plans tyranniques ? Je veux des rĂ©ponses ! Et je t’accorde que Cardan a beaucoup de dĂ©fauts, mais je pense de plus en plus qu’il a raison lorsqu’il dit Ă  Jude que tuer tout le monde n’est pas la solution. C’est sĂ»r que c’est facile de critiquer maintenant, mais je pense qu’il aurait pu y avoir une autre alternative Ă  la mort de Balekin. Cet acte va causer plus de remue-mĂ©nage qu’autre chose. Non pas que je vais le regretter, loin de là
 AprĂšs, je comprends les deux parties. Jude voulait se venger de ce que Balekin lui a fait subir sous la mer et de toutes les autres atrocitĂ©s qu’il a commises. Mais Cardan a le droit d’en vouloir Ă  Jude de ne pas lui avoir dit ce qu’elle avait fait alors que l’occasion lui Ă©tait prĂ©sentĂ©e sur un plateau d’argent. Il faut vraiment qu’elle apprenne Ă  ne plus ĂȘtre aussi solitaire et mĂ©fiante ! Je pense que tu l’as compris l’épisode des fonds marins m’a Ă  la fois traumatisĂ©e et ravie. TraumatisĂ©e parce que je plains sincĂšrement Jude pour ce qu’elle y a endurĂ©e pendant plus d’un mois !. J’imagine que ça a vraiment dĂ» l’abimer psychologiquement et physiquement. Devoir constamment duper et faire semblent pendant autant de temps doit ĂȘtre effrayant et Ă©puisant. Mais ça m’a aussi ravie pour le aprĂšs ». Je pense j’espĂšre qu’elle a mieux compris les sentiments de Cardan. Et j’ai trouvĂ© la scĂšne de retrouvailles magnifique ! En ce qui concerne la fin du Roi malĂ©fique, je ne m’en fais pas vraiment. L’exil est sans aucun doute une ruse de Cardan pour sustenter Orlagh. Techniquement, vu que Jude est maintenant reine de Terrafae WTF !, elle peut faire tout ce qu’elle veut, y compris retourner dans son pays quand ça lui chante. Une fois qu’elle aura compris ça y compris que Cardan ne lui en veux pas, tout rentrera dans l’ordre !⬅ En bref En bref, le tome 2 de la trilogie du Peuple de l’air Le Roi malĂ©fique est la digne suite du premier. Il saura donc ravir les lecteurs qui ont apprĂ©ciĂ©s Le Prince cruel, qui resteront dans la continuitĂ© de ce qu’ils avaient dĂ©jĂ  pu lire. Une premiĂšre partie relativement calme, une seconde remplie d’action et de rebondissements, des personnages qui Ă©voluent dans le bon sens
 VoilĂ  de quoi est fait ce livre qui nous promet une conclusion de haut vol ! Vivement que le tome 3 soit traduit, car comme pour celui-ci, je sauterai dessus dĂšs que ce sera possible ! Ma note Les 5 citations Avant de commencer un nouveau livre qui m’intĂ©resse j’aime aller checker quelques citations pour voir si le style d’écriture me plait. Voici donc cinq citations. Seulement, comme Le Roi malĂ©fique est un tome 2, il est possible que je place des spoilers, involontairement bien sĂ»r. Alors si tu n’as pas encore lu Le Prince cruel, peut-ĂȘtre vaut-il mieux que tu passes cette partie
 Enfin, c’est toi qui vois, je voulais juste t’avertir ! – On peut s’emparer de quelque chose quand tout le monde a le dos tournĂ©. Mais le dĂ©fendre, mĂȘme lorsqu’on dispose de tous les atouts, n’est pas une tĂąche aisĂ©e, lui dit Madoc en leva les yeux vers lui il lui tendait la main.– Il est bien plus facile de s’emparer du pouvoir que de le conserver, BLACK, LE PEUPLE DE L’AIR – LE ROI MALÉFIQUE – Pendant une seconde, souffle-t-il, je me suis demandĂ© si ce n’était pas toi qui m’avais tirĂ© le regarde avec une grimace.– Et qu’est-ce qui te fait croire que ce n’était pas moi ?Il me sourit.– Le tireur m’a Black, Le Peuple de l’air – Le Roi malĂ©fique Sur une terre oĂč les mensonges n’existent pas, les promesses n’ont pas besoin d’ĂȘtre publiques pour engager ceux qui les BLACK, LE PEUPLE DE L’AIR – LE ROI MALÉFIQUE – On lui montre qu’en tant que Grand Roi je ne suis pas un bon Ă  m’enquiers – Et comment s’y prend-on ? – Ça sera trĂšs difficile, rĂ©pond-il. Car j’ai bien peur qu’elle ait BLACK, LE PEUPLE DE L’AIR – LE ROI MALÉFIQUE Balekin m’adresse un sourire carnassier.– Un problĂšme ?Je suis presque Ă  bout.– Je me sens un peu faible. Je ne comprends pas pourquoi. Je me souviens d’avoir mangĂ©. Du moins je crois m’en m’avoir jetĂ© un coup d’Ɠil inquiet, il appelle un serviteur. Un instant plus tard, on m’apporte une assiette de poisson cru, d’huĂźtres et d’Ɠufs de poisson d’un noir d’encre. DĂ©goĂ»tĂ©, Balekin me regarde la BLACK, LE PEUPLE DE L’AIR – LE ROI MALÉFIQUE Le mot de la fin Franchement, je ne sais plus quoi faire pour te convaincre de lire cette sĂ©rie ! Juste
 Fais-le ! En attendant je te retrouve trĂšs bientĂŽt pour un nouvel article, et d’ici lĂ  profites de tes lectures ! Amandine Stuart
LouisXIV (1638-1715), dit le « Roi-Soleil », dĂ©tient le record du plus long rĂšgne : 72 ans. Durant sa minoritĂ©, la rĂ©gence est confiĂ©e Ă  sa mĂšre, Anne d’Autriche, qui gouverne avec le cardinal Mazarin. En 1661, Louis XIV prend seul les rĂȘnes du pouvoir et met en place une monarchie absolue. Un hĂ©ritier !

Voici quelque 200 Mots, parfois apocryphes, mais toujours sourcĂ©s comme dans l’Histoire en citations. La prĂ©sentation chronologique montre qu’on ne mourait pas sous l’AntiquitĂ© ni mĂȘme au XIXe siĂšcle comme aujourd’hui. Autre leçon de l’histoire, on meurt souvent comme on a vĂ©cu, roi ou empereur, chef d’État ou militaire, chrĂ©tien ou athĂ©e, poĂšte ou philosophe, dramaturge ou acteur, artiste ou scientifique, d’oĂč le classement thĂ©matique en neuf catĂ©gories. Le sexe ou l’ñge ne jouent guĂšre et certaines morts Ă  contremploi » surprennent. Quelques personnages cumulent deux ou trois mots de la fin JĂ©sus, Voltaire, Hugo
 Une pĂ©riode se rĂ©vĂšle particuliĂšrement riche, la RĂ©volution pendant six ans, la guillotine tue beaucoup plus que la maladie ou la vieillesse et la situation donne du talent, voire du gĂ©nie improvisĂ© ou pas. Quelques mots sont bissĂ©s au fil des siĂšcles, le plus frĂ©quent Ă©tant le plus Ă©mouvant Maman. » Au final, on notera l’étonnante variĂ©tĂ© de tons et de styles, entre le drame et l’humour, le courage et la peur, le lyrisme ou la pudeur, la simplicitĂ© quotidienne ou la pause pour l’éternitĂ©. Reste une impression dominante la sincĂ©ritĂ© de ces derniers instants. À vous de juger, dans cet Ă©dito en quatre semaines. I. Empereurs, rois et reines, chrĂ©tiens. MOURIR EN EMPEREUR Toi aussi, mon fils ! » Tu quoque mi fili. » Jules CÉSAR 101-44 av. De viris illustribus 1775 rĂ©digĂ© par l’abbĂ© Lhomond, Des hommes illustres de Rome, de Romulus Ă  Auguste source biographique essentielle jusqu’à la fin des annĂ©es 1960. L’abbĂ© s’inspire de la mort de CĂ©sar rapportĂ©e pour la premiĂšre fois par l’historien SuĂ©tone Vie de CĂ©sar Il fut ainsi percĂ© de vingt-trois coups au premier seulement, il poussa un gĂ©missement, sans dire une parole. Toutefois, quelques Ă©crivains rapportent que, voyant s’avancer contre lui Marcus Brutus, il dit en grec “Toi aussi, mon fils !”. Douloureuse surprise de l’empereur, se voyant attaquĂ© par Brutus qui lui devait tout et qu’il considĂ©rait comme son fils. Agonisant, CĂ©sar s’exprime en grec, retrouvant la langue de son enfance celle de tous les Romains de la classe supĂ©rieure. Acta est fabula. » La piĂšce est jouĂ©e. » AUGUSTE 63 av. son mot de la fin. L’École normale journal de l’enseignement pratique, volume V 1861, Pierre Larousse. La piĂšce est jouĂ©e », c’est aussi par ces mots que s’achevaient les reprĂ©sentations théùtrales dans l’Empire. Petit-neveu, fils adoptif posthume et hĂ©ritier de CĂ©sar, Octave, sacrĂ© empereur sous le nom d’Auguste, est devenu seul maĂźtre de l’Empire romain, en 30 av. Ce premier empereur bĂ©nĂ©ficie d’un trĂšs long rĂšgne. Il finit de pacifier la Gaule, triomphant des derniĂšres rĂ©sistances dans les Alpes et les PyrĂ©nĂ©es. En 27 av. il fixe les bases administratives de la Gaule romaine. Le pays est divisĂ© en quatre provinces la Narbonnaise ancienne province au sud-est, l’Aquitaine au sud-ouest, la Celtique ou Lyonnaise au centre, la plus Ă©tendue et la Belgique au nord. Auguste meurt Ă  75 ans, sans doute de causes naturelles, mais ce serait trop beau pour ĂȘtre vrai ! Des rumeurs oui, dĂ©jà
 Ă©voquent un empoisonnement Ă  l’initiative de son Ă©pouse Livie. TibĂšre, son fils adoptif lui succĂšde Ă  la tĂȘte de l’Empire romain. Auguste est divinisĂ© par le SĂ©nat – de son vivant, il avait refusĂ© cet hommage Ă  son gĂ©nie, malgrĂ© le culte vouĂ© Ă  sa personne qui s’était progressivement rĂ©pandu dans l’Empire, notamment en Orient. Bref, une belle personne et un belle fin, fait quasiment unique dans le mĂ©tier impĂ©rial
 Je suis toujours vivant. » CALIGULA 12-41 Ă  ses gardes qui lui ont assĂ©nĂ© trente coups de glaive. Last Words, Last Words
 Out ! 2020 Miguel C’est l’un des nombreux dictionnaires qui recensent avec bonheur les mots de la fin qu’il faut encore vĂ©rifier et contextualiser soigneusement. Empereur romain rĂ©putĂ© pour sa cruautĂ©. Caligula est le petit neveu et fils adoptif de l’empereur TibĂšre, auquel il succĂšde entre 37 et 41. Il est pourtant aimĂ© par le peuple, car il apporte la paix dans Rome aprĂšs la fin de rĂšgne trĂšs mouvementĂ© de TibĂšre. Son assassinat est prĂ©cĂ©dĂ© d’une sĂ©rie de conjurations manquĂ©es, Ă  l’initiative de ses sƓurs et de son favori Marc-Émile LĂ©pide. Un dernier complot a raison de l’empereur Caligula est assassinĂ© par les soldats de sa garde personnelle qui ont finalement raison de son Ă©nergie vitale. Malheur ! Je me suis couvert de merde. » CLAUDE 10-54, empereur incontinent. Last Words, Last Words
 Out ! 2020 Miguel QuatriĂšme empereur romain, rĂ©gnant de 41 Ă  54 apr. et premier empereur nĂ© hors d’Italie. Enfant mĂ©prisĂ© en raison de ses dĂ©ficiences physiques Ă©locution et dĂ©marche incertaines, mal-aimĂ© de la famille impĂ©riale, tenu Ă  l’écart de toute activitĂ© publique, il sera pourtant proclamĂ© empereur par les prĂ©toriens qu’il comble en retour d’une gratification considĂ©rable un donativum, inaugurant une dĂ©pendance dangereuse. DĂ©pourvu d’expĂ©rience politique mais cultivĂ©, Claude se montre un administrateur capable. Il s’intĂ©resse aux affaires publiques, travaille avec le SĂ©nat sur les lois. Son administration de l’Empire renforce la centralisation en organisant des bureaux dirigĂ©s par ses affranchis. Il agrandit l’Empire en annexant de nouveaux territoires, les futures provinces de Lycie, MaurĂ©tanie, Norique et Thrace. En 43, il entame la conquĂȘte de la Bretagne, ce qui lui vaut, ainsi qu’à son fils, le surnom de Britannicus. Sa vie privĂ©e est malheureuse Messaline, sa troisiĂšme Ă©pouse, lui donne deux enfants, mais son inconduite et ou son ambition politique poussent Claude Ă  la faire exĂ©cuter. En quatriĂšmes noces, il Ă©pouse sa niĂšce Agrippine la Jeune qui lui fait adopter NĂ©ron. Il meurt empoisonnĂ© Ă  l’instigation d’Agrippine - selon l’avis de la plupart des historiens. NĂ©ron lui succĂšde. Quel artiste pĂ©rit en moi ! » NÉRON 37-68 ap. La Vie des douze CĂ©sars De vita duodecim Caesarum, livre VI. SuĂ©tone. Vaniteux et tyrannique, il est aussi amoureux des arts. PassionnĂ© de peinture et de sculpture, il raffole des reprĂ©sentations publiques oĂč il s’exhibe, comĂ©dien, joueur de flĂ»te, mime, danseur ou chanteur, voire mĂȘme conducteur de char dans les courses de chevaux du cirque. Il accueille les ovations et les prix avec une feinte modestie. SuĂ©tone dresse un portrait Ă  charge parfois invraisemblable NĂ©ron interdit Ă  la foule de sortir d’un théùtre oĂč il se produit. Certaines femmes accouchaient lors des reprĂ©sentations. D’autres spectateurs se font passer pour morts afin d’ĂȘtre Ă©vacuĂ©s ! Les caprices sanglants se multiplient en fin de rĂšgne, on le soupçonne mĂȘme d’avoir dĂ©clenchĂ© le grand incendie de Rome pour la beautĂ© du spectacle
 AprĂšs quatorze annĂ©es, le SĂ©nat dĂ©clara NĂ©ron ennemi public. PrĂ©venu, il refuse de prendre la fuite, adoptant la posture stoĂŻque de son maĂźtre SĂ©nĂšque - qu’il poussait au suicide. Il choisit la mĂȘme fin et se fait poignarder par son fidĂšle secrĂ©taire Épaphrodite. Il faut qu’un empereur meure debout. ». VESPASIEN 9-79. La Vie des douze CĂ©sars De vita duodecim Caesarum, livre VI, SuĂ©tone. Se sachant mourant, il se moque d’abord de la divinisation dont les empereurs font l’objet aprĂšs leur mort Vae, puto deus fio », Malheur ! Je crois que je deviens dieu. » Mais au dernier moment, victime d’une diarrhĂ©e qui l’épuise, dans un ultime effort pour se lever, il expira entre les bras de ceux qui l’assistaient. Vespasien fut un grand et bon rĂ©formateur de l’Empire Romain et sur tous les plans armĂ©e, finances, lois, urbanisme. Son nom reste pourtant attachĂ© aux toilettes publiques. Il crĂ©a une taxe sur la collecte d’urine, qui Ă©tait Ă  â€čĂ©poque le seul agent fixant pour les teintures. Son fils Titus lui reprochait d’avoir mis un impĂŽt sur les urines. Il lui mit sous le nez le premier argent qu’il perçut de cet impĂŽt, et lui demanda s’il sentait mauvais. Titus lui ayant rĂ©pondu que non C’est pourtant du liquide », dit Vespasien. Cette conversation nous est restĂ©e sous forme de proverbe l’argent n’a pas d’odeur » et les premiĂšres toilettes publiques de Paris furent nommĂ©es vespasiennes, en souvenir de cette initiative restĂ©e cĂ©lĂšbre – avec ou sans allusion Ă  la posture impĂ©riale ? Le second mot de la fin plus auguste et solennel est confirmĂ© de bonne source Il paraĂźt que je vais ĂȘtre bientĂŽt dieu. » L’Art de mourir 1932, Paul Morand. Tu as vaincu, GalilĂ©en. » JULIEN l’Apostat 331-363, mourant en 363. Histoire de France, tome XVIII 1878, Jules Michelet C’est le mot de la fin du plus redoutable ennemi du christianisme naissant. Julien a Ă©chappĂ© au massacre de sa famille, ordonnĂ© par son cousin Constance II, fils et successeur de Constantin Ier. ÉloignĂ© de la cour, le jeune prince se passionne pour la philosophie nĂ©oplatonicienne, alors qu’une Ă©ducation chrĂ©tienne trop sĂ©vĂšre lui fait prendre cette religion en horreur. Excellent guerrier, il Ă©crase les Alamans hordes germaniques Ă  Strasbourg 357 et ses soldats le proclament empereur. La mort de son cousin fait de lui le seul maĂźtre de l’Empire, en 361. Il se rallie les hĂ©rĂ©tiques et s’efforce de rĂ©tablir les anciens cultes paĂŻens, d’oĂč son surnom d’Apostat. En guerre contre les Parthes maĂźtres de l’ancien Empire perse et en pleine dĂ©bĂącle de l’ennemi, Julien est atteint par un javelot. Il se croit frappĂ© par une main invisible le GalilĂ©en JĂ©sus le chĂątie pour avoir reniĂ© le christianisme. Hormis ce rĂšgne bref, l’évangĂ©lisation des villes, puis des campagnes, se poursuit. Laissez-moi, je mourrai bien sans vos remĂšdes. » CHARLEMAGNE 742-814 Ă  ses mĂ©decins. Petit dictionnaire des phrases qui ont fait l’histoire 2005, Gilles Henry. Selon le docteur Augustin CabanĂšs, historien de la mĂ©decine française, il meurt d’une pneumonie aigĂŒe. PassionnĂ© par les sciences, il comblait d’honneurs tous ceux qui la professaient. Mais sentant venir la fin, il eut ce mot de sagesse et cette rĂ©action humaine qui se retrouvera au fil des siĂšcles dans la bouche des plus grands noms. C’est le moment. JĂ©sus ! JĂ©sus ! » CHARLES QUINT 1500-1558. Last Words, Last Words
 Out ! 2020, Miguel HĂ©ritier de l’Espagne et de son empire colonial, des dix-sept provinces des Pays-Bas, du royaume de Naples, des possessions autrichiennes, et Ă©lu empereur des Romains en 1519, il est le monarque le plus puissant de la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle. Dernier empereur germanique Ă  souhaiter rĂ©aliser le rĂȘve poursuivi par Charlemagne d’un empire prenant la tĂȘte de la chrĂ©tientĂ©, avec cette volontĂ© d’unitĂ© chrĂ©tienne face Ă  la progression de l’Empire ottoman dans les Balkans et en MĂ©diterranĂ©e. Au terme d’une vie de combats, minĂ© et dĂ©sabusĂ© par ses Ă©checs face Ă  la France, aux luthĂ©riens et Ă  sa propre famille, il se dĂ©pouille progressivement de ses pouvoirs. Par une sĂ©rie de conventions avec son frĂšre Ferdinand, il lui cĂšde les États autrichiens et la dignitĂ© impĂ©riale. Il se retire le 3 fĂ©vrier 1557 dans le monastĂšre dĂ©diĂ© Ă  Saint JĂ©rĂŽme de Yuste, dans une petite maison amĂ©nagĂ©e pour lui ; il y meurt le 21 septembre 1558, Ă  l’ñge de 58 ans, de la malaria maladie endĂ©mique dans la rĂ©gion jusqu’en 1960. France
 ArmĂ©e
 JosĂ©phine. » NAPOLÉON 1769-1821. HĂ©ritages. La culture pour les jeune et par les jeunes. NapolĂ©on se trouve en exil Ă  Sainte-HĂ©lĂšne depuis Waterloo et la seconde abdication en 1815, dans des conditions morales et matĂ©rielles de plus en plus insupportables Ă  cet homme d’action. Il tombe gravement malade Ă  partir du mois de mars 1821 fortes douleurs Ă  l’estomac comme son pĂšre sans doute mort d’un cancer, fiĂšvre, dĂ©lires et difficultĂ©s d’élocution. Il peine Ă  se lever encore
 DĂ©but mai, trĂšs affaibli par des traitements Ă  base de mercure prescrit par Antommarchi, son mĂ©decin, il entre en agonie. Les symptĂŽmes s’aggravent et le 4 mai au soir, l’Empereur tombe dans un Ă©tat proche du coma. Il prononce alors ses trois mots. Rien de surprenant ils reflĂštent la triple obsession de ce personnage hors du commun, le plus cĂ©lĂšbre au monde aprĂšs trilogie citĂ©e par Paul Morand dans L’Art de mourir 1932 Mon fils 
 l’armĂ©e 
 Desaix ». N’est-ce pas que nous n’avons pas Ă©tĂ© lĂąches Ă  Sedan ? », NAPOLÉON III 1808-1873 Ă  son mĂ©decin Henri Conneau. NapolĂ©on III 2013 Éric Anceau. Obsession de NapolĂ©on le Petit » ainsi surnommĂ© par Hugo dans son pamphlet suite au coup d’État du 2 dĂ©cembre 1851 et question posĂ©e jusqu’à sa derniĂšre heure par le Sire de Fish-ton-Kan » cruellement brocardĂ© par la rue qui chante sa dĂ©faite, en septembre 1870. EncerclĂ© Ă  la tĂȘte de l’armĂ©e par les Prussiens Ă  Sedan et vu le dĂ©sĂ©quilibre des forces, l’empereur veut Ă©viter la boucherie estimĂ©e Ă  60 000 morts et dĂ©clare le 1er septembre 1870 Je sais le dĂ©sastre. L’armĂ©e s’est sacrifiĂ©e. C’est Ă  mon tour de m’immoler. Je suis rĂ©solu Ă  demander un armistice. » La capitulation est signĂ©e dans la nuit. Conditions terribles toute l’armĂ©e de Sedan sera internĂ©e en Allemagne, y compris l’empereur, dĂ©sormais prisonnier. Apprenant la nouvelle, Paris se soulĂšve, le 4. Le rĂ©gime s’effondre et la RĂ©publique est ajouter que NapolĂ©on III avait voulu se battre malgrĂ© la trĂšs douloureuse maladie de la pierre calculs de la vessie dont il meurt trois ans plus tard. MOURIR EN ROI et REINE JĂ©rusalem. » LOUIS IX 1214-1270, mourant le 25 aoĂ»t 1270, devant Tunis Le fidĂšle Joinville n’est pas de cette derniĂšre aventure, ayant tentĂ© de dissuader le roi de partir avec ses trois fils, persuadĂ© qu’il est plus utile en France, Ă  ses sujets. Le roi n’écoute pas son ami et conseiller, il s’embarque le 1er juillet 1270, dĂ©jĂ  malade, pour la huitiĂšme et derniĂšre croisade, dans l’espoir de convertir le sultan de Tunisie. Le futur Saint Louis meurt Ă  56 ans. On ne trouve pas plus chrĂ©tien, dans le genre souverain. Pesez, Louis, pesez ce que c’est que d’ĂȘtre roi de France. » PHILIPPE IV le Bel 1268-1314 Ă  son fils aĂźnĂ© Louis, le jour de sa mort, 29 novembre 1314. La Nouvelle Revue des deux mondes 1973. C’est le mot de la fin » politique du dernier grand CapĂ©tien. Certes impopulaire de son vivant et mal aimĂ© de certains historiens, il a fait faire des progrĂšs dĂ©cisifs Ă  la royautĂ© diversification des organes de gouvernement Parlement, Chambre des comptes, etc., grandes ordonnances de rĂ©formation » du royaume, raffermissement de l’État contre la fĂ©odalitĂ©, lutte contre la justice ecclĂ©siastique et indispensable centralisation. La France est Ă  prĂ©sent le pays le plus riche et le plus peuplĂ© d’Europe. Son fils va devenir Louis X le Hutin, dit aussi le Querelleur ». Suivant l’exemple de rapacitĂ© de son pĂšre, il dĂ©pouille les juifs et les banquiers lombards, et vend des chartes d’affranchissement aux serfs. Fi de la vie ! Qu’on ne m’en parle plus ! » MARGUERITE d’ÉCOSSE 1425-1444. Dictionnaire LittrĂ©. Le futur Louis XI avait 13 ans, elle 11 et ils Ă©taient dĂ©jĂ  prĂ©destinĂ©s Ă  se marier depuis cinq ans – elle Ă©tait fille de Jacques Ier d’Écosse et en termes de gĂ©opolitique, c’était important aprĂšs la terrible guerre de Cent Ans entre les deux pays. Mais le dauphin, homme austĂšre bientĂŽt surnommĂ© l’universelle aragne, la rendra tellement malheureuse que, mourant Ă  20 ans, la dauphine dĂ©sabusĂ©e soupira ces ultimes paroles. Je loue mon Dieu et le remercie de ce qu’il lui plaĂźt que le plus grand pĂ©cheur du monde meure le jour de la fĂȘte de la pĂ©cheresse. » CHARLES VII 1403-1461, mot de la fin doublement chrĂ©tien du roi mourant le jour de la sainte Madeleine, 22 juillet 1461. La piĂ©tĂ© va de pair avec la royautĂ©. PĂ©cheur, certes aprĂšs la mort d’AgnĂšs Sorel, la Dame de BeautĂ©, premiĂšre d’une longue liste de favorites officielles des rois de France, ce roi, bien que maladif, vivait entourĂ© d’un essaim de femmes faciles. Il est vrai que Charles avait Ă©tĂ© si mal aimĂ© de sa mĂšre Isabeau de BaviĂšre, si malheureux, si mĂ©prisĂ© au dĂ©but de sa vie ! Ce dauphin mĂ©diocre se rĂ©vĂ©la Ă  mi rĂšgne un bon roi libĂ©ration du territoire et reconquĂȘte d’une partie de la France sur les Anglais avec l’aide de Dieu et de Jeanne d’Arc, rĂ©organisation du royaume, crĂ©ation d’une armĂ©e permanente, rĂ©tablissement des finances et de la monnaie avec levĂ©e d’impĂŽts rĂ©guliers. Son fils Louis XI va continuer sur sa lancĂ©e extension de la maison France et abaissement des grands fĂ©odaux. Dernier roi du Moyen Âge - grand roi et trĂšs pieux. Mignonne, je vous donne ma mort pour vos Ă©trennes. » LOUIS XII 1462-1515 Ă  sa trop jeune Ă©pouse Marie d’Angleterre. Actes et Paroles, Pendant l’exil 1864, Victor Hugo. Le roi mourut de trop aimer sa femme, comme plus tard François II, doucement tuĂ©s l’un et l’autre par une Marie. Cette idylle fut brĂšve. Le 1er janvier 1515, aprĂšs quatre-vingt-trois jours ou plutĂŽt quatre-vingt-trois nuits de mariage, Louis XII expira, et comme c’était le jour de l’an, il dit Ă  sa femme
 » Et Louis XII, 52 ans, surnommĂ© le PĂšre du peuple ». cĂšde la place Ă  son gendre et successeur, François Ier Ă  qui il a fiancĂ© sa fille Claude. La jeune veuve n’avait pas vingt ans. AprĂšs un second mariage avec un favori de frĂšre Henri VIII, elle meurt Ă  33 ans. Cette Marie Tudor de la maison Tudor ne doit pas ĂȘtre confondue avec l’autre, surnommĂ©e Marie la Sanglante ». Si l’on ouvrait mon cƓur, on y trouverait gravĂ© le nom de Calais. » Marie TUDOR 1516-1558. Histoire de France depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu’en 1789 1844, Henri Martin. Femme dans son expression, et reine d’Angleterre, elle mourra, dit-on, du chagrin causĂ© par la perte de Calais, seule place restĂ©e anglaise en France Ă  la fin de la guerre de Cent Ans. SauvĂ©e du massacre par les cĂ©lĂšbres bourgeois de Calais
 et par Philippine, la reine d’Angleterre 1347, cette ville fut quelque peu oubliĂ©e par les rois de France, davantage intĂ©ressĂ©s par la fascinante Italie. Mais François de Guise le BalafrĂ©, nommĂ© lieutenant gĂ©nĂ©ral du royaume par François Ier, a repris Calais aux Anglais le 13 janvier 1558, aprĂšs un siĂšge trĂšs bref six jours et malgrĂ© les renforts envoyĂ©s par Marie Tudor. La perte de cette ville rend encore plus impopulaire Marie la Catholique, dite aussi la Sanglante pour avoir persĂ©cutĂ© les protestants anglais. La reine meurt au terme d’une longue agonie, cƓur brisĂ© d’avoir perdu Calais, certes, mais aussi le roi Philippe II qui s’est Ă©loignĂ© d’elle pour retourner en Espagne, aprĂšs un an de mariage. Vit-on jamais roi de France ou d’Angleterre mourir d’amour
 ? Que mon peuple persiste et demeure ferme en la foi en laquelle je meurs. » HENRI II 1519-1559, le 10 juillet 1559, au terme d’une terrible agonie. Henri II, roi gentilhomme 2007, Georges Bordonove. Le roi meurt des suites d’un accident de tournoi – blessure Ă  l’Ɠil, coup de lance donnĂ© par le comte de Montgomery, capitaine des gardes et rĂ©gicide involontaire. Nostradamus qui a prĂ©dit ce malheur devient astrologue de la cour. AprĂšs dix jours d’atroces souffrances et malgrĂ© tous les soins du cĂ©lĂšbre Ambroise ParĂ©, ce grand roi meurt en s’affichant comme chrĂ©tien, peu avant que la France ne se dĂ©chire en huit guerres de Religion 1562 Ă  1598. Il laisse trois fils qui n’auront jamais son autoritĂ©, et d’abord l’aĂźnĂ© François II, 15 ans. Le jeune prince confie le gouvernement Ă  sa mĂšre Catherine de MĂ©dicis elle donne le pouvoir Ă  ses oncles, les Guise. Sous l’influence de cette famille trĂšs catholique, la guerre aux protestants sera tragique. Charles IX, prĂšs de sa fin, restant longtemps sans sonner mot, dit en se tournant, comme s’il se fĂ»t rĂ©veillĂ© — Appelez-moi mon frĂšre !La reine mĂšre envoie chercher le duc d’Alençon.— Non, madame, je veux le roi de Navarre ; c’est celui-lĂ  qui est mon frĂšre. » CHARLES IX 1550-1574, sur son lit de mort au chĂąteau de Vincennes, le 30 mai 1574. Mot de la fin. Histoire de France au seiziĂšme siĂšcle, La Ligue et Henri IV 1856, Jules Michelet. Charles IX prĂ©fĂšre son beau-frĂšre Henri de Navarre – le mari qu’il a voulu pour sa sƓur la reine Margot – Ă  son frĂšre de sang, le duc d’Alençon, quatriĂšme fils de Catherine de MĂ©dicis, atteint du mĂȘme mal qui emporte le jeune roi, deux ans aprĂšs la Saint-BarthĂ©lemy. Ah ! le mĂ©chant moine, il m’a tuĂ©, qu’on le tue ! » HENRI III 1551-1589, Saint-Cloud, 1er aoĂ»t 1589. MĂ©moires relatifs Ă  l’histoire de France, Journal de Henri III posthume, Pierre de l’Estoile. Dominicain de 22 ans, ligueur fanatique, Jacques ClĂ©ment prĂ©parait son geste le complot est connu, approuvĂ© de nombreux catholiques et bĂ©ni par le pape Sixte Quint. Le moine rĂ©ussit Ă  approcher le roi – seul, sur sa chaise percĂ©e. La garde personnelle les Quarante-Cinq, alertĂ©e par les cris du roi poignardĂ©, transperce l’assassin Ă  coups d’épĂ©e dĂ©fenestrĂ©, le corps est sitĂŽt tirĂ© par quatre chevaux, Ă©cartelĂ©, et brĂ»lĂ© sur le bĂ»cher, pour rĂ©gicide. La scĂšne se rejouera avec Ravaillac et Henri IV. Seul Henri de Navarre a droit au trĂŽne, et il est d’un caractĂšre trop sincĂšre et trop noble pour ne pas rentrer dans le sein de l’Église ; tĂŽt ou tard, il reviendra Ă  la vĂ©ritĂ©. » HENRI III 1551-1589, sur son lit de mort, second mot de la fin », 1er aoĂ»t 1589. Les Grandes conversions - La Conversion et l’abjuration d’Henri IV, roi de France et de Navarre 1938, Henri Gaubert. Le roi blessĂ© Ă  mort, transportĂ© sur son lit, met en garde son alliĂ© contre le danger qui le menace Ă  son tour, et le conjure de se convertir. Enfin et surtout, il trouve la force de dĂ©signer son successeur au trĂŽne et de le faire reconnaĂźtre face aux nobles prĂ©sents. En mĂȘme temps, il prophĂ©tise la conversion d’Henri de Navarre. De tous les mots de la fin qui ponctuent l’histoire de France, celui d’Henri III a une portĂ©e doublement remarquable. Le roi meurt le lendemain fin de la dynastie des Valois au pouvoir depuis 1328, et place Ă  la dynastie des Bourbons. Ma fortune pour un instant de plus. » ÉLISABETH Ier d’Angleterre 1533-1603. Dictionnaire des derniĂšres paroles 2004, Michel Gaillard. Mot de la fin shakespearien qui renvoie Ă  Richard III Mon royaume pour un cheval », quand le roi perd son cheval sur le champ de bataille et en demande un autre contre toutes ses possessions. L’Angleterre vit un Ăąge d’or » sous Élisabeth la Reine vierge », fille d’Henri VIII et dernier membre de la dynastie des Tudor rayonnement du théùtre anglais Shakespeare et Marlowe et de l’architecture, installation de colonies dans le Nouveau Monde. Personnage Ă©minemment théùtral et fascinante par ses mystĂšres, elle meurt Ă  69 ans aprĂšs 44 ans de rĂšgne et laisse place Ă  la dynastie des Tudor. Ce n’est rien. » HENRI IV 1553-1610, 14 mai 1610. Histoire du rĂšgne de Henri IV 1862, Auguste Poirson. Mot de la fin minimal et paradoxal. Il vient d’ĂȘtre poignardĂ© par Ravaillac l’homme a sautĂ© dans le carrosse bloquĂ© par un encombrement, rue de la Ferronnerie, alors que le roi se rendait Ă  l’Arsenal, chez Sully son ministre et ami, souffrant. Le blessĂ© a tressailli sous le coup, et redit Ce n’est rien », avant de mourir. Le rĂ©gicide sera Ă©cartelĂ©, aprĂšs avoir Ă©tĂ© torturĂ© il affirma avoir agi seul. Sully, dans ses MĂ©moires, n’y croit pas. Tous les complots et attentats contre les rois de l’époque s’inspirent de la thĂ©orie du tyrannicide Nulle victime n’est plus agrĂ©able Ă  Dieu qu’un tyran. » Jean Gerson Comment vous appelez-vous Ă  prĂ©sent ? — Louis XIV, mon papa.— Pas encore, mon fils, pas encore, mais ce sera peut-ĂȘtre pour bientĂŽt. » LOUIS XIII 1601-1643, au futur roi qui n’a pas 5 ans, 21 avril 1643. Archives curieuses de l’histoire de France, depuis Louis XI jusqu’à Louis XVIII 1837, FĂ©lix Danjou. À peine ĂągĂ© de 40 ans, le roi n’a plus deux mois Ă  vivre. Mais sa piĂ©tĂ© lui enlĂšve toute crainte. C’est un fait assez rare dans l’histoire et son fils, l’heure et le jour venus en 1715, fera preuve du mĂȘme courage, avec une Ă©nergie incomparable. C’est par votre ignorance, l’état oĂč je suis maintenant. ».. LOUIS XIII 1601-1643, Ă  son mĂ©decin, 9 mai 1643. Les Deux Morts de Louis XIII 2008, CĂ©dric Coraillon. AprĂšs six semaines de coliques et de vomissements longtemps assimilĂ©s Ă  une tuberculose et aujourd’hui identifiĂ©s Ă  la maladie de Crohn, il meurt le 14 mai, jour anniversaire de l’assassinat de son pĂšre Henri IV, et donc de son propre avĂšnement. Louis XIII le Juste est le dernier roi de France que le peuple va pleurer. La plus Ă©clatante victoire coĂ»te trop cher, quand il faut la payer du sang de ses sujets. » LOUIS XIV 1638-1715, Lettre Ă  l’intention du Dauphin, aoĂ»t 1715. Louis XIV 1923, Louis Bertrand. Aveu d’un roi qui a passionnĂ©ment aimĂ© la guerre et s’en repent trĂšs sincĂšrement. Écrite peu de jours avant sa mort, la lettre est confiĂ©e au marĂ©chal de Villeroi son ami de toujours, pour ĂȘtre remise Ă  Louis XV Ă  ses 17 ans. Cet arriĂšre-petit-fils n’a que 5 ans, seul hĂ©ritier survivant aprĂšs l’hĂ©catombe familiale, ultime malĂ©diction de cette triste fin de rĂšgne. Quoi Madame, vous vous affligez de me voir en Ă©tat de bientĂŽt mourir ? N’ai-je pas assez vĂ©cu ? M’avez-vous cru immortel ? » LOUIS XIV 1638-1715, Ă  Mme de Maintenon, 25 aoĂ»t 1715. La SantĂ© de Louis XIV 2007, Stanis Perez. La santĂ© du roi dĂ©cline rapidement et Fagon, son mĂ©decin personnel, semble le seul Ă  ne pas le voir ! La cour et l’Europe guettent. Louis XIV, Ă  presque 77 ans, malgrĂ© une ancienne goutte et une rĂ©cente gangrĂšne Ă  la jambe, fait jusqu’au bout son mĂ©tier de roi et les gestes de l’étiquette. Ses mots de la fin » vont se succĂ©der, parfaitement documentĂ©s, pieusement recueillis par ses proches, se succĂ©dant au jour le jour. Mon enfant, vous allez ĂȘtre un grand roi. Ne m’imitez pas dans le goĂ»t que j’ai eu pour les bĂątiments ni dans celui que j’ai eu pour la guerre. TĂąchez de soulager vos peuples, ce que je suis malheureux pour n’avoir pu faire. » LOUIS XIV 1638-1715, au futur Louis XV, 26 aoĂ»t 1715. MĂ©moires posthume, Saint-Simon. Le roi reçoit le petit Dauphin dans sa chambre. Il lui donne une ultime leçon. Le marquis de Dangeau, mĂ©morialiste, nous a laissĂ© un Journal de la cour de Louis XIV qui retrace avec minutie les derniers jours. Roi TrĂšs ChrĂ©tien, Louis XIV fait preuve d’autant de dignitĂ© que d’humilitĂ©. La guerre, entreprise et soutenue par souci de grandeur mais aussi par vanitĂ©, cause de la ruine des peuples, semble ĂȘtre son grand remords. Je m’en vais, Messieurs, mais l’État demeurera toujours. » LOUIS XIV 1638-1715, Ă  ses courtisans les plus proches, 26 aoĂ»t 1715. Louis XIV, son gouvernement et ses relations diplomatiques avec l’Europe 1842, Jean Baptiste HonorĂ© Raymond Capefigue. Le roi les remercie de leurs services et s’inquiĂšte de ce qu’il adviendra aprĂšs lui. Il leur recommande de servir le Dauphin C’est un enfant de cinq ans, qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d’en avoir beaucoup essuyĂ© pendant mon jeune Ăąge. » Il leur demande enfin d’ĂȘtre tous unis et d’accord ; c’est l’union et la force d’un État ». Message historique et politiquement toujours valable ! Mon neveu, je vous fais RĂ©gent du royaume. Vous allez voir un roi dans le tombeau et un autre dans le berceau. Souvenez-vous toujours de la mĂ©moire de l’un et des intĂ©rĂȘts de l’autre. » LOUIS XIV 1638-1715, Ă  Philippe d’OrlĂ©ans, Testament, 1715. Histoire de la RĂ©gence pendant la minoritĂ© de Louis XV, volume I 1922, Henri Leclercq. Le texte sera lu au lendemain de sa mort. Le roi a instituĂ© un Conseil de rĂ©gence dont le RĂ©gent en titre est prĂ©sident, la rĂ©alitĂ© du pouvoir allant au duc du Maine fils lĂ©gitimĂ© de Mme de Maintenon. Son neveu, dont il se mĂ©fie non sans raison, ne s’en satisfera pas et le roi mourant a peu d’illusion sur l’avenir de ses derniĂšres volontĂ©s royales. J’ai toujours ouĂŻ dire qu’il est difficile de mourir ; pour moi qui suis sur le point de ce moment si redoutable aux hommes, je ne trouve pas que cela soit difficile. » LOUIS XIV 1638-1715, Ă  Mme de Maintenon, 28 aoĂ»t 1715. Son mot de la fin. Archives curieuses de l’histoire de France depuis Louis XI jusqu’à Louis XVIII 1840, L. Cimber. AprĂšs le Roi, c’est l’homme qui s’exprime en mĂȘme temps que le chrĂ©tien. Ce sont les derniĂšres paroles rapportĂ©es. Il mourra le 1er septembre. La grandeur du roi face Ă  l’adversitĂ© dans les derniĂšres annĂ©es et la dignitĂ© de l’homme devant la mort jusqu’aux derniĂšres heures frappent mĂȘme ses ennemis les plus intimes Saint-Simon saluera cette fermetĂ© d’ñme, cette Ă©galitĂ© extĂ©rieure, cette espĂ©rance contre toute espĂ©rance, par courage, par sagesse, non par aveuglement ». Jamais je ne me suis senti mieux, ni plus tranquille. » LOUIS XV 1710-1774. Last Words, Last Words
 Out ! 2020, Miguel Quelque maladie qu’aient les princes, jamais ceux qui les entourent, ni les mĂ©decins, ne conviennent qu’ils soient mal que lorsqu’ils sont morts. La flatterie et la politique les conduisent jusqu’au tombeau. » Ă©crit le Baron de BesenvaL dans ses MĂ©moires posthume, 1805. Tout s’est passĂ© comme Ă  la mort de Louis XIV. On cache au roi la gravitĂ© de son mal – la petite vĂ©role variole. Il est d’autant plus crĂ©dule qu’il croit l’avoir dĂ©jĂ  eue et sa peur du diable lui fait Ă©carter l’idĂ©e mĂȘme de la mort. AprĂšs une semaine d’atroces souffrances supportĂ©es avec le plus grand courage, la bougie allumĂ©e sur le rebord du balcon royal Ă  Versailles est soufflĂ©e par son valet le roi est mort, le 10 mai 1774. Ami des propos libertins, / Buveur fameux, et roi cĂ©lĂšbre / Par la chasse et par les catins VoilĂ  ton oraison funĂšbre. » Le peuple chante Ă  la mort du Bien AimĂ© qui a fini par se faire haĂŻr. On l’enterra promptement et sans la moindre escorte ; son corps passa vers minuit par le bois de Boulogne pour aller Ă  Saint-Denis. À son passage, des cris de dĂ©rision ont Ă©tĂ© entendus on rĂ©pĂ©tait taĂŻaut ! taĂŻaut ! » comme lorsqu’on voit un cerf et sur le ton ridicule dont il avait coutume de le prononcer » Lettre de la comtesse de Boufflers. La RĂ©volution approche et Louis XVI sera bientĂŽt guillotinĂ©. Peuple, je meurs innocent ! » LOUIS XVI 1754-1793, Ă  la foule, place de la RĂ©volution Ă  Paris aujourd’hui place de la Concorde, 21 janvier 1793. Mot de la fin, citĂ© dans les MĂ©moires d’outre-tombe posthume de Chateaubriand. Au terme d’un procĂšs perdu d’avance, payant pour tous les crimes de l’Ancien RĂ©gime, le roi est guillotinĂ©. Seul exemple avant lui, Charles Ier d’Angleterre, Ă©galement victime de sa faiblesse face aux rĂ©volutionnaires de Cromwell 1649. Le roulement de tambours de la garde nationale interrompt la suite de sa proclamation, entendue seulement par le bourreau Sanson et ses aides. La scĂšne sera maintes fois reproduite en gravures et tableaux, avec le bourreau qui brandit la tĂȘte du roi, face au peuple amassĂ©. L’importance de l’évĂ©nement est telle pour les Français que l’imagination populaire et historienne se donnera libre cours. Je pardonne aux auteurs de ma mort. Je prie Dieu que le sang que vous allez rĂ©pandre ne retombe jamais sur la France. » LOUIS XVI 1754-1793, au bourreau Sanson et Ă  ses aides, 21 janvier 1793. Les essentiels. Autre mot de la fin attribuĂ© au roi Je souhaite que mon sang puisse cimenter le bonheur des Français. » Et encore Dieu veuille que ce sang ne retombe pas sur la France. » Cela relĂšve de la belle mort » pour nourrir la lĂ©gende, réécrite en une citation apocryphe et conforme Ă  l’esprit de cet acte Ă  jamais mĂ©morable. Dans la rĂ©alitĂ©, on lui a coupĂ© la parole avant de lui couper la tĂȘte et le roi n’a pu dire que ces quatre mots Peuple, je meurs innocent. » Reste un fait avĂ©rĂ©. Louis XVI, tout au long de sa vie, eut une obsession louable et rare chez un roi ne pas faire couler le sang des Français. Pardonnez-moi, Monsieur le bourreau, je ne l’ai pas fait exprĂšs. » MARIE-ANTOINETTE 1755-1793 Ă  Sanson, 16 octobre 1793. Autoportrait Ă  la guillotine 2018, Christophe Bigot. Au pied de la guillotine, les derniĂšres paroles de Marie-Antoinette sont pour le bourreau qu’elle a heurtĂ©, dans un geste de recul mot de la fin sans doute authentique, trop anodin pour devenir citation, mais quand il s’agit de la derniĂšre reine de France. La scĂšne a Ă©tĂ© minutieusement relatĂ©e descendant d’un bond de la charrette, Marie-Antoinette est sans doute pressĂ©e d’en finir. Elle gravit si vite le petit escalier en bois menant Ă  l’échafaud qu’elle en perd son soulier couleur prune et marche sur le pied du bourreau Sanson. Autre version Monsieur, je vous demande excuse. Je ne l’ai pas fait exprĂšs »  avant de se laisser attacher sur la machine de mort. Mais certains historiens avancent un autre mot de la fin Adieu mes enfants, je vais rejoindre votre pĂšre. » MOURIR EN CHRÉTIEN Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ© ? » JÉSUS 7/5 av. 30 ou 33 mourant sur la Croix. Évangile de Matthieu et Évangile de Marc. Autres mots de la fin PĂšre, je remets mon esprit entre tes mains » Évangile de Luc et Tout est consommĂ© » aussi traduit par Tout est accompli » Évangile de Jean. Pour moi, je suis tous les jours avec vous jusqu’à la fin du monde. » JÉSUS 7/5 av. 30 ou 33 ressuscitĂ© juste avant l’Ascension. Évangile de Matthieu. Et dans les Actes des ApĂŽtres Il ne vous appartient pas de connaĂźtre les temps et les moments que le PĂšre a fixĂ©s de sa propre autoritĂ©. Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes tĂ©moins Ă  JĂ©rusalem, dans toute la JudĂ©e et la Samarie, et jusqu’aux extrĂ©mitĂ©s de la terre. » Rappelons la dĂ©finition d’AndrĂ© Malraux dans l’Espoir 1937 Et le Christ ? — C’est un anarchiste qui a rĂ©ussi. C’est le seul. » Sous le rĂšgne de TibĂšre vit en GalilĂ©e un homme dont les enseignements vont bouleverser l’histoire du monde. De sa mort sur la croix va naĂźtre une religion qui lentement s’étendra sur l’Empire. Pour les Romains, les premiers chrĂ©tiens ne sont qu’une secte juive, dont le fondateur passe pour un agitateur politique. Pour les chrĂ©tiens, il est Dieu, fils de Dieu, ce Dieu Ă©tant un dieu unique, comme celui qu’adorent les juifs. La rĂ©ussite de l’ anarchiste » qui termina sa vie comme un criminel mis en croix entre deux larrons » est due Ă  ses disciples et plus particuliĂšrement Ă  Paul de Tarse il fera du message de JĂ©sus une religion Ă  vocation universelle. La Gaule sera tardivement acquise l’évangĂ©lisation des villes, puis des campagnes, ne se fera qu’au ive siĂšcle, le christianisme devenant religion d’État en 391. J’ai aimĂ© la justice et dĂ©testĂ© l’iniquitĂ©, je meurs donc dans l’exil. » GRÉGOIRE VII 1015/20-1085. Last Words, Last Words
 Out ! 2020 Miguel C’est le principal artisan de la rĂ©forme grĂ©gorienne, en tant que conseiller du pape LĂ©on IX et de ses successeurs, puis sous son propre pontificat. Cette rĂ©forme de l’Église entend purifier les mƓurs du clergĂ© obligation du cĂ©libat des prĂȘtres, lutte contre diverses formes d’hĂ©rĂ©sie, le trafic des bĂ©nĂ©fices et notamment des Ă©vĂȘchĂ©s, d’oĂč un conflit majeur avec l’empereur Henri IV. Celui-ci considĂšre comme relevant de son pouvoir de donner l’investiture aux Ă©vĂȘques. Au cours de la querelle des Investitures, GrĂ©goire VII oblige l’empereur excommuniĂ© Ă  faire une humiliante dĂ©marche de pĂ©nitence. Mais cet Ă©pisode ne suffit pas Ă  rĂ©gler le conflit et Henri reprend l’avantage en assiĂ©geant le pape rĂ©fugiĂ© au chĂąteau Saint-Ange. LibĂ©rĂ© par les Normands, le pape est chassĂ© de Rome par la population, excĂ©dĂ©e par les excĂšs de ses alliĂ©s. GrĂ©goire VII meurt en exil, Ă  Salerne, le 25 mai 1085. Il est considĂ©rĂ© comme saint. Je me suis dĂ©jĂ  rendu au Christ. À Dieu ne plaise que je [me] rende maintenant Ă  ses ennemis. » Un chevalier croisĂ©, vers 1212. Histoire albigeoise l’Église et l’État au Moyen Âge posthume, Pierre des Vaux-de-Cernay, moine et historien contemporain. Surpris par les hommes du comte de Foix dĂ©finitivement acquis aux cathares et assailli de toute part, le chevalier rĂ©pond par ces mots et meurt, percĂ© de coups. La croisade contre les Albigeois continue, menĂ©e par Simon de Montfort, guerrier hors pair. Venu comme la plupart du nord de la France famille de barons de Montfort-l’Amaury, il s’est engagĂ© autant par conviction religieuse que par esprit de conquĂȘte, un fief Ă©tant toujours bon Ă  prendre. Je vois mon Seigneur, Il m’appelle Ă  Lui. » Saint ANTOINE de PADOUE 1195-1231. Saint Antoine de Padoue 2017, Valentin Strappazzon Antoine de Padoue reste l’un des sains les plus populaires. Natif de Lisbonne, passĂ© par Rome, il a parcouru la MĂ©diterranĂ©e et l’Europe au XIIIe siĂšcle. Modeste frĂšre mendiant remarquĂ© par François d’Assise et dont le pape GrĂ©goire IX quĂȘte le conseil, prĂ©dicateur puissant et intellectuel ouvert aux idĂ©es neuves, Ă©vangĂ©lisateur inspirĂ© en mĂȘme temps que mystique contemplatif, c’est un personnage hors norme, comme l’Histoire en donne nombre d’exemples. Lors d’un repas, vendredi 13 juin 1231, victime d’un infarctus, Antoine veut regagner sa communautĂ© de Padoue. Le voyage Ă  dos de bƓufs l’épuise et le cortĂšge s’arrĂȘte aux portes de la ville dans une petite Ă©glise. L’ñme d’Antoine est absorbĂ©e dans l’abĂźme de la lumiĂšre », Ă©crit son dernier biographe, le PĂšre Strappazzon. AprĂšs des annĂ©es de prĂ©dication harassante, ce fervent disciple du futur saint François part l’ñme en paix pour rejoindre son CrĂ©ateur. La nouvelle se rĂ©pand aussitĂŽt, les enfants se prĂ©cipitent en criant Le pĂšre saint est mort; saint Antoine est mort ». Toute la population le pleura, raconte encore le PĂšre Strappazzon. DĂšs le jour de sa mise en terre, les miracles se multiplient, renforçant sa rĂ©putation de saintetĂ©. Conscient de la nature exceptionnelle de l’homme, le pape GrĂ©goire IX le canonise le 30 mai 1232, soit prĂ©cisĂ©ment 352 jours aprĂšs sa mort. On raconte que les cloches de Lisbonne ont sonnĂ© miraculeusement ce jour-lĂ , cĂ©lĂ©brant les retrouvailles d’Antoine avec son Sauveur. Les corps sont au roi de France, mais les Ăąmes sont Ă  Dieu ! » Cris des Templiers brĂ»lĂ©s vifs dans l’ülot aux Juifs, 19 mars 1314. Les Templiers 2004, StĂ©phane Ingrand. Cet Ăźlot, Ă  la pointe de l’üle de la CitĂ©, doit son nom aux nombreux juifs qui ont subi le supplice du bĂ»cher. Le peuple est friand de ce genre de spectacle, et les Templiers attirent la foule des grands jours. Cette citation entre dans une catĂ©gorie peu fournie mot de la fin collectif ». Ils sont une trentaine de Templiers Ă  rejoindre dans le supplice les deux principaux dignitaires, Jacques de Molay, le grand maĂźtre de l’Ordre, et Geoffroy de Charnay, le prĂ©cepteur aprĂšs quatre ans de prison et de silence, ils ont proclamĂ© leur innocence et dĂ©noncĂ© la calomnie, Ă  la lecture publique de l’ultime sentence du 19 mars, sur le parvis de Notre-Dame, face Ă  la foule amassĂ©e. C’est comme si le courage leur revenait soudain. AprĂšs sept ans d’ affaire des Templiers », le roi qui veut en finir a ordonnĂ© l’exĂ©cution groupĂ©e des plus suspects », le soir mĂȘme. ClĂ©ment, juge inique et cruel bourreau, je t’ajourne Ă  comparaĂźtre dans quarante jours devant le tribunal du souverain juge. » Jacques de MOLAY vers 1244-1314, sur le bĂ»cher dans l’ülot aux Juifs, Ăźle de la CitĂ© Ă  Paris, 19 mars 1314. Histoire de l’Église de France composĂ©e sur les documents originaux et authentiques, tome VI 1856, abbĂ© GuettĂ©e. DerniĂšres paroles attribuĂ©es au grand maĂźtre des Templiers. Ce mot de la fin » est l’un des plus cĂ©lĂšbres de l’histoire, pour diverses raisons. Quarante jours plus tard, le 20 avril, ClĂ©ment V meurt d’étouffement, seul dans sa chambre Ă  Avignon, comme aucun pape avant lui, ni version de la malĂ©diction, tirĂ©e de la saga des Rois maudits de Maurice Druon et du feuilleton tĂ©lĂ©visĂ© de Claude Barma qui popularisa l’affaire des Templiers au XXe siĂšcle Pape ClĂ©ment ! Chevalier Guillaume ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite Ă  comparaĂźtre au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste chĂątiment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu’à la treiziĂšme gĂ©nĂ©ration de vos races ! » Nogaret est dĂ©jĂ  mort, il y a un an, et il peut s’agir d’un autre Guillaume. Mais le pape va mourir dans le dĂ©lai imparti, comme Philippe le Bel, suite Ă  une chute de cheval Ă  la chasse blessure infectĂ©e, ou accident cĂ©rĂ©bral. Plus troublant, le nombre de drames qui frapperont la descendance royale en quinze ans, au point d’ébranler la dynastie capĂ©tienne assassinats, scandales, procĂšs, morts subites, dĂ©sastres militaires. Quant Ă  la treiziĂšme gĂ©nĂ©ration
 cela tombe sur Louis XVI, le roi de France guillotinĂ© sous la RĂ©volution. On ne fera pas un paradis exprĂšs pour moi. »; François de MALHERBE 1555-1628. Les Historiettes, tome I, posthume 1834, Tallemant des RĂ©aux. PoĂšte pensionnĂ© par Henri IV, puis Marie de MĂ©dicis et Richelieu, il versifie avec plus de conscience professionnelle que de gĂ©nie, passant du baroque au classique pour s’adapter Ă  la mode, mais encensĂ© par les thĂ©oriciens et par Boileau Enfin Malherbe vint. » Il part au mois d’octobre 1628. Son confesseur, voyant que sa maladie Ă©tait sans doute mortelle, le pressa de se confesser. Il se dĂ©roba poliment, arguant qu’il se confesserait Ă  la Toussaint, comme de coutume. Mais, monsieur, dit le confesseur, vous m’aviez toujours dit que vous vouliez faire comme les autres, en ce qui regarde le christianisme. Tous les bons chrĂ©tiens se confessent avant que de mourir. — Vous avez raison, reprit Malherbe, je veux donc aussi me confesser, je veux aller oĂč vont tous les autres, on ne fera pas un paradis exprĂšs pour moi, et il se confessa. » Extrait d’un manuscrit de l’époque. Que Dieu ne m’abandonne jamais ! » Blaise PASCAL 1623-1662 recevant la derniĂšre communion Ă  39 ans. Pascal 2016, Michel Schneider. On pourrait le classer parmi les auteurs ou les scientifiques dont nombreux moururent en chrĂ©tiens, mais Pascal a vĂ©cu en chrĂ©tien torturĂ© pour finir quasiment en saint ! C’est le surdouĂ© du siĂšcle. Mort Ă  39 ans, il eut tous les problĂšmes de santĂ© tuberculose, cancer Ă  l’estomac, lĂ©sions cĂ©rĂ©brales, insuffisances rĂ©nales rĂ©vĂ©lĂ©es Ă  l’autopsie, sans parler de tous les maux psychosomatiques rĂ©currents. Mais l’éternel souffrant refuse les ordonnances des mĂ©decins, affirmant que La maladie est l’état naturel du chrĂ©tien ». Enfant prĂ©coce, Ă©duquĂ© par son pĂšre, influencĂ© par Descartes et son Discours de la mĂ©thode 1637, il se passionne pour les sciences naturelles et appliquĂ©es. Physicien, il passe Ă  l’étude des fluides, thĂ©orise la mĂ©thode scientifique, invente la roue pascaline », premiĂšre machine Ă  calculer, aprĂšs trois ans de dĂ©veloppement et une cinquantaine de prototypes. MathĂ©maticien, il publie un traitĂ© de gĂ©omĂ©trie projective Ă  seize ans et initie le calcul des probabilitĂ©s qui influencera plus tard les thĂ©ories Ă©conomiques modernes et les sciences sociales. Ce qui ne l’empĂȘche pas de vivre ce qu’il appelle sa pĂ©riode mondaine » 1648-1654, de frĂ©quenter les salons et les libertins. En novembre 1654, une expĂ©rience mystique va bouleverser sa vie et sa sƓur, Jacqueline Pascal, Ăąme forte s’il en est, le convertit au jansĂ©nisme pratiquĂ© Ă  l’abbaye de Port-Royal et considĂ©rĂ© sous Louis XIV comme une hĂ©rĂ©sie Ă  combattre. Sans renoncer aux travaux scientifiques, Pascal le moraliste se consacre Ă  la rĂ©flexion philosophique et religieuse, Ă©crit Les Provinciales et une Ɠuvre thĂ©ologique majeure, Les PensĂ©es publications posthumes. Le 8 juillet 2017, le pape François annonce que Blaise Pascal mĂ©riterait la bĂ©atification » et envisage de lancer la procĂ©dure officielle entretien au quotidien italien La Repubblica. Dans un quart d’heure, j’en saurai bien long. » Madame de MAINTENON 1635-1719. Vie et caractĂšre de Madame de Maintenon d’aprĂšs les Ɠuvres du duc de Saint -Simon 1907, Édouard Pilastre Étonnant destin de Françoise d’AubignĂ©. NĂ©e dans une famille ultra protestante, elle a vĂ©cu dans la misĂšre, Ă©pousĂ© le poĂšte mondain Paul Scarron qui l’ achĂšte » et meurt en lui lĂ©guant de grosses dettes
 mais aussi une grande culture et de belles relations qui la mĂšnent Ă  la cour. Elle devient gouvernante des enfants bĂątards du roi et de sa maĂźtresse, Madame de Montespan. Convertie au catholicisme, elle Ă©pousera secrĂštement le roi Louis XIV et fera rĂ©gner Ă  la cour un climat trĂšs religieux qui convient au souverain vieillissant et de plus en plus chrĂ©tien, soumis dans une certaine mesure Ă  Madame de Maintenant » qu’il appelle aussi sainte Françoise. » Sa piĂ©tĂ© est Ă©vidente jusque dans l’intimitĂ© conjugale Quelle grĂące de faire par pure vertu ce que tant d’autres femmes font sans mĂ©rite et par passion ! » Paul Godet des Marais, Ă©vĂȘque de Chartres et directeur spirituel de la Maison de Saint-Cyr, confesseur de Mme de Maintenon, Ă  sa pĂ©nitente qui se plaint en 1704 de ce qu’il lui donne le bonsoir » jusqu’à deux fois par nuit elle a 70 ans, et lui 66. Au paradis, vite, vite, au grand galop ! » Madame Louise de FRANCE 1737-1787. Les mots de la fin ! - 200 adieux historiques 2017, Catherine Guennec. Louise-Marie de France, dite Madame Louise, Madame DerniĂšre ou Madame HuitiĂšme, derniĂšre-nĂ©e des enfants de Louis XV et Marie LeszczyƄska, est appelĂ©e Madame Louise aprĂšs son baptĂȘme en 1747. Elle entre au Carmel en 1770 sous le nom de ThĂ©rĂšse de Saint-Augustin, avec la charge de maĂźtresse des novices, puis d’économe. Élue prieure Ă  trois reprises, morte en 1787 avec ce mot qui montre son aspiration au Ciel, elle sera dĂ©clarĂ©e vĂ©nĂ©rable en 1873. N’oublions pas que la France reste trĂšs officiellement et rĂ©ellement la fille aĂźnĂ©e de l’Église » jusqu’au XIXe siĂšcle et que la religion chrĂ©tienne prĂ©domine naturellement. Lire la suite les mots de la fin des Chefs d’État, hommes et femmes politiques, militaires.

Dela mĂȘme façon, le roi et la reine n’avaient aucune raison de manifester autant d’égards pour une fille Ă  laquelle ils n’étaient pas liĂ©s. Ça ne colle pas. Le roi Louis XIV a
Le Roi Philippe et la Reine Mathilde au Congo, les plus belles photo Tout d’abord, le Roi Philippe et la Reine Mathilde au Congo reprĂ©sente un Ă©vĂ©nement historique. D’autant plus que le couple Royal n’avait jamais visitĂ© l’ancienne colonie belge. Par contre le Roi Albert et la Reine Paola sont allĂ©s au Congo il y a douze ans. Depuis lors, aucun Roi n’avait visitĂ© le pays. En consĂ©quence, le PrĂ©sident FĂ©lix Tshisekedi a reçu ses hĂŽtes en grandes pompes. Autrement dit, les photos du Roi prononçant un discours devant le palais du peuple sont historiques en effet la Belgique prĂ©sente ses regrets pour les dommages causĂ©s par la colonisation. Comment se dĂ©roule une telle visite pour les photographes ? Pour commencer, le reportage photo lors d’une visite officielle est trĂšs fatiguant. Le programme est chargĂ©. Autrement dit, le Roi, la Reine la suite conseillers du palais , les ministres et les journalistes voyagent dans le mĂȘme premier lieu le dĂ©part se fait de Melsbroek, aĂ©roport militaire d’oĂč l’on dĂ©colle avec un avion de l’armĂ©e. Lors du Voyage, le couple royal vient saluer les membres de la presse. ArrivĂ©e du Roi et de la Reine Ă  Kinshasa En somme un comitĂ© d’accueil attend le Roi sur le tarmac de l’aĂ©roport de Ndjili Kinshasa. Finalement, ne cĂ©rĂ©monie protocolaire commence. PremiĂšrement il y a la revue des troupes. En un mot le PrĂ©sident accueille le Roi pour la premiĂšre fois. Les photographes sont parquĂ©s dans un endroit bien prĂ©cis. Autrement dit, les prises de vues sont difficiles. Autrement dit, les photographes doivent se frayer un chemin Ă  travers les photographes locaux et les gardes du corps. Le Roi et la Reine au Congo,un discours historique. En premier lieu, voici un lien qui vous permet de lire le discours du Roi prononcĂ© sur l’esplanade du palais du peuple Ă  Kinshasa Les photos des discours Avant tout, voici une photo rĂ©alisĂ©e sur l’esplanade, derriĂšre le Roi une foule Ă©norme Ă©coute Comment s’organise la visite pour les photographes ? En conclusion, l’organisation d’un voyage est trĂšs minutieuse. En effet tous les emplacements pour toutes les activitĂ© est planifiĂ©e. Donc, comme photographe nous n’avons que trĂšs peu de latitude de travail. Previous Post Photographe de portrait Ă  Bruxelles, montrez votre personnalitĂ©. Next Post Test Fujifilm XH2 S
Àlire en ligne gratuitement sur Short Édition : La reine des Eaux par YT MAYA depuis 2 ans. Vous aimez ? Votez pour cette Ɠuvre ! - Short Édition
Dereine d’une contrĂ©e misĂ©rable, je t’offrirai le rĂšgne sur la vie et la mort. Nul autre membre du FlĂ©au que moi ne prĂ©vaudrait sur ton autoritĂ©. Tes pouvoirs se dĂ©chaĂźneront contre mes ennemis. Qui irait contester l’utilisation que tu en fais, Ă  part moi ? Tu exprimeras tes pleines aptitudes, elles-mĂȘmes dĂ©cuplĂ©es par la puissance infinie du Roi-Liche.
Etvoilà le roi et la reine Et voilà la reine et le roi. Imprimer l'activité A lire aussi. 26/11/2018. La Reine des Neiges 2 : on connaßt enfin la date de sortie ! Vidéo - Replay - MÎmes Part en Live - couronne des rois ; Epiphanie : définition; Compter les parts de galette ; Fabriquer une couronne avec une assiette en carton; Melchior et Balthazar; Auteur : La rédaction de
gFQu2DF.
  • ovk6uj11c7.pages.dev/36
  • ovk6uj11c7.pages.dev/50
  • ovk6uj11c7.pages.dev/24
  • ovk6uj11c7.pages.dev/443
  • ovk6uj11c7.pages.dev/329
  • ovk6uj11c7.pages.dev/432
  • ovk6uj11c7.pages.dev/199
  • ovk6uj11c7.pages.dev/430
  • et voila le roi et la reine