Tousles programmes Fatima et le 3Ăšme secret disponibles en replay. Toute l'actualitĂ© et vos Ă©missions Ă  voir en streaming sur votre ordinateur et smartphone avec RMC BFM PLAY. Accueil. Chaines. ThĂ©matiques. Direct. Guide TV. Mes VidĂ©os. Se connecter S'inscrire . Histoire Documentaire. Regarder Bande annonce. Le 13 octobre 1917, dĂšs 5 heures du matin dans la prairie Cova da Iria, au TĂ©lĂ©charger PDF Lire en ligneUNE ANNÉE D'ESPÉRANCE AVEC SAINT FRANÇOIS ET SAINTE JACINTHE DE FATIMA. De Jean-François de Louvencourt. 17,00 €. Disponible le 24/05/ Informations sur Une annĂ©e d'espĂ©rance avec saint François et sainte Jacinthe de Fatima 9782889184248 de Jean-François de Louvencourt et sur le rayon Rendez-vous sur la page Jean-François de Louvencourt d' et dĂ©couvrez Une annĂ©e d'espĂ©rance avec saint François et sainte Jacinthe de Fatima. DĂ©couvrez Une annĂ©e d'espĂ©rance avec Saint François et Sainte Jacinthe de Fatima le livre de Jean-François de Louvencourt sur - 3Ăšme libraire sur DĂ©couvrez tous les produits Jean-François de Louvencourt Ă  la fnac SpiritualitĂ©. Une annĂ©e d'espĂ©rance avec Saint François et Sainte Jacinte de Fatima. 3 mai 2018 DĂ©couvrez et achetez le livre Une annĂ©e d'espĂ©rance avec saint François et sainte Jacinthe de Fatima de Jean-François de Louvencourt chez DĂ©couvrez tout l'univers Jean-François de Louvencourt Ă  la fnac. Une annĂ©e d'espĂ©rance avec Saint François et Sainte Jacinte de Fatima - brochĂ©. DĂ©couvrez et achetez le livre Une annĂ©e d'espĂ©rance avec saint François et sainte Jacinthe de Fatima Ă©crit par Jean-François de Louvencourt chez Parole et Une annĂ©e d'espĂ©rance avec Saint François et Sainte Jacinthe de Fatima. 24 mai 2018 Jean-Paul II et la Vierge Marie MĂ©ditations Collection priĂšres. 2002. Une annĂ©e d'espĂ©rance avec Saint François et Sainte Jacinte de Fatima, Jean-François de Louvencourt, Parole Et Silence Eds. Des milliers de livres avec la
En1917, Ă  Fatima, dans le centre du Portugal, la Vierge Marie serait apparue six fois Ă  trois bergers : Jacinta, 7 ans, Francisco, 9 ans – canonisĂ©s par le pape François le 13 mai 2017 – et leur cousine Lucia, 10 ans, devenue religieuse. Elle leur aurait rĂ©vĂ©lĂ© un message prophĂ©tique,
Jeudi 21 avril Ă  2215, RMC Story diffusera le troisiĂšme et dernier Ă©pisode de la sĂ©rie documentaire inĂ©dite Dans les secrets du Parc AstĂ©rix » rĂ©alisĂ©e par LĂ©a ce nouvel Ă©pisode de notre sĂ©rie documentaire, vous dĂ©couvrirez notamment GĂ©rald et Laure qui ont dĂ©cidĂ© de passer un week-end au Parc avec leurs deux filles dans le dernier hĂŽtel quatre Ă©toiles du parc. Entre les attractions, les spectacles et les restaurants, la petite famille ne va plus savoir oĂč donner de la faire tourner cette impressionnante usine Ă  faire rĂȘver, les Ă©quipes du parc sont Ă  pied d’oeuvre en coulisse. Pendant plusieurs mois, les Ă©quipes de ce documentaire ont suivi les 300 employĂ©s et les 1000 saisonniers qui s’activent dans l’ allez notamment dĂ©couvrir, Vincent, le manager des attractions, dont la hantise est qu’une attraction tombe en panne. Ou bien encore Kevin, le directeur adjoint des spectacles qui s’apprĂȘte Ă  relancer un des spectacles phares du parc. Dans les restaurants aussi, tout le monde est sur le pont. Sous la direction de David, les restaurants du Parc Asterix doivent satisfaire la faim de plus de 3000 coups de stress, bugs en sĂ©rie et business Ă  gogo, dĂ©couvrez les coulisses de l’un des plus grands parcs europĂ©ens dans ce troisiĂšme Ă©pisode inĂ©dit, Ă  suivre le jeudi 21 avril dĂšs 2105 sur RMC Story.
#1jour1replay sur #RMCDĂ©couverte 4 ans dÂŽenquĂȘte pour enfin lever le voile sur ce secret qui terrifie depuis 101 ans le plus grand gouvernement RMC DĂ©couverte - 1 jour 1 replay - Ils se sont rĂ©veillĂ©s Ă  la morgue ou de leur coma et ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s morts par la mĂ©decine. Revenus de l’autre rive, ils tĂ©moignent de cette expĂ©rience indĂ©finissable » tant elle a changĂ© leur vie, quelle que soit leur nationalitĂ©, leur religion ou philosophie. PremiĂšre enquĂȘte cinĂ©matographique sur l’au delĂ , pendant 2 ans, un journaliste est parti Ă  la rencontre de celles et de ceux qui disent avoir vĂ©cu l’expĂ©rience de l’au-delĂ . Chaque annĂ©e, dans le monde, des millions de personnes vivent des expĂ©riences de mort imminente Ă  la suite d’un accident grave ou d’un arrĂȘt cardiaque. Toutes ces personnes ont Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es mortes par la science mais sont revenues Ă  la vie. Que s’est-il passĂ© entre ces moments ? Pour la premiĂšre fois, le cinĂ©ma va tenter de percer le mystĂšre de la mort et celui de cette vie qui revient. Teaser Louer ou acheter le film en VOD Extrait du film RĂ©actions du public RĂ©alisateur Pierre BarnĂ©rias Date de sortie 30 octobre 2019 met le 3Ăšme secret netflixchristijan albers vermogen. Credit Solution Experts Incorporated offers quality business credit building services, which includes an easy step-by-step system designed for helping clients build their business credit effortlessly.
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Il plaça l'enveloppe dans une autre plus grande, cachetĂ©e Ă  la cire, et Ă©crivit dessus Cette enveloppe avec son contenu sera remise Ă  Son Éminence le cardinal don Manuel, Patriarche de Lisbonne, aprĂšs ma mort. Leiria, 8 dĂ©cembre 1945. JosĂ©, Ă©vĂȘque de Leiria. »Cette grande enveloppe fut ensuite placĂ©e dans un coffre de la curie car le Vatican refusa d'en devenir le troisiĂšme secret, selon la demande de Notre-Dame, devait ĂȘtre lu au monde en 1960. Cette date avait Ă©tĂ© expressĂ©ment fixĂ©e par la TrĂšs Sainte Vierge Elle-mĂȘme car Ă  cette date son contenu aurait Ă©tĂ© mieux dĂ©but de l'annĂ©e 1957, le Vatican demande Ă  la curie de Leira l'envoi photocopiĂ© de tous les Ă©crits de sƓur Lucie, ainsi que l'enveloppe conservĂ©e par Mgr. da Silva. C'est donc le 16 avril de la mĂȘme annĂ©e que le Saint-SiĂšge accuse rĂ©ception des documents demandĂ©s les photocopies, ainsi que l'original de la fameuse enveloppe cachetĂ©e contenant le troisiĂšme le Vatican qui, en 1943, avait refusĂ© de devenir le dĂ©positaire du troisiĂšme secret se dĂ©cida tout d'un coup Ă  vouloir ce document ?. En 1957, on pouvait penser que ce serait en vu de sa publication en 1960... mais aujourd'hui on se demande si ce n'aurait pas Ă©tĂ© plutĂŽt pour le faire disparaĂźtre selon l'importance de son contenu. AprĂšs la publication en 2000 d'un faux secret, le Saint-SiĂšge se refuse toujours Ă  montrer l'enveloppe et Ă  autoriser l'analyse des documents prĂ©sentĂ©s afin d'ĂŽter toute suspicion sur la valeur du dossier dont tous les papes, depuis 1960, refusĂšrent la publication. On peut penser que Jean-Paul Ier avait l'intention de le faire, mais il disparut trop tĂŽt, dans des circonstances XXIIILe 25 janvier 1959, le nouveau pape Jean XXIII annonce la convocation d'un Concile qui s'ouvrira le 11 octobre 1962 1 Ouvre une nouvelle fenetre, et le 17 aoĂ»t il prend connaissance du troisiĂšme secret et dĂšs lors on ne sait oĂč est passĂ©e cette lettre Ă©crite quelques annĂ©es plus tĂŽt par sƓur l'annĂ©e 1960 avec cette attente, pour les catholiques du monde entier, de connaĂźtre le message du Ciel ; mais le 8 fĂ©vrier, l'agence de presse annonce le communiquĂ© suivant qui tombe comme une bombe ! CitĂ© du Vatican Il est probable que le "secret de Fatima" ne sera jamais rendu public ». Que contient donc ce texte pour que le Vatican dĂ©cide de ne jamais » le rendre public !?!.Face Ă  cette stupĂ©fiante dĂ©cision, l'Ă©vĂȘque de Leiria s'adresse courageusement Ă  tous les Ă©vĂȘques du monde, sans demander l'avis du pape. Il envoie donc un courrier dans lequel il demande d'organiser une nuit de priĂšre Ă  Fatima-ville, les 12 et 13 octobre 1960 afin d'obliger le Vatican Ă  Ă©couter les ordres de la Sainte Vierge Texte intĂ©gral de cette lettre.Le 12 octobre, 500 000 pĂšlerins venus du monde entier, participeront Ă  cette nuit de priĂšres ; mais le pape ne tiendra aucun compte et continua Ă  mĂ©priser la demande de Notre-Dame d'une part, et les catholiques eux-mĂȘmes par la mĂȘme dĂšs ce moment lĂ  que, peu Ă  peu, les modernistes purs et durs, les gens d'Ă©glises plus ou moins francs-maçons plutĂŽt plus que moins, entreront en masse dans les hautes sphĂšres de la hiĂ©rarchie vaticane !.Le 3 juin 1963, le pape Jean XXIII meurt et Paul VI lui succĂšde. Il se fait communiquer le texte du troisiĂšme secret, mais comme son prĂ©dĂ©cesseur il n'en tint aucun compte. Lors du Concile Vatican II, les prĂ©lats refusĂšrent mĂȘme de dĂ©finir la mĂ©diation universelle de la Vierge Marie, MĂšre de Dieu et supprimĂšrent plusieurs fĂȘtes de la Vierge dans le nouveau calendrier liturgique, rĂ©duisant le culte au strict minimum suppression du Saint Nom de Marie, de Notre-Dame de la Merci, des Sept-Douleurs de la Bienheureuse Vierge Marie ; la Visitation a Ă©tĂ© placĂ©e le 31 mai, Ă  la place de Marie Reine, tandis que la fĂȘte de "Marie MĂ©diatrice de toutes grĂąces", cĂ©lĂ©brĂ©e autrefois ce mĂȘme jour, a disparu dĂ©finitivement du missel. Le nouvel Ordo ne fait qu'une simple mĂ©moire facultative de la fĂȘte du CƓur ImmaculĂ© de Marie le samedi aprĂšs le deuxiĂšme Dimanche aprĂšs la PentecĂŽte. Cette fĂȘte est donc sans office et messe propres, et elle passe aprĂšs la fĂ©rie, aprĂšs les fĂȘtes ordinaires des saints et les mĂ©moires obligatoires. Cette mĂ©moire facultative est donc omise dĂšs qu'il y a une autre mĂ©moire en concurrence. Dans les textes votĂ©s lors des sessions dudit concile, n'apparaĂźtront jamais les mots CƓur ImmaculĂ© de Marie », SacrĂ©-CƓur », rosaire », chapelet », corĂ©demptrice » et mĂ©diatrice ». Bref, l'esprit de satan s'infiltrait dans l'Ă©glise, lui faisant perdre le culte de Marie et de JĂ©sus pour lui ouvrir une nouvelle Ăšre celle du culte de l'homme, nouveau et seul dieu dans l'esprit inavouĂ© de ce sinistre concile !.Basilique de FatimaPaul VI se rend Ă  Fatima le 13 mai 1967. On aurait naĂŻvement pensĂ© qu'il rĂ©vĂ©lerait au monde ce qui aurait dĂ» ĂȘtre fait 7 ans plus tĂŽt ; mais dĂ©ception, il ne fit rien !.ArrivĂ©e Ă  l'aĂ©roport portugais vers 9h30, le pape se rendit en Rolls-Royce on ne se refuse rien...! Ă  la Cova da Iria. Il dit la messe moderniste qui se fait depuis Vatican II et Ă  la fin de la cĂ©lĂ©bration, la voyante lui fut prĂ©sentĂ©e. SƓur Lucie lui implora Ă  genoux, Ă  plusieurs reprises, un entretien seule Ă  seul, mais — selon le tĂ©moignage du PĂšre Almeida — le pape refusa en ces termes Voyez, ce n'est pas le moment ; et puis si vous voulez me communiquer quelque chose, dites-le Ă  votre Ă©vĂȘque de Leiria ; c'est lui qui me le communiquera. Soyez bien obĂ©issante Ă  votre Ă©vĂȘque ». On ne peut traiter une personne avec plus de mĂ©pris !... La voyante se retira donc. TrĂšs attristĂ©e, elle pleura. Elle qui connaĂźt le troisiĂšme secret, sans doute avait-elle de bonnes raisons d'ĂȘtre triste !...Pourtant, le pape Paul VI accorda une sĂ©rie d'audiences Ă  l'Ă©piscopat portugais, au corps diplomatique, Ă  un groupe de chrĂ©tiens non catholiques, mais non Ă  sƓur Lucie. Pourquoi ?Lors de son voyage, il refusa de se rendre Ă  la chapelle des Apparitions situĂ©e sur l'esplanade mĂȘme. Pourquoi ?Tout n'Ă©tait que discours Ă  la gloire et au culte de l'homme ; comme dans ces paroles lors de son homĂ©lie Hommes, rendez-vous dignes du don divin de la Paix ; Hommes, soyez des hommes ; Hommes, soyez bons, sages, ouverts Ă  la considĂ©ration du bien gĂ©nĂ©ral du monde ; Hommes, soyez magnanimes ; Hommes, sachez voir votre prestige et votre intĂ©rĂȘt, non comme Ă©tant contraires, mais comme Ă©tant solidaires avec le prestige et l'intĂ©rĂȘt d'autrui. Hommes, pensez aux projets de commun bien-ĂȘtre ; Hommes, recommencez Ă  vous approcher les uns des autres avec la volontĂ© de construire un monde nouveau le monde des hommes vrais ».Quelques mois plus tard, sƓur Lucie remit une lettre Ă  l'Ă©vĂȘque de Leiria qui devait se rendre Ă  Rome pour un pĂšlerinage. Le 27 septembre 1967, l'Ă©vĂȘque remettait donc ladite lettre au pape, qui n'en donna aucune suite, ni verbale, ni Ă©crite... l'a t-il au moins lu ? On ne le sait... ! Quoi qu'il en soit, de 1967 Ă  1978 Notre-Dame de Fatima est complĂštement oubliĂ©e au Vatican !... Personne, derriĂšre les murs de cette citĂ©e ne parlera plus de la Vierge du Paul I er Le 26 aoĂ»t 1978, le cardinal Luciani devint Pape et prend le nom de Jean-Paul Ier. On sait que Mgr. Lugiani, patriarche de Venise, a vu sƓur Lucie Ă  Fatima. Selon le livre El diario secreto de Juan Pablo I », Ă©d. Planeta, 1990 "Le journal secret de Jean-Paul I" l'auteur, Ricardo de la Cieva y de Hoces, raconte sous forme de fiction littĂ©raire et d'une maniĂšre romancĂ©e, les faits suivants Dans son journal secret le pape Ă©crivit le 21 septembre 1978, huit jours avant son martyr Le 11 juillet 1977, don Diego Lorenzi m'accompagnait Ă  la concĂ©lĂ©bration dans l'Ă©glise des carmĂ©lites de Coimbra. SƓur Lucie, qui vivait dans le couvent, demanda Ă  me voir. J'acceptais avec quelques dĂ©fiances. Ces choses me causent une certaine Ă©tait une petite religieuse vive et communicative qui m'entretint deux longues heures alors que j'avais prĂ©vu quelques minutes pour la bĂ©nir et puis m'en aller. Elles me passĂšrent comme un ne parla pas des Apparitions, ni du fameux Secret, mais d'une prĂ©occupation qui lui tourmentait l'Ăąme Ă  propos de la dĂ©gradation du clergĂ© et de la foi des fidĂšles. Elle resta alors comme assoupie et quelques moments de silence passĂšrent. Elle me parlait avec les yeux baissĂ©s, mais soudain elle me regarda fixement pendant quelques secondes Quant Ă  vous monsieur le patriarche, me dit-elle avec des paroles qui manifestement n'Ă©taient pas les siennes, la couronne du Christ et les jours du Christ. » Elle retomba dans le silence pendant que je me taisais trĂšs lors je n'ai pas cessĂ© de penser Ă  cela une seule nuit. La couronne du Christ, quelque chose me le dit Ă  l'intĂ©rieur de moi-mĂȘme, est peut-ĂȘtre ce que j'appelle "oppression" les jours du Christ seront mes jours, mes semaines, mes annĂ©es... je ne sais pas. Aujourd'hui est le 25 Ăšme jour de mon pontificat. Les annĂ©es du Christ on Ă©tĂ© 33... Je ne sais pas ! »L'hebdomadaire Gente Veneta datĂ© du 23 juillet 1977 voir aussi le bulletin de la CRC n° 325, septembre 1996, dans lequel fut publiĂ© l'article du Cardinal Luciani sur sa rencontre avec sƓur Lucie, ne parle pas de la confidence ci-dessus. Toutefois, Ă  en croire Ricardo de la Cieva y de Hoces, lors de cet entretien, la religieuse lui avait prĂ©dit la Couronne du Christ », c'est-Ă -dire la couronne du martyr, et les jours du Christ » qui ont Ă©tĂ© les 33 jours de son bref pontificat. La Couronne du Christ et les jours du Christ », cette phrase ne cessa d'envahir la pensĂ©e de Mgr. Lugiani, surtout Ă  partir du 26 aoĂ»t 1978 oĂč il fut Ă©lu Pape. Il confia alors Ă  un thĂ©ologien ami, don Germano Pattaro Ce que sƓur Lucie m'a dit au mois de juillet 1977 m'Ă©tait devenu un poids sur le cƓur. Cette pensĂ©e Ă©tait trop embarrassante, trop contraire Ă  tout mon ĂȘtre. Ce n'Ă©tait pas croyable, et pourtant la prĂ©vision de sƓur Lucie s'est avĂ©rĂ©e. Je suis Pape. Si je vis, je retournerai Ă  Fatima pour consacrer le monde et particuliĂšrement les peuples de la Russie Ă  la Sainte Vierge, selon les indications que Celle-ci a donnĂ©es Ă  sƓur Lucie ».Son trĂšs bref pontificat de 33 jours ne lui a pas permis de dĂ©voiler au monde [l'authentique] dernier message de Notre-Dame de Fatima, mais quelques confidences de gens trĂšs bien placĂ©s permettent de penser qu'il en avait l'intention. Voulait-il en outre chasser les prĂ©lats francs-maçons du Vatican ? Tout restaurer dans le Christ ? On ne le sait au juste, mais pour l'en empĂȘcher, il aurait Ă©tĂ© assassinĂ© par empoisonnement !.Puis, le 16 octobre 1978, Jean Paul II lui succĂšde et annonce tout de suite la couleur il ne divulguera pas l'ultime secret, mais continuera l'ouverture prĂŽnĂ©e par le concile Vatican l'attentat du 13 mai 1981 64 ans, jour pour jour, aprĂšs la premiĂšre apparition de Notre-Dame, Ă  Fatima, place st. Pierre Ă  Rome, le pape se rend Ă  Fatima les 12 et 13 mai de l'annĂ©e suivante. Il rencontre sƓur Lucie et lui accorde un Paul IILa voyante lui parla du troisiĂšme secret, de sa divulgation voulue par Dieu, et le questionna sur le procĂšs de bĂ©atification de François et de Jacinthe. Sur le premier point, Jean-Paul II dit Il n'est ni nĂ©cessaire ni prudent de rĂ©vĂ©ler maintenant le contenu du secret » ; quant Ă  la ConsĂ©cration de la Russie, en communion avec tous les Ă©vĂȘques du monde, il ne la fera pas !. Sur le second point, il ne promit rien Priez, ma fille, pour que cela se rĂ©alise durant votre vie et durant la mienne », lui a t-il de ce voyage Ă  Fatima, comme ce fut le cas lors du pĂšlerinage de Paul VI quelques annĂ©es auparavant, rien ne serait fait pour rĂ©pondre aux demandes de la TrĂšs Sainte Vierge ; et s'il Ă©tait besoin encore d'offenser d'avantage Notre MĂšre du ciel, il mentionna publiquement dans une prĂ©diction, la priĂšre de Notre-Dame en ces termes Ô JĂ©sus, c'est par amour pour Vous, pour la conversion des pĂ©cheurs, et en rĂ©paration des pĂ©chĂ©s ». Jusqu'Ă  preuve du contraire, cette priĂšre se termine ainsi ... commis contre le CƓur ImmaculĂ© de Marie ». Hors, il ne mentionna pas cette fin de phrase. DĂ©tail direz-vous ? La religion new look instaurĂ©e par Vatican II peut bien Ă©videment se passer de ce dĂ©tail et de beaucoup d'autres d'ailleurs... !Au soir du 13 mai, Jean-Paul II n'avait pas accompli la demande de ans plus tard, il se rend de nouveau Ă  Fatima. Il y rencontra seul Ă  seule sƓur Lucie pendant 22 minutes, mais aucune information ne filtra de cet entretien. D'aprĂšs les comportements de Jean-Paul II et de la voyante, avant et aprĂšs l'entretien ; il semble bien que le Vatican ne dĂ©voilera jamais le dernier message que la Sainte Vierge fit connaĂźtre Ă  Lucie en 1917, pas plus qu'il ne consacrera la Russie au CƓur ImmaculĂ© de Marie, en communion avec tous les Ă©vĂȘques du le 13 mai 2000 au Portugal, Ă  l'occasion de la bĂ©atification de Jacinta et Francisco Marto, le pape Jean-Paul II chargea le cardinal Angelo Sodano de lire un communiquĂ© de la plus haute importance qui, selon le Vatican, semble concerner ce qu'on appelle 'la troisiĂšme partie' du secret de Fatima ». Cet acte fut officialisĂ© le 26 juin 2000 par la publication d'un document de la CongrĂ©gation pour la doctrine de la foi, prĂ©sentĂ© par le cardinal Ratzinger au cours d'une confĂ©rence de presse. L'analyse approfondie du document prouve en fait que le Saint-SiĂšge a dĂ©livrĂ© au monde un FAUX SECRET !..Chronologie du troisieme Secret1941 ● Juillet-aoĂ»t En rĂ©digeant son 3Ăšme MÉMOIRE, sƓur Lucie mentionne pour la premiĂšre fois la division du Secret de Fatima en trois parties distinctes Le Secret comprend trois choses distinctes, Ă©crit-elle, et j'en dĂ©voilerai deux. »● 7 octobre Au chanoine Galamba qui lui demande de rĂ©diger le Secret, sƓur Lucie rĂ©pond qu’elle n’en a pas encore reçu la permission du Ciel.● Octobre-dĂ©cembre Dans le 4Ăšme MÉMOIRE, souur Lucie Ă©crit la premiĂšre phrase du Secret Em Portugal se conservarĂĄ sempre o dogma da fĂ© », qu’elle fait suivre d’un etc. ».1943 ● Juin Une pleurĂ©sie frappe sƓur Lucie et fait craindre au chanoine Galamba et Ă  Mgr da Silva qu’elle ne disparaisse avant d’avoir rĂ©vĂ©lĂ© l’ultime Secret.● ÉtĂ© Une entrevue mĂ©morable Ă  Valença do Minho Le chanoine Galamba suggĂšre Ă  Mgr. da Silva de demander Ă  sƓur Lucie d'Ă©crire dĂšs maintenant le texte du troisiĂšme Secret, puis qu'elle le place dans une enveloppe cachetĂ©e Ă  la cire.● 15 septembre À Tuy, Mgr da Silva demande Ă  la voyante de rĂ©diger le Secret.● Mi-octobre Mgr da Silva lui donne l’ordre formel d’en Ă©crire le texte. sƓur Lucie ressentit alors, pendant presque trois mois, une mystĂšrieuse et terrible ● 2 janvier À l’infirmerie de Tuy, la TSV apparaĂźt Ă  sƓur Lucie, la rĂ©conforte et lui confirme que c’est bien la volontĂ© de Dieu qu’elle Ă©crive les paroles de l’ultime Secret● 9 janvier Elle avertit Mgr da Silva que le Secret est rĂ©digĂ©.● Printemps Elle confie Ă  son directeur son dĂ©sir de s’entretenir avec le Pape Pie XII.● Mai le pĂšre belge jĂ©suite Edouard Dhanis, publie une thĂšse qui met en doute l'authenticitĂ© du secret du 13 juillet 1917.● 17 juin L’enveloppe contenant le Secret est remise Ă  Mgr da Silva, qui refuse de l’ouvrir.● Mgr da Silva propose au Saint-Office de transmettre le Secret Ă  Rome qui ● 8 dĂ©cembre Mgr da Silva insĂšre l’enveloppe de sƓur Lucie dans une autre enveloppe, cachetĂ©e Ă©galement Ă  la cire, prĂ©cisant qu’aprĂšs sa mort le Secret devra ĂȘtre transmis au cardinal Cerejeira, patriarche de ● Jusqu’en 1960 De nombreux tĂ©moignages affirment que le Secret devra ĂȘtre lu au monde en 1960, parce que la sainte Vierge le veut ainsi.● Mai Elle se rend Ă  FĂĄtima. Il est question qu’elle aille Ă  Rome pour faire connaĂźtre le Secret au ● 2 septembre Le P. Schweigl l’interroge notamment sur le ● Mai Le cardinal Ottaviani s’entretient avec elle et l’interroge sur le ● Fin 1956 - dĂ©but 1957 Le Saint-Office rĂ©clame une copie de tous ses Ă©crits ainsi que le manuscrit du Secret que Mgr da Silva n’a pas voulu ● Mi-mars Mgr VenĂŁncio porte au nonce apostolique Ă  Lisbonne l’enveloppe scellĂ©e contenant le Secret.● 16 avril L’enveloppe parvient au Vatican. Elle fut sans doute placĂ©e presque aussitĂŽt par le Pape Pie XII dans son bureau personnel, dans un petit coffre portant la mention "Secretum Sancti Officii".● 14 mai MĂšre Pascalina confie Ă  Robert Serrou que le Secret se trouve dans l’appartement du Saint-PĂšre, dans le coffret des secrets du Saint-Office ».● 4 dĂ©cembre Mort de Mgr da Silva.● 26 dĂ©cembre Elle dit au PĂšre Fuentes au sujet du Secret Seuls le Saint-PĂšre et Mgr l’évĂȘque de FĂĄtima pourraient le savoir, mais ils ne l’ont pas voulu ».1958 ● 9 octobre Pie XII meurt sans avoir lu le Secret.● Le PĂšre Fuentes publie son entrevue avec Lucie. On la lit partout sans que son authenticitĂ© soit mise en ● 2 juillet Un rapport anonyme Ă©manant de la chancellerie Ă©pis-copale de CoĂŻmbre dĂ©nonce l’entrevue Lucie / Fuentes comme Ă©tant entachĂ©e de fraude. À ce jour, aucun officiel n’a pris ce rapport Ă  son compte.● 25 janvier Jean XXIII annonce la convocation du IIĂšme Concile du Vatican.● 17 aoĂ»t Jean XXIII, Ă  Castelgandolfo, reçoit l’enveloppe du 3e Secret et le lit dans les jours suivants. Il prend la dĂ©cision de ne pas publier le texte, alors que la Vierge Marie voulait cette publication en 1960 ; mais rien n'est encore annoncĂ©.● Le monde catholique reste donc dans l'attente unanime et anxieuse de la divulgation du ● FĂ©vrier ? Jean XXIII fait lire le Secret au cardinal Ottaviani.● 8 fĂ©vrier En dĂ©pit du dĂ©sir exprĂšs de la TrĂšs Sainte Vierge, des promesses rĂ©pĂ©tĂ©es de l’évĂȘque de FĂĄtima et du Patriarche de Lisbonne, un simple communiquĂ© de l’agence de presse portugaise annonce Le Vatican fait savoir que le Secret ne sera pas divulguĂ©.● 24 fĂ©vrier Jean XXIII jete publiquement la plus infamante suspicion sur la crĂ©dibilitĂ© du tĂ©moignage de sƓur Lucie et sur l'ensemble du Message de Fatima. Selon Mgr. Capovilla, Jean XXIII aurait demandĂ© conseil Ă  plusieurs prĂ©lats de la Curie, mais le cardinal Cerejeira dĂ©clare J'affirme catĂ©goriquement que je n'ai pas Ă©tĂ© consultĂ©. »● 17 mai Mgr VenĂŁncio adresse une lettre aux Ă©vĂȘques du monde entier.● Mai-juin Jean XXIII reçoit Mgr VenĂŁncio.● 18 juin Un article mensonger du P. Caprile, sj, dans Civilta cattolica.● Septembre On espĂšre Ă  FĂĄtima un geste de Jean XXIII Ă  l’occasion du 13 octobre.● 13 octobre JournĂ©e mondiale de priĂšre et de pĂ©nitence, Ă  l'initiative de Mgr. Venancio. Le Vatican fit la sourde oreille. Rien ne fut fait.● SƓur Lucie est officiellement bĂąillonnĂ©e en ce qui a trait au ● Le PĂšre Fuentes, sur la foi du rapport anonyme de CoĂŻmbre, est dĂ©mis de ses fonctions de postulateur de la Cause de bĂ©atification de François et de ● 3 juin Jean XXIII meurt sans avoir fait de dĂ©claration publique au sujet du Secret.● ÉtĂ© Paul VI, peu aprĂšs son Ă©lection [21 juin], rĂ©clame le texte du Secret.● 15 octobre La revue allemande Neues Europa publie une fausse version du ● Le PĂšre Alonso est nommĂ© archiviste de FĂĄtima et se dit d’accord avec le rapport anonyme de CoĂŻmbre concernant le PĂšre Fuentes.● 13 mai Le cardinal Cento, lĂ©gat de Paul VI, prĂ©sente la Rose d’Or Ă  NDF lui confiant l’Église entiĂšre. Dans son homĂ©lie, il rĂ©sume en deux mots le message de FĂĄtima PriĂšre et pĂ©nitence !.1966 ● 15 novembre Le nouveau Droit canonique permet Ă  quiconque dans l’Église de parler ouvertement des apparitions sans qu’il soit nĂ©cessaire d’obtenir un imprimatur, mais sƓur Lucie pour en parler doit avoir la permission directe du ● 11 fĂ©vrier DĂ©claration du cardinal Ottaviani concernant le Secret.● 13 mai D’aprĂšs un expert de FĂĄtima, elle aurait insistĂ© en vain auprĂšs de Paul VI pour qu’il divulgue le ● AprĂšs dix annĂ©es d’étude des documents, le P. Alonso reconnaĂźt que l’entrevue du P. Fuentes, en 1957, rapportait bien les vues de sƓur ● 7 juillet Le cardinal Ottaviani rĂ©pond Ă  trois questions Ă  propos du ● Novembre ProblĂ©matiques dĂ©clarations de Jean-Paul II Ă  Fulda Allemagne.1981 ● 13 septembre L’évĂȘque de FĂĄtima se refuse Ă  dire quoique ce soit du contenu du Secret ; il dĂ©ment les faux secrets s’inspirant du texte de Neues Europa, et prĂ©cise qu’il avait consultĂ© sƓur Lucie Ă  ce sujet.● 12 dĂ©cembre Le P. Alonso meurt, laissant 14 volumes inĂ©dits de documentation sur FĂĄtima. Ses articles et opuscules expriment sa pensĂ©e, surtout concernant le 3Ăšme Secret il s’agirait de la crise de la foi et de la responsabilitĂ© de la HiĂ©rarchie Ă  cet ● Jean-Paul II, avant son pĂšlerinage du 13 mai Ă  FĂĄtima, consulte un prĂȘtre portugais de la Curie et se fait traduire le Secret selon les nuances de la langue.● Mai SƓur Lucie aurait dit au cardinal Oddi que de son entretien avec le Pape avait rĂ©sultĂ© la dĂ©cision de Jean-Paul II de ne pas rĂ©vĂ©ler le Secret, de peur qu’il soit mal interprĂ©tĂ©. ND voulait pourtant qu’il fut divulguĂ© en ● 10 septembre L’évĂȘque de FĂĄtima dĂ©clare Ă  Vienne que le contenu du 3Ăšme Secret ne concerne que notre foi, la perte de la foi.● Octobre 1984 - juin 1985 Variations du card. Ratzinger au sujet du ● FĂ©vrier Le P. Messias Dias Coelho relaie la dĂ©claration de l’évĂȘque de FĂĄtima Ă  propos du ● 20 janvier Mgr do Amaral, contraint ?, rĂ©tracte ses propos sur le contenu du Secret. Ceux qui savent la vĂ©ritĂ© ne doivent donc pas la faire connaĂźtre ou la laisser deviner
● Juin FrĂšre Paul Leonard signe l’article The Plot to Silence Our Lady, in The Fatima Crusader.● 14-19 septembre Laurentin fait allusion au symposium de FĂĄtima Ă  l’Ɠuvre monumentale du frĂšre Michel mais pour stigmatiser la secte fatimiste.● Le tĂ©moignage du cardinal Oddi sur le Secret et Jean XXIII confirme le fait que Jean XXIII a lu ce document en 1960 et qu’il le scella, parce qu’il n’aimait pas les prophĂštes de malheurs ».● Laurentin Ă©dulcore la thĂšse du P. Alonso, publiĂ©e dĂšs 1976, et de nouveau en 1981. L’annonce des dĂ©ficiences de la hiĂ©rarchie et des papes eux-mĂȘmes explique ● Avril Fr. Leonard prĂ©cise son prĂ©cĂ©dent article par The [USA] Blue Army Leadership Has Followed a Deliberate Policy of Falsifying the FĂĄtima Message oĂč il Ă©vente le faux du magazine Soul 1982 et la dĂ©sinformation subsĂ©quente concernant la consĂ©cration que ND a demandĂ©e.● Le Messagem de FĂĄtima rapporte plus vraisemblablement que, d’aprĂšs le cardinal [Oddi], Jean-Paul II avait passĂ© pratiquement les vingt minutes de l’entretien du 13 mai 1982 Ă  tenter de convaincre Lucie qu’il n’était pas nĂ©cessaire, ni prudent de divulguer maintenant le contenu du Secret, vu que le monde ne le comprendrait ● Le cardinal Édouard Gagnon gronde FrĂšre Nicholas Gruner pour avoir publiĂ© le rapport de l’AbbĂ© Pierre Caillon. Le cardinal admet avoir parlĂ© Ă  l’AbbĂ© Caillon, et dit que ce rapport n’était pas pour ● FĂ©vrier Mgr Luciano Guerra Ă©crit dans Voz da FĂĄtima que tout est liĂ© au secret de FĂĄtima, dont l’étendue nous semble atteindre les dimensions de la planĂšte.● Le Secret, selon le P. Freire, ne concernerait que le Portugal. Cette rĂ©action ne viserait pas tant Ă  contrer des esprits dĂ©sĂ©quilibrĂ©s [de la secte fatimiste !] qu’à faire barrage Ă  la thĂšse du P. Alonso, gĂȘnante pour Rome.● Le cardinal Seper pousse le P. Martins, sj, Ă  se rallier finalement Ă  la thĂšse Freire.● Novembre Fr. Gruner lance une campagne mondiale demandant la libĂ©ration de sƓur Lucie, et encourageant le Saint-PĂšre Ă  divulguer le Secret.● Le cardinal Oddi La consĂ©cration de la Russie n’a pas encore Ă©tĂ© effectuĂ©e ; il ne sera possible d’exĂ©cuter la demande de Notre-Dame qu’aprĂšs la rĂ©vĂ©lation du ● AoĂ»t-septembre RenĂ© Laurentin annule pratiquement la thĂšse du PĂšre Alonso, reprise par le frĂšre Michel, en soutenant que le Secret ne vise qu’une Ă©poque rĂ©volue 1960 Ă  1980. Il pousse l'audace jusqu'Ă  publier dans ChrĂ©tiens-Magazine un article intitulĂ© Le troisiĂšme secret de Fatima est enfin rĂ©vĂ©lĂ© », dans le but d'enterrer dĂ©finitivement ce ● 13 mai Jean-Paul II charge le cardinal Sodano de faire une annonce sur la troisiĂšme partie du Secret et charge la CongrĂ©gation pour la doctrine de la foi de rendre public le texte officiel.● 15 juin Report au 26 juin de la confĂ©rence de presse sur le troisiĂšme Secret.● 19 juin Pour enlever toute crĂ©dibilitĂ© au vrai » troisiĂšme Secret, le cardinal Ratzinger n'hĂ©site pas Ă  traiter sƓur Lucie d'affabulatrice dans un interview au quotidien La Repubblica »● 26 juin PrĂ©sentation Ă  la presse du Message de Fatima » dont l'authenticitĂ© semble pour le moins trĂšs douteux. Beaucoup parlent dĂ©jĂ  d'un vrai-faux » secret ! manaele GĂ©niePays Localisation Entre Ciel et TerreSujet Re le 3 secret de fatima 1422 Les hommes d'Ă©glise mettent beaucoup d'Ă©nergie Ă  sauvegarder leur statut il est bien connu que l'ignorance du peuple les sert plus que le savoirje n'ai pas du tout foi en la religion des hommes, elle est interprĂ©tĂ©e en fonction des intĂ©rĂȘts de chacun, seul compte pour moi ce que me dicte mon coeur le 3 secret de fatima Page 1 sur 1 Sujets similaires» le 3 secret de fatima» le secret de fatima» fatima et ovni» la prophĂ©tie de Fatima» Le secretPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumÂme et Conscience le Monde du Paranormal Vos ExpĂ©riences Messages venant de l'au delĂ Sauter vers
Synopsis- Fatima et le troisiĂšme secret Le 13 octobre 1917, Ă  Fatima (Portugal), un secret aurait Ă©tĂ© confiĂ© par la Vierge Ă  3 enfants. Quatre ans d'enquĂȘte ont permis de lever le voile sur un secret qui terrifie le Vatican depuis un siĂšcle. Prochaines diffusions - Fatima et le troisiĂšme secret Dimanche 06 FĂ©vrier - 06h00. Offre Canal+. DĂ©couvrez la nouvelle SĂ©rie LimitĂ©e CANAL+

Samedi prochain, 6 juin 2020 1er samedi du mois MĂ©ditationproposĂ©e 5e mystĂšre glorieux Le couronnement de la TrĂšs Sainte Vierge au Ciel Version internet, cliquez ICI. Version PDF, cliquez ICI. Offrir ce 1er samedipour rĂ©parer 
 les offenses de ceux qui cherchent publiquement Ă  inculquer dans le cƓur des enfants l’indiffĂ©rence, le mĂ©pris ou la haine Ă  l’égard de Notre-Dame Lettre de liaison n° 108 4 juin 2020 Chers amis, Le secret confiĂ© par Notre-Dame le 13 juillet 1917 Ă  Fatima comprend trois points. Les deux premiers ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© largement commentĂ©s dans les prĂ©cĂ©dentes lettres de liaison. Et la lettre de liaison n° 103 a rappelĂ© comment ils avaient Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s. Mais il n’est pas possible d’en rester lĂ  pour bien comprendre le message de Fatima, il est nĂ©cessaire d’étudier Ă©galement le troisiĂšme point. Car que ce soit les paroles prononcĂ©es par Notre-Dame ou les visions montrĂ©es aux petits voyants, tous ces Ă©lĂ©ments sont importants. Il n’est pas possible d’en mettre ne serait-ce qu’un seul de cĂŽtĂ© sous prĂ©texte qu’il serait difficile Ă  comprendre ou au cƓur d’une polĂ©mique. Et quand bien mĂȘme ce serait le cas, cet aspect aussi est sĂ»rement permis par la Sainte Vierge pour nous signifier quelque le troisiĂšme point du secret fait toujours couler beaucoup d’encre. Pour tenter d’y voir un peu plus clair, il faut auparavant bien connaĂźtre son histoire. La mise par Ă©crit du secret L’histoire du secret de Fatima commence le 13 juillet 1917, date Ă  laquelle la Sainte Vierge le confia aux trois petits voyants. Si Lucie ne cacha pas qu’ils avaient reçu un secret, jamais aucun des trois enfants n’en dĂ©voila le moindre Ă©lĂ©ment, mĂȘme lorsque Artur de Olivera Santos, l’administrateur du canton de Vila Nova de Ourem, les menaça de les faire frire dans un chaudron d’huile bouillante. AprĂšs la mort de François le 4 avril 1919, puis de Jacinthe le 20 fĂ©vrier 1920, Lucie resta la seule Ă  le connaĂźtre et Ă  pouvoir le rĂ©vĂ©ler. Avec l’autorisation du Ciel, elle commença Ă  en dĂ©voiler certains Ă©lĂ©ments Ă  partir de 1925, notamment la communion rĂ©paratrice des premiers samedis du mois et la consĂ©cration de la Russie au CƓur ImmaculĂ© de Marie. Mais ni la commission d’enquĂȘte, ni ses confesseurs de l’époque ne souhaitĂšrent en savoir plus que ce que Lucie leur confia spontanĂ©ment. voir lettre de liaison n° 103 Entre 1935 et 1941, Ă  la demande de Mgr da Silva, sƓur Lucie rĂ©digea quatre mĂ©moires. Dans les deux premiers, elle reste trĂšs Ă©vasive sur la question du secret elle en prĂ©sente certains Ă©lĂ©ments l’enfer, le Saint-PĂšre, 
 mais sans dire qu’ils viennent du secret. Ce n’est que dans le troisiĂšme, rĂ©digĂ© en aoĂ»t 1941, que, pour la premiĂšre fois, elle rĂ©vĂšle une grande partie du secret sur les trois points qu’il contient, elle en rĂ©vĂšle deux la vision de l’enfer et la dĂ©votion au CƓur ImmaculĂ© de Marie. Un mois plus tard, trĂšs frappĂ© par le contenu de ce mĂ©moire, Mgr da Silva lui demanda un rĂ©cit complet des apparitions. Lucie lui envoya donc un quatriĂšme mĂ©moire dans lequel se trouve Ă©galement le secret du 13 juillet mais toujours amputĂ© du troisiĂšme point. Par rapport Ă  la rĂ©daction prĂ©cĂ©dente, Lucie n’ajouta que quelques mots Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. Ceci ne le dites Ă  personne. À François, oui vous pouvez le dire. » Dans la prĂ©sentation du dossier publiĂ© le 26 juin 2000 par le Vatican pour diffuser le secret, prĂ©sentation signĂ©e de Mgr Bertone, il est affirmĂ© que la premiĂšre phrase ajoutĂ©e Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. » est une simple annotation. Cette affirmation est irrecevable, car dans le passage concernĂ©, rien n’indique qu’il s’agit d’une annotation. En gĂ©nĂ©ral, une note est placĂ©e aprĂšs le texte lui-mĂȘme, ou Ă©ventuellement entre parenthĂšses. Or cette phrase est dans le corps du paragraphe. Voici une reproduction du passage concernĂ© De mĂȘme, il n'y a pas de retour Ă  la ligne ni avant la partie ajoutĂ©e, ni aprĂšs le "etc." alors que, dans ses Ă©crits, sƓur Lucie utilise frĂ©quemment le retour Ă  la ligne la soi-disant "annotation" se situerait donc entre deux phrases de la Sainte il n’y a d’annotation nulle part ailleurs dans les quatre mĂ©moires si la phrase sur le Portugal en Ă©tait une, ce serait la seule exception dans prĂšs de deux cent pages manuscrites. La façon dont sƓur Lucie a placĂ© cette phrase dans le quatriĂšme mĂ©moire exclut donc complĂštement qu’il puisse s’agir d’une simple annotation. La rĂ©daction du troisiĂšme point En juin 1943, sƓur Lucie contracta une pleurĂ©sie. Mgr da Silva s’inquiĂ©ta beaucoup de ce que cette maladie pourrait l’emporter avant qu’elle ait mis l’intĂ©gralitĂ© du secret par Ă©crit. C’est pourquoi, le 15 septembre, il se rendit Ă  Tuy pour lui demander de le mettre par Ă©crit, mais sans lui donner un ordre formel, en prĂ©cisant que ce n’était pas pour le diffuser mais simplement pour en avoir un exemplaire, au cas oĂč. Cette demande plongea sƓur Lucie dans un embarras terrible. Dans La vĂ©ritĂ© sur le secret de Fatima, Ă©dition TĂ©qui, 1979, p. 55 le pĂšre Alonso rapporte qu’elle se plaignait en disant qu’il [le reste du secret] n’était pas nĂ©cessaire [de le dire] parce qu’elle l’avait dĂ©jĂ  dit avec clartĂ© ailleurs ». Et quelques pages plus loin p. 63, il parle d’une certaine phrase de Lucie se plaignant de ce qu’il n’était pas nĂ©cessaire de l’écrire puisque d’une certaine façon, elle l’avait dit ». Elle avait pourtant rĂ©vĂ©lĂ© les deux premiĂšres parties sans difficultĂ© particuliĂšre dĂšs que ses supĂ©rieurs le lui avaient demandĂ©. Mais, le troisiĂšme point lui posait visiblement une difficultĂ© supplĂ©mentaire. Car elle ne put se rĂ©soudre Ă  l’écrire, ni dans le troisiĂšme, ni dans le quatriĂšme mĂ©moire. Le pĂšre Alonso rapporte op. cit., p. 25 qu’elle confia un jour Il me semble que l’écrire, c’est dĂ©jĂ  en quelque façon le rĂ©vĂ©ler et je n’ai pas encore l’autorisation de Notre-Seigneur pour cela. De toute façon, comme je suis habituĂ©e Ă  voir dans les dĂ©sirs des supĂ©rieurs la volontĂ© de Dieu, je regarde l’obĂ©issance et je ne sais que faire. Je prĂ©fĂšre un ordre formel sur lequel je puisse m’appuyer devant Dieu et qui me permette de dire avec sĂ©curitĂ© Mandaram-mo, Senhor [On me l’a ordonnĂ©, Seigneur] ». Mais ces mots Se a Irma quizesse [Si la sƓur le veut] » me troublent et me laissent perplexe. Aussi dĂ©clara-t-elle Ă  l’évĂȘque de Leiria qu’elle n’obĂ©irait qu’à un ordre formel de sa la mi-octobre, la santĂ© de sƓur Lucie ne s’étant pas amĂ©liorĂ©e, Mgr da Silva lui Ă©crivit pour lui donner l’ordre formel de mettre par Ă©crit le troisiĂšme point du secret. HabituĂ©e Ă  ce que le Ciel confirme les ordres de ses supĂ©rieurs, sƓur Lucie fut tourmentĂ©e cette fois-ci de ne recevoir aucune confirmation. Elle tenta d’obĂ©ir Ă  son Ă©vĂȘque mais, pendant prĂšs de trois mois, elle en fut incapable. En dĂ©cembre, toujours dans l’incapacitĂ© de le transcrire, elle fit part de ses angoisses Ă  son confesseur Mgr Garcia y Garcia On m’a recommandĂ© d’écrire la partie du secret rĂ©vĂ©lĂ© par la TrĂšs Sainte Vierge en 1917 et que je garde cachĂ©e par ordre de Notre-Seigneur. On me demande de l’écrire soit dans les cahiers oĂč l’on m’ordonne de noter mon journal spirituel, soit sur une feuille de papier, et de le mettre sous enveloppe cachetĂ©e Ă  la cire. op. cit., p. 27 Le pĂšre Alonso prĂ©cise p. 29 que plusieurs fois, elle avait voulu obĂ©ir, qu’elle s’était assise pour Ă©crire, sans pouvoir le faire » et que ce phĂ©nomĂšne n’était pas dĂ» Ă  des causes naturelles ». Enfin le 3 janvier 1944, dans la chapelle de Tuy, lĂ  oĂč elle avait reçu tant de rĂ©vĂ©lations, la Sainte Vierge lui apparĂ»t pour lui confirmer que c’était bien la volontĂ© de Dieu que dĂ©sormais elle rĂ©vĂšle le troisiĂšme point du secret. Elle n’eut alors aucune peine Ă  le mettre par Ă©crit. Voici comment le chanoine Martins dos Reis rapporte l’évĂ©nement Avant cette apparition de la MĂšre de Dieu, Ă  l’infirmerie de Tuy [d’aprĂšs les cahiers de sƓur Lucie, ce fut Ă  la chapelle], par trois fois la voyante avait essayĂ© d’écrire le secret pour obĂ©ir Ă  l’ordre de don JosĂ© Alves Correia da Silva, mais elle n’en fut jamais capable. Ce ne fut qu’aprĂšs cette vision qu’elle put le faire sans la moindre difficultĂ©, se libĂ©rant en mĂȘme temps de la grande perplexitĂ© dans laquelle elle se trouvait en face de l’attitude divergente des deux prĂ©lats [Mgr da Silva et Mgr Garcia y Garcia]. Elle mit ensuite le secret dans une enveloppe qu’elle cacheta avec de la cire. Dans ses cahiers, elle raconte qu’ayant demandĂ© un peu de cire Ă  sa supĂ©rieure et ayant essuyĂ© un refus, elle en trouva un petit bout dans une corbeille Ă  papier et, aprĂšs avoir demandĂ© Ă  sa supĂ©rieure l’autorisation de s’en servir, elle put ainsi cacheter l’enveloppe. Le secret est remis Ă  Monseigneur da Silva Comme la rĂšgle ne l’autorisait Ă  Ă©crire que le dimanche, elle dut attendre le 9 janvier pour informer Mgr da Silva qu’elle avait enfin obĂ©i Ă  son ordre J’ai Ă©crit ce que vous m’avez demandĂ© ; Dieu a voulu m’éprouver un peu, mais finalement, c’était bien sa volontĂ© il [le texte] est cachetĂ© dans une enveloppe et celle-ci est dans les cahiers. »Mais elle ne voulut pas envoyer le texte lui-mĂȘme par la poste elle demanda Ă  Mgr da Silva d’envoyer quelqu'un chercher l’enveloppe Si votre excellence veut que je vous l’envoie, je le remets au premier porteur de confiance que vous m’enverrez ici, ou bien si vous voulez le faire chercher Ă  Valença, j’irai le porter lĂ -bas. J’ai peur de l’envoyer par la poste avec la crainte que cela se perde. » Ce ne fut qu’au mois de juin suivant que Mgr da Silva put trouver l’occasion propice. Le 17 juin, Mgr Ferreira da Silva se rendit Ă  Valença do Minho, situĂ©e prĂšs de Tuy oĂč se trouvait sƓur Lucie qui alla Ă  sa rencontre et lui remit l’enveloppe cachetĂ©e avec les cahiers qui l’accompagnaient. Le soir-mĂȘme, Mgr Ferreira remettait le prĂ©cieux colis Ă  Mgr da Silva avec des recommandations de sƓur Lucie Lorsque Monseigneur l’évĂȘque de Leiria reçoit le document cachetĂ©, il reçoit Ă©galement une communication de sƓur Lucie oĂč elle lui fait quelques suggestions par exemple qu’il le garde lui-mĂȘme et qu’aprĂšs sa mort il soit remis au cardinal Patriarche de Lisbonne. AprĂšs avoir reçu la prĂ©cieuse enveloppe des mains de Mgr Ferreira, Mgr da Silva ne voulut pas l’ouvrir pour prendre connaissance du secret. Il la plaça dans une enveloppe plus grande sur laquelle il inscrivit Cette enveloppe, avec son contenu, sera remise aprĂšs ma mort Ă  son Éminence, le cardinal Don Manuel, patriarche de le 8 dĂ©cembre 1945. Puis, il l’enferma dans son coffre. Le magazine amĂ©ricain Life diffusa quelques annĂ©es plus tard une photo montrant Mgr da Silva avec devant lui l’enveloppe sur laquelle figurait la mention prĂ©citĂ©e. Le chanoine Galamba, conseiller de Mgr da Silva et qui l’avait poussĂ© Ă  demander le secret, lui demanda plusieurs fois pourquoi il n’ouvrait pas l’enveloppe ; Ă  chaque fois celui-ci lui rĂ©pondit Ce n’est pas de mon ressort de m’en occuper. Les secrets du Ciel ne sont pas pour moi et je n’ai pas Ă  me charger de cette responsabilitĂ© ». Pourtant la lettre lui Ă©tait adressĂ©e et il aurait pu l’ouvrir. Voici l’avis du pĂšre Alonso Ă  ce sujet L’autoritĂ© indiscutable en cette matiĂšre, c’est aussi celle du chanoine Galamba 
 quand Monseigneur l’évĂȘque se refuse Ă  l’ouvrir [le secret], Lucie lui fait promettre qu’il serait ouvert dĂ©finitivement et lu au monde Ă  sa mort ou en 1960, selon ce qui se produirait d’abord. Lucie dit seulement qu’on pouvait le rĂ©vĂ©ler immĂ©diatement si l’évĂȘque l’ordonnait. Mais elle n’a pas dit qu’il devait le faire immĂ©diatement. Les dates pour en faire la rĂ©vĂ©lation furent dĂ©terminĂ©es aprĂšs un dialogue entre l’évĂȘque et Lucie. » En 1947, Ă  quelqu'un qui lui demandait pourquoi il ne voulait pas lire le secret, Mgr da Silva rĂ©pondit Non, je n’ai pas voulu le lire. Fatima est entiĂšrement l’Ɠuvre de Dieu. Je ne veux pas m’en mĂȘler. »En 1955, le cardinal Ottaviani, pro-prĂ©fet du Saint-Office, fut envoyĂ© Ă  CoĂŻmbra pour interroger sƓur Lucie sur le secret. Une dizaine d’annĂ©es plus tard, dans une confĂ©rence qu’il prononça Ă  l’AcadĂ©mie pontificale mariale de Rome, il dĂ©clara L’enveloppe qui contenait le secret de Fatima fut reçue fermĂ©e par l’évĂȘque de Leiria ; et bien que Lucie eĂ»t dit qu’il l’évĂȘque pouvait le lire, celui-ci s’y refusa voulant respecter le secret et par dĂ©fĂ©rence pour le fois, l’évĂȘque de Leiria voulut confier le document au Patriarche de Lisbonne, mais celui-ci refusa toujours de le recevoir. Le document resta donc Ă  la curie de Leiria jusqu'au moment oĂč, sur ordre de Rome, il fut remis au Nonce Apostolique Ă  Lisbonne, Monseigneur Cento, pour ĂȘtre transfĂ©rĂ© Ă  Rome. L’enveloppe y restera jusqu'en 1957. Ainsi, l’unique version du troisiĂšme point du secret, scellĂ©e sous double enveloppe, resta enfermĂ©e pendant treize ans de 1944 Ă  1957 dans le coffre de l’évĂȘque de Leiria. Dans la prochaine lettre de liaison, nous verrons comment l’enveloppe parvint au Vatican. Mais dĂšs maintenant, plusieurs questions se posent. Quel Ă©lĂ©ment a pu pousser Monseigneur da Silva Ă  ne pas ouvrir l’enveloppe alors qu’il en Ă©tait le destinataire ? Avait-il Ă©tĂ© dissuadĂ© de le faire par ce qu’il avait lu dans les cahiers l’accompagnant ? De mĂȘme, pourquoi le patriarche de Lisbonne refusa-t-il de prendre l’enveloppe chez lui ? Pour agir ainsi, les deux prĂ©lats avaient sĂ»rement une solide raison de penser que ce message serait difficile Ă  accepter, raison qui se trouve probablement dans les cahiers spirituels de sƓur Lucie qui accompagnaient l’enveloppe. Jusqu'Ă  prĂ©sent, aucun de ces cahiers n’a Ă©tĂ© divulguĂ©. Pourquoi ? Quoi qu’il en soit, il convient de retenir les points suivants SƓur Lucie eut beaucoup de mal Ă  mettre par Ă©crit le troisiĂšme point du secret alors qu’elle avait dĂ©jĂ  rĂ©vĂ©lĂ© les deux premiers. Le sujet traitĂ© est donc particuliĂšrement grave. Le secret fut mis dans une enveloppe cachetĂ©e Ă  la cire, et cette enveloppe fut remise fermĂ©e Ă  Mgr da Silva, ainsi que des cahiers sur lesquels sƓur Lucie tenait un journal spirituel. Mgr da Silva mit l’enveloppe de sƓur Lucie dans une autre enveloppe sur laquelle il prĂ©cisa qu’aprĂšs sa mort, cette enveloppe devrait ĂȘtre remise au patriarche de Lisbonne. Mgr da Silva ne reçut aucun autre Ă©crit concernant le secret. Mgr da Silva aurait pu lire le secret et le diffuser immĂ©diatement s’il le jugeait bon. Comme il ne le voulut pas, sƓur Lucie demanda qu’il soit lu au monde, soit Ă  sa mort, soit au plus tard en 1960. Divers Suite Ă  la diffusion, avec la lettre de liaison n° 107, de l’étude sur la consĂ©cration de la Russie, un lecteur a eu l’amabilitĂ© d’en faire une lecture particuliĂšrement soignĂ©e et de communiquer les fautes qu’il a pu repĂ©rer. Le texte a Ă©tĂ© immĂ©diatement corrigĂ©, puis mis sur le site le 3 mai, en remplacement du texte initial. Ceux qui l’ont tĂ©lĂ©chargĂ© avant le 3 mai sont donc invitĂ©s Ă  le tĂ©lĂ©charger Ă  nouveau pour avoir la version Ă©tude sera bientĂŽt disponible sous forme de livre une solution a Ă©tĂ© trouvĂ©e pour le diffuser Ă  un coĂ»t modique. Vous serez avertis lorsqu'il sera possible de le commander. À la suite de la consĂ©cration de 24 pays au CƓur ImmaculĂ© de Marie le 25 mars dernier voir lettre de liaison n° 107, plusieurs d’entre vous nous ont signalĂ© des pays ou des diocĂšses s’étant consacrĂ©s ces derniers temps. Il a paru bon d’en Ă©tablir une liste la plus exhaustive possible. Une recherche sur internet a permis de trouver une premiĂšre liste. Celle-ci a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e par nos propres informations. Vous la trouverez sur cette page du site. Si vous avez des complĂ©ments ou des corrections Ă  y apporter, n’hĂ©sitez Ă  les communiquer, en veillant bien, dans toute la mesure du possible, Ă  donner les sources. L’association Marie de Nazareth a rĂ©cemment demandĂ© Ă  Cap Fatima de lui proposer une neuvaine au CƓur ImmaculĂ© de Marie pour se prĂ©parer Ă  la fĂȘte du CƓur ImmaculĂ© de Marie qui, cette annĂ©e dans le rit ordinaire, sera cĂ©lĂ©brĂ©e le 20 juin prochain. Vous pouvez vous inscrire Ă  cette neuvaine en cliquant sur le lien suivant Cette neuvaine vous sera Ă©galement proposĂ©e au mois d’aoĂ»t pour la fĂȘte du CƓur ImmaculĂ© de Marie qui, dans le rit extraordinaire, est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le 22 aoĂ»t. En union de priĂšre dans le CƓur ImmaculĂ© de de Lassus

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Fatimaet le 3Úme secret Le 13 octobre 1917, dÚs 5 heures du matin dans la prairie Cova da Iria, au Portugal, des dizaines de milliers de personnes arrivent de tout le pays. Ils attendent sous la pluie un soi-disant prodige annoncé 3 mois plus tÎt par une femme qui serait apparue à 3 enfants.

Le second tour de l’élection prĂ©sidentielle opposera donc Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le scĂ©nario qui se dessinait depuis quelques semaines. Le prĂ©sident sortant recueille 27,6% des voix, selon les premiĂšres estimations des instituts de sondage. La candidate du RN affiche quant Ă  elle 23,4%. L’abstention record redoutĂ©e autour de 30% ne s’est pas confirmĂ©e, elle grimpe Ă  26%. Jean-Luc MĂ©lenchon arrive en 3Ăšme position 48,7 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes, en ce dimanche trĂšs ensoleillĂ©. L’abstention, qu’on attendait autour de 30%, atteint finalement 26% c’est plus qu’en 2017, mais moins que le record de 2002 28,4%. Emmanuel Macron arrive en tĂȘte de ce premier tour de la prĂ©sidentielle avec 27,6% des voix. Un rĂ©sultat accueilli par des cris de joie dans son QG porte de Versailles Ă  Paris. Le prĂ©sident sortant n’affichait pas autant dans les derniers sondages. Il affrontera dans deux semaines, pour le second tour, la candidate du Rassemblement national. AprĂšs une campagne Ă©lectorale basĂ©e sur le pouvoir d’achat jugĂ©e rĂ©ussie, Marine Le Pen a rĂ©coltĂ© 23,4% des suffrages. En 3Ăšme position arrive Jean-Luc MĂ©lenchon. Il a grimpĂ© nettement dans les sondages ces derniĂšres semaines, le candidat de la France Insoumise arrive Ă  22%, une victoire pour sa 3Ăšme candidature et sa derniĂšre prĂ©sidentielle. Il fait donc mieux qu’en 2017 puisqu’il Ă©tait arrivĂ© Ă  la 4Ăšme place. Eric Zemmour, dont le dĂ©but de campagne avait Ă©tĂ© jugĂ© fulgurant, atteint finalement 7,1%, un rĂ©sultat dĂ©cevant pour le candidat de ReconquĂȘte. A lire aussi 48, 7 millions d’électeurs appelĂ©s aux urnes pour le second tour ValĂ©rie PĂ©cresse est Ă  4,8%, c’est un coup de tonnerre pour la candidate LR, qui n’atteint donc pas les 5%, du jamais vu pour la droite. Le candidat Ă©cologiste Yannick Jadot a recueilli 4,6% des suffrages. Jean Lassalle affiche 3,2%, lĂ©gĂšrement au-dessus des derniĂšres estimations. Sur le reste de l’échiquier politique, Ă  gauche, le candidat communiste Fabien Roussel, l’une des rĂ©vĂ©lations de cette campagne, n’a pas rĂ©ussi Ă  transformer la sympathie qu’il suscite en bulletins de vote, puisqu’il est Ă  2,3%. Nicolas Dupont-Aignan affiche 2,1%. Anne Hidalgo, la candidate du PS, est Ă  seulement 1,7%. Philippe Poutou et Nathalie Arthaud ont recueilli respectivement 0,8 et 0,6%. Les Français seront de nouveau appelĂ©s aux urnes pour le 2nd tour, le dimanche 24 avril 2022. BĂ©atrice Mouedine Retrouvez les Infos du jour Covid-19 Risque de clusters dans les bureaux de vote Reconfinement de Shanghai La politique zĂ©ro Covid » de la Chine mise Ă  mal par le variant Omicron MonPsy Pourquoi les sĂ©ances remboursĂ©es par la SĂ©cu font polĂ©mique PrĂ©sidentielle Procuration, mode d’emploi
MYSTERES- Emission N°14 - Le 3Ăšme secret de Fatima. Muloot X-files. 24:14. Les mystĂšres des nombres premiers[3Ăšme part.] grandeetoile. 9:28. Les mystĂšres de l'Ouest - Pascal Rousseau - Nouveau Les apparitions de la Vierge Marie Ă  Fatima constituent un Ă©vĂ©nement de la plus grande importance pour notre temps non seulement la Vierge a annoncĂ© le malheur du communisme, qui allait faire plus de 100 millions de morts, dont 60 millions en haine de leur foi chrĂ©tienne, mais encore elle a donnĂ© les moyens pour Ă©viter une telle malĂ©diction, et celui de la damnation la consĂ©cration personnelle Ă  son coeur immaculĂ©, le port du scapulaire, la dĂ©votion des premiers samedis du mois, et la consĂ©cration de la Russie Ă  son coeur immaculĂ© par le pape et les Ă©vĂȘques
 Bienheureux François Marto nĂ© le 11 juin 1908 – mort le 4 avril 1919 – BĂ©atifiĂ© le 13 mai 2000. Bienheureuse Jacinthe Marto nĂ©e le 11 mars 1910 – morte le 20 fĂ©vrier 1920 – BĂ©atifiĂ©e le 13 mai 2000. Lucie Dos Santos nĂ©e le 22 mars 1907 – morte le 13 fĂ©vrier 2005. PremiĂšre apparition de l’ange 1 Au printemps 1916, alors que les trois pastoureaux, Lucia, Francisco et Jacinta, Ă©taient en train de jouer Ă  la Loca do Cabeço, ils virent venir vers eux, passant au-dessus de l’oliveraie un jeune garçon d’environ 14 ou 15 ans, d’une grande beautĂ©, plus blanc que neige et que le soleil rendait transparent comme s’il Ă©tait en cristal. En arrivant prĂšs de nous il dit -N’ayez pas peur. Je suis l’Ange de la paix. Priez avec moi. Et, s’agenouillant Ă  terre, il courba la tĂȘte jusqu’au sol, et il nous fit rĂ©pĂ©ter trois fois ces paroles _ Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espĂšre et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espĂšrent pas et ne Vous aiment pas. Puis, se relevant, il dit _ Priez ainsi. Les CƓurs de JĂ©sus et de Marie sont attentifs Ă  la voix de vos suppliques. Et il disparut. L’atmosphĂšre de surnaturel qui nous enveloppa Ă©tait si intense que pendant un long moment, nous n’eĂ»mes pratiquement plus conscience de notre propre existence, restant dans la position dans laquelle l’Ange nous avait laissĂ©s, rĂ©pĂ©tant toujours la mĂȘme priĂšre. Ses paroles se gravĂšrent d’une maniĂšre telle dans notre esprit, que jamais nous ne les avons oubliĂ©es. Et Ă  partir de lĂ , nous avons continuĂ© longtemps Ă  les rĂ©pĂ©ter, prosternĂ©s, jusqu’à tomber de fatigue.» La seconde apparition de l’Ange Elle eut lieu, non pas Ă  l’endroit de la premiĂšre, mais sur le puits du jardin potager de la famille de Lucia, oĂč les trois pastoureaux jouaient, Ă  l’abri des ardeurs du soleil. Soudain, nous avons vu prĂšs de nous la figure de l’Ange _ Que faites-vous ? Priez ! Priez beaucoup ! Les CƓurs de JĂ©sus et de Marie ont sur vous des desseins de misĂ©ricorde. Offrez constamment au TrĂšs-Haut priĂšres et sacrifices. _Comment devons-nous faire des sacrifices ? demandai-je. _ De toutes les maniĂšres que vous pourrez, offrez un sacrifice en guise de rĂ©paration pour les pĂ©chĂ©s pour lesquels Il est offensĂ© et de supplique pour la conversion des pĂ©cheurs. Attirez ainsi la paix sur votre patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission la souffrance que le Seigneur vous envoie. Ces paroles de l’Ange se gravĂšrent dans notre esprit, comme une lumiĂšre qui nous faisait comprendre qui Ă©tait Dieu, comment il nous aimait et dĂ©sirait ĂȘtre aimĂ©, la valeur du sacrifice et comment il Lui Ă©tait agrĂ©able ; comment, par ce biais, Il convertissait les pĂ©cheurs. De fait, Ă  partir de ce moment, nous commençùmes Ă  offrir au Seigneur tout ce qui nous mortifiait.» TroisiĂšme apparition de l’ange Trois mois aprĂšs, l’envoyĂ© cĂ©leste descendit de nouveau avec le message le plus sublime Ă  Loca do Cabeço, le lieu de la premiĂšre apparition. Je pense que la troisiĂšme apparition a dĂ» avoir lieu en octobre ou Ă  la fin du mois de septembre
 DĂšs que nous sommes arrivĂ©s lĂ , Ă  genoux, face contre terre, nous avons commencĂ© Ă  rĂ©pĂ©ter la priĂšre de l’Ange Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espĂšre et je Vous aime, etc. J’ignore combien de fois nous avions rĂ©pĂ©tĂ© cette priĂšre, lorsque nous avons vu briller sur nous une lumiĂšre inconnue. Nous nous sommes redressĂ©s pour voir ce qui se passait et nous avons vu l’Ange tenant dans la main gauche un calice dans lequel tombaient quelques gouttes de sang, depuis l’hostie suspendue au-dessus. Il s’agenouilla prĂšs de nous et nous fit rĂ©pĂ©ter trois fois TrĂšs sainte TrinitĂ©, PĂšre, Fils, Saint-Esprit, je Vous adore profondĂ©ment et je Vous offre le trĂšs prĂ©cieux Corps, Sang, Âme et DivinitĂ© de JĂ©sus Christ, prĂ©sent dans tous les tabernacles de la Terre, en rĂ©paration des outrages, sacrilĂšges et indiffĂ©rences dont Lui-mĂȘme est offensĂ©. Et, par les mĂ©rites infinis de son TrĂšs Saint CƓur et du CƓur immaculĂ© de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pĂ©cheurs. Puis, se levant, il prit de nouveau dans sa main le calice et il me donna l’hostie. Ce que contenait le calice, il le donna Ă  boire Ă  Jacinta et Ă  Francisco, tout en disant Prenez et buvez le Corps et le Sang de JĂ©sus Christ horriblement outragĂ© par les hommes ingrats. RĂ©parez leurs crimes et consolez votre Dieu. De nouveau, il se prosterna Ă  terre et il rĂ©pĂ©ta avec nous la priĂšre, trois fois de plus trĂšs Sainte TrinitĂ©, etc. et il disparut. PortĂ©s par la force du surnaturel qui nous enveloppait, nous imitĂąmes l’Ange totalement, c’est-Ă -dire en nous prosternant comme lui et en rĂ©pĂ©tant les priĂšres qu’il disait. La force de la prĂ©sence de Dieu Ă©tait si intense qu’elle nous absorbait et nous annihilait presque complĂštement. Elle sembla mĂȘme nous priver de l’usage de nos sens pendant un long moment.» Le message de l’Ange Serait-ce le mĂȘme ange qui lors de la premiĂšre apparition se prĂ©sente comme l’Ange de la paix, lors de la deuxiĂšme comme l’Ange du Portugal et qui Ă  l’occasion de la troisiĂšme, se manifeste comme Ă©tant l’Ange de la RĂ©paration Eucharistique ? Lucia rĂ©pond textuellement Il me semble que c’est toujours le mĂȘme» et elle dĂ©clare ne pas avoir notĂ© de diffĂ©rence Ă  son sujet, entre la premiĂšre et la seconde apparition. De ce fait, le RĂ©v. Dr SebastiĂŁo Martins dos Reis conclut L’Ange de toutes ces apparitions est certainement le mĂȘme, puisque les voyants eurent la sensation et la conviction qu’il Ă©tait identique. En effet, ils se rĂ©fĂšrent invariablement, non pas Ă  un ange ou Ă  un autre, mais au mĂȘme ange, qui est toujours celui du Portugal.» Les apparitions de l’Ange Ă  Fatima viennent nous rappeler quelques vĂ©ritĂ©s de notre foi. 1 La premiĂšre est l’existence des anges. Du Concile ƒcumĂ©nique de NicĂ©e, en 325, jusqu’au Concile Vatican II, en 1965, l’Église a toujours proposĂ© ou supposĂ© l’existence des anges, comme une vĂ©ritĂ© de la foi. Voici les mots qui ont Ă©tĂ© prononcĂ©s au quatriĂšme Concile de Latran et qui ont Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ©s lors du premier Concile du Vatican Depuis le dĂ©but des temps, Dieu a créé simultanĂ©ment les deux crĂ©atures Ă  partir de rien, la spirituelle et la corporelle, c’est-Ă -dire l’angĂ©lique et la terrestre.» Le rĂ©cent Concile Vatican II se rĂ©fĂšre Ă  eux quatre fois LG 49, 50, 66, 69. 2 Les Anges des nations. Si, comme nous l’enseigne l’Église en citant les paroles de JĂ©sus Mt 18, 10, chaque personne a son Ange gardien, les nations jouissent Ă©galement du mĂȘme privilĂšge Dn 10, 12,1. Daniel affirme expressĂ©ment que saint Michel est l’Ange du peuple Ă©lu et que la Perse et la GrĂšce ont aussi leur Ange Dn 10, 13. 20. Nous savons que l’Ange qui est apparu Ă  Fatima est celui Ă  qui est confiĂ© le Portugal, comme il le dĂ©clare lui-mĂȘme Attirez ainsi la paix sur votre Patrie. Je suis son Ange gardien, l’Ange du Portugal.» Le Portugal, la seule nation du monde qui depuis le XVIe siĂšcle cĂ©lĂ©brait la fĂȘte liturgique de son Ange gardien, a vu rĂ©compensĂ©e cette dĂ©votion par l’apparition de cet Être CĂ©leste qui veille sur son bien. L’Ange recommande la priĂšre, la rĂ©paration et le sacrifice pour attirer la paix vers la nation qui lui est confiĂ©e. 3 La premiĂšre impression que nous recevons au contact du monde angĂ©lique de la Bible, est le respect, la soumission et la vĂ©nĂ©ration des anges devant la majestĂ© infinie de Dieu. Tous les anges
 lisons-nous dans le livre de l’Apocalypse, se prosternĂšrent devant le trĂŽne et ils adorĂšrent Dieu.» Apoc. 7, 11 À Fatima, cette attitude rĂ©vĂ©rencieuse apparaĂźt Ă©galement. Lors de la premiĂšre apparition, l’Ange s’est agenouillĂ© Ă  terre en courbant la tĂȘte jusqu’au sol» et en faisant rĂ©pĂ©ter trois fois aux pastoureaux les actes de foi, d’espĂ©rance et de charitĂ©. Lors de la troisiĂšme visite, il s’est agenouillĂ© de nouveau et, avec le visage contre terre, il a prononcĂ© un acte de rĂ©paration hautement thĂ©ologique, dirigĂ© vers la Sainte TrinitĂ© TrĂšs Sainte TrinitĂ©, PĂšre, Fils, Saint Esprit, je Vous adore profondĂ©ment. etc.» 4 Les mots. Les termes utilisĂ©s par l’Ange sont en parfaite conformitĂ© avec la Bible. Le texte sacrĂ© dĂ©signe Dieu soixante-quinze fois par le mot TrĂšs-Haut 69 dans l’Ancien Testament et six dans le Nouveau. Rappelons-nous seulement quelques passages de l’Évangile. L’Archange St. Gabriel dit Ă  Marie Il sera grand et sera appelĂ© le Fils du TrĂšs-Haut
 La vertu du TrĂšs-Haut te couvrira comme son ombre.» Lc. 1, 32, 35 Se rĂ©fĂ©rant Ă  son fils, le futur prĂ©curseur, St. Jean-Baptiste, dit Ă  son pĂšre, le vieux Zacharie Et toi, petit, tu seras appelĂ© le prophĂšte du TrĂšs-Haut.» Et l’Ange mauvais de Gerasa poussant des cris et d’une voix forte» il tomba aux pieds de JĂ©sus en s’exclamant Qu’y a-t-il entre toi et moi, JĂ©sus, Fils du TrĂšs-Haut ?» Lc. 6, 28. 5. En entendant l’Ange calmer les pastoureaux lors de sa premiĂšre apparition N’ayez pas peur.», nous avons l’impression d’écouter St. Gabriel disant, dans le temple de JĂ©rusalem, au pĂšre du futur St. Jean-Baptiste N’aie pas peur, Zacharie.» Lc. 1, 13 ou en s’adressant Ă  Notre-Dame, dans l’humble maison de Nazareth N’aie pas peur, Marie.» Lc. 1, 30 Celui-lĂ  ou un autre messager cĂ©leste calma les bergers de BethlĂ©em, le jour de NoĂ«l avec cette recommandation N’ayez pas peur.» Lc. 2, 10 6. Les deux priĂšres enseignĂ©es par le Messager CĂ©leste, nous les trouvons tellement belles et parfaites qu’elles nous paraissent ne pas pouvoir avoir une origine terrestre. Nous les commenterons donc. Les demandes de l’Ange PriĂšre, Sacrifice, Eucharistie. Lors de sa premiĂšre visite, il demande des priĂšres et il enseigne une belle supplique simple dans sa forme et trĂšs riche de contenu
 Tout thĂ©ologien en ayant pris connaissance, ne pourra que l’admirer. À travers la simplicitĂ© de l’expression de la doctrine, parfaitement comprĂ©hensible pour n’importe quel enfant, on retrouve les actes des plus hautes vertus chrĂ©tiennes des vertus thĂ©ologales, les plus importantes, et de la reine des vertus morales, la religion
 jusqu’à la priĂšre pour ceux qui ne croient pas
 en passant par l’exercice de la rĂ©paration.» L’Ange garantit Les CƓurs de JĂ©sus et Marie sont attentifs Ă  la voix de vos suppliques.» Une telle recommandation fait Ă©cho aux promesses du Seigneur, tant de fois rĂ©pĂ©tĂ©es dans l’Évangile, lorsqu’il s’engage Ă  rester toujours Ă  l’écoute de nos priĂšres Demandez et vous recevrez; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira.» Mt. 7, 7 À la priĂšre constituant la seule demande de cette apparition, l’Ange ajoute, lors de sa seconde visite, une demande de sacrifices Priez ! Priez beaucoup ! Offrez constamment au TrĂšs-Haut des priĂšres et des sacrifices
 De toutes les maniĂšres que vous pourrez, offrez un sacrifice.» Remarquons l’insistance de ce message. L’Ange demande que l’on prie beaucoup et constamment; Ă  l’inverse des tendances du monde actuel, oĂč l’on prie peu et rapidement. Pourquoi la priĂšre et le sacrifice ? En guise de rĂ©paration pour les pĂ©chĂ©s pour lesquels Il est offensĂ© et de supplique pour la conversion des pĂ©cheurs.» Si la guerre est, comme nous l’enseigne tant de fois la Bible, le chĂątiment mĂ©ritĂ© pour nos pĂ©chĂ©s Dst. 28, 47 ss. ; 2 CrĂłn. 12, 5 ss. ; 24, 24; Jz. 3, 8; 4, I-3; 6, 1; 10, 6-9; 13, 1; Is. 5, 25 ss. ; Jer. 5, 15 ss. ; Mac. 13, 7 , la priĂšre et la pĂ©nitence sont le meilleur moyen d’apaiser Dieu et d’obtenir la paix Attirez ainsi sur votre patrie la paix.» recommande l’Ange. Durant la troisiĂšme visite, l’Ange apporte aux trois enfants le Corps et le Sang de JĂ©sus Christ horriblement outragĂ© par les hommes ingrats» et il leur enseigne un trĂšs bel acte de rĂ©paration qui sera commentĂ© dans le chapitre consacrĂ© Ă  l’Eucharistie et qu’il rĂ©pĂšte avec eux six fois, trois fois avant et trois fois aprĂšs la sainte communion. Le cycle Marial 1917 premiĂšre apparition Au terme de la soigneuse prĂ©paration rĂ©alisĂ©e par l’Ange, les voyants restĂšrent sensibilisĂ©s aux confidences de la MĂšre de Dieu. Le dimanche 13 mai 1917, vers midi, les trois petits pastoureaux, Lucia 10 ans, et ses cousins, Francisco 9 ans et Jacinta 7 ans, virent au-dessus d’un chĂȘne vert, une Dame vĂȘtue entiĂšrement de blanc, plus brillante que le soleil, resplendissant d’une lumiĂšre plus claire et plus intense que celle d’un verre de cristal rempli d’une eau cristalline et traversĂ© par les rayons du soleil le plus ardent. Nous nous sommes arrĂȘtĂ©s, surpris par l’apparition. Nous Ă©tions si prĂšs que nous nous sommes retrouvĂ©s Ă  l’intĂ©rieur de la lumiĂšre qui l’entourait ou dont elle resplendissait, Ă  environ un mĂštre et demi de distance. Notre-Dame nous a alors dit _ N’ayez pas peur. Je ne vous veux aucun mal. _ D’oĂč ĂȘtes-vous ? lui demandai-je. _ Je suis du Ciel. _ Et que voulez-vous de moi ? _ Je suis venue pour vous demander que vous veniez ici les six prochains mois, le 13 de chaque mois, Ă  cette mĂȘme heure. Par la suite, je dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite, je reviendrai encore ici une septiĂšme fois. _ Et moi, est-ce que j’irai Ă©galement au Ciel ? _ Oui, tu iras. _ Et Jacinta ? _ Elle aussi. _ Et Francisco ? _ Lui aussi, mais il doit rĂ©citer beaucoup de chapelets. J’ai alors eu l’idĂ©e de demander pour deux filles qui Ă©taient mortes rĂ©cemment. Elles Ă©taient mes amies et elles venaient chez moi apprendre Ă  tisser avec ma sƓur aĂźnĂ©e _ Est-ce que Maria das Neves est dĂ©jĂ  au ciel ? _ Oui, elle y est. _ Et AmĂ©lia ? _ Elle restera au purgatoire jusqu’à la fin du monde. _ Voulez-vous vous offrir Ă  Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de rĂ©paration pour les pĂ©chĂ©s dont Il est offensĂ© et de supplication pour la conversion des pĂ©cheurs ? _ Oui, nous le voulons. _ Vous allez donc avoir beaucoup Ă  souffrir, mais la grĂące de Dieu sera votre rĂ©confort. Ce fut en prononçant ces paroles la grĂące de Dieu, etc.» qu’elle ouvrit les mains pour la premiĂšre fois et nous communiqua une lumiĂšre trĂšs intense comme un reflet qui aurait Ă©manĂ© d’elles pĂ©nĂ©trant en nous par la poitrine et jusqu’au plus intime de notre Ăąme, nous faisant nous voir nous-mĂȘmes en Dieu, qui Ă©tait cette LumiĂšre, plus clairement que ce nous aurions pu voir dans le meilleur des miroirs.» Notre-Dame annonce aux pastoureaux une vie de souffrance Vous allez avoir beaucoup Ă  souffrir.» Pour qu’ils puissent supporter une croix aussi lourde, elle leur promet l’aide d’une grĂące dont elle leur permet de ressentir la mystĂ©rieuse rĂ©alitĂ©. Alors, sous l’effet d’une impulsion intĂ©rieure qui nous fut Ă©galement communiquĂ©e, nous sommes tombĂ©s Ă  genoux et nous avons rĂ©pĂ©tĂ© du fond du cƓur _ Ô ! TrĂšs Sainte TrinitĂ©, je Vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je Vous aime dans le TrĂšs Saint Sacrement. AprĂšs ces premiers instants, Notre-Dame ajouta _ RĂ©citez le chapelet tous les jours pour que le monde puisse obtenir la paix et la fin de la guerre. Ensuite, elle commença Ă  s’élever tranquillement, montant en direction du levant, jusqu’à disparaĂźtre dans l’immensitĂ© du ciel.» Au cours de cette apparition, Notre-Dame a demandĂ© trois choses ‱ PremiĂšrement de se rendre en ce lieu lors des six mois suivants, le 13 du mois, Ă  cette mĂȘme heure. Nous savons que malgrĂ© la persĂ©cution, la contestation et les punitions, les pastoureaux furent toujours prĂ©sents Ă  la Cova da Iria, le 13 du mois, Ă  l’heure indiquĂ©e par Notre-Dame. ‱ DeuxiĂšmement de rĂ©citer le chapelet chaque jour, chose qui reprĂ©sentait un intĂ©rĂȘt tout particulier pour le salut de Francisco. Sur ce point, les voyants furent Ă©galement des exĂ©cuteurs fidĂšles des demandes de la MĂšre de Dieu et ce, dĂšs le jour mĂȘme de l’apparition. Le soir mĂȘme ils demandĂšrent et ils insistĂšrent auprĂšs de leurs parents pour pouvoir rĂ©citer le chapelet. Francisco, en particulier, multipliait les chapelets Ă  la maison, dans les collines et partout, pour que Notre-Dame lui ouvre le chemin du Ciel. ‱ TroisiĂšmement de s’offrir comme victimes Ă  travers des actes de rĂ©paration et des supplications pour la conversion des pĂ©cheurs. Le Oui, nous le voulons.» prononcĂ© par Lucie fut fidĂšlement mis en pratique par les trois enfants. Ils eurent beaucoup Ă  souffrir les pauvres enfants ! Ils furent moquĂ©s, ridiculisĂ©s, punis, persĂ©cutĂ©s, emprisonnĂ©s dans la maison d’arrĂȘt pendant trois jours et il y eut ensuite, la maladie de Francisco, pendant prĂšs de six mois et celle de Jacinta, pendant un an et demi. À ces souffrances provenant d’une mission choisie pour eux par le Seigneur, les voyants ajoutĂšrent constamment des sacrifices volontaires. Seconde apparition MalgrĂ© la fĂȘte de saint Antoine, la plus populaire et la plus courue de la paroisse, les trois enfants se prĂ©sentĂšrent Ă  la Cova da Iria, faisant le sacrifice de ne pas participer aux rĂ©jouissances particuliĂšres de cette journĂ©e. Voici comment s’engagea le dialogue entre la Visiteuse cĂ©leste et ses confidents Que voulez-vous de moi ? demandai-je. _ Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous rĂ©citiez le chapelet tous les jours et que vous appreniez Ă  lire. Ensuite je vous dirai ce que je veux. _J’ai demandĂ© la guĂ©rison d’un malade. _ S’il se convertit, il guĂ©rira durant l’annĂ©e. _ Je voudrais vous demander de nous emmener au Ciel. _ Oui, Jacinta et Francisco, je vais les emmener bientĂŽt. Mais toi tu restes ici encore quelque temps. JĂ©sus veut se servir de toi pour me faire connaĂźtre et aimer. Il veut Ă©tablir dans le monde la dĂ©votion Ă  mon CƓur immaculĂ©. À ceux qui s’y adonneront, je promets le salut et ces Ăąmes seront chĂ©ries par Dieu, comme des fleurs posĂ©es par moi pour orner son trĂŽne. _ Je vais rester seule ici ? demandai-je tristement. _ Non ma fille. Cela te fait beaucoup souffrir ? Ne te dĂ©courage pas. Je ne t’abandonnerai jamais. Mon CƓur immaculĂ© sera ton refuge et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu. Ce fut au moment oĂč elle dit ces derniĂšres paroles qu’elle ouvrit les mains et nous communiqua pour la seconde fois le reflet de cette lumiĂšre immense. En elle nous nous sommes vus comme engloutis en Dieu. Jacinta et Francisco paraissaient ĂȘtre dans la partie de cette lumiĂšre qui s’élevait vers le Ciel et moi dans celle qui se rĂ©pandait sur la Terre. Devant la paume de la main droite de Notre-Dame, il y avait un CƓur qui semblait percĂ© par les Ă©pines qui l’entouraient. Nous comprĂźmes qu’il s’agissait du CƓur immaculĂ© de Marie, outragĂ© par les pĂ©chĂ©s de l’humanitĂ© et qui demandait rĂ©paration.» Dans cette apparition commence Ă  se manifester la grande rĂ©vĂ©lation de Fatima, le CƓur de Marie entourĂ© d’épines, symbole de l’ingratitude des hommes et des offenses pour lesquelles il est outragĂ©. Pour tout cela, il vient demander rĂ©paration. Francisco, trĂšs impressionnĂ© par ce qu’il avait vu, demanda Ă  ses compagnes Pourquoi Notre-Dame avait-elle dans la main un cƓur rĂ©pandant sur le monde cette lumiĂšre si intense, semblable Ă  Dieu ? Tu Ă©tais avec Notre-Dame dans la lumiĂšre qui descendait vers la Terre, alors que Jacinta et moi nous Ă©tions dans celle qui montait vers le Ciel. _ C’est que, lui rĂ©pondis-je, toi et Jacinta allez rejoindre bientĂŽt le Ciel, tandis que moi, je vais rester avec le CƓur immaculĂ© de Marie, un peu plus longtemps sur Terre.» Et elle ne se trompait pas. Dans le faisceau de lumiĂšre qui montait vers le haut se trouvaient les deux pastoureaux les plus jeunes qui, peu de temps aprĂšs, allaient partir vers le Ciel. Dans la lumiĂšre qui se rĂ©pandait sur le monde, il y avait Lucie, dont la mission Ă©tait de rester sur Terre afin de contribuer Ă  la propagation du culte du CƓur immaculĂ© de Marie. Comme pour cette mission l’écriture lui serait nĂ©cessaire, Notre-Dame lui a demandĂ© d’apprendre Ă  lire. TroisiĂšme apparition La plus importante des apparitions de la Cova da Iria, l’apparition -clĂ©, le fondement de tout le message de Fatima, est la troisiĂšme apparition, celle du 13 juillet. Écoutons une fois de plus la description de Lucia Que voulez-vous de moi ? demandai-je. _ Je veux que vous veniez ici le 13 du mois prochain, que vous continuiez Ă  dire le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule peut vous secourir. _ Je voudrais vous demander de nous dire qui vous ĂȘtes et de faire un miracle pour que tous croient que Vous nous apparaissez. _ Continuez Ă  venir ici tous les mois. En octobre je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous pourront voir pour croire. LĂ , elle formula quelques demandes dont je ne me rappelle plus trĂšs bien. Ce dont je me souviens c’est que Notre-Dame a dit qu’il fallait rĂ©citer le chapelet pour obtenir les grĂąces durant l’annĂ©e. Et elle continua _ Sacrifiez-vous pour les pĂ©cheurs et dites plusieurs fois, spĂ©cialement lorsque vous ferez un sacrifice Ô ! JĂ©sus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pĂ©cheurs et en rĂ©paration pour les pĂ©chĂ©s commis contre le CƓur immaculĂ© de Marie. En disant ces paroles, elle ouvrit de nouveau les mains comme lors des deux mois passĂ©s. Le reflet parut pĂ©nĂ©trer la terre et nous vĂźmes quelque chose comme une mer de feu. PlongĂ©s dans ce feu, les dĂ©mons et les Ăąmes ressemblaient Ă  des braises transparentes, noires ou bronzĂ©es, ayant forme humaine, qui flottaient dans le brasier, portĂ©es par les flammes qui sortaient d’elles, avec des nuages de fumĂ©e tombant de tous cĂŽtĂ©s, ressemblant Ă  la chute des Ă©tincelles dans les grands incendies, sans poids ni Ă©quilibre, au milieu de cris et de gĂ©missements de douleur et de dĂ©sespoir, qui horrifiaient et faisaient trembler d’effroi. Les dĂ©mons se distinguaient par des formes horribles et sordides d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des braises de charbons noirs. EffrayĂ©s et comme pour appeler au secours, nous avons dirigĂ© notre regard vers Notre-Dame, qui nous dit avec bontĂ© et tristesse _ Vous avez vu l’enfer, oĂč vont les Ăąmes des pauvres pĂ©cheurs. Pour les sauver, Dieu veut Ă©tablir dans le monde la dĂ©votion Ă  mon CƓur immaculĂ©. Si l’on fait ce que je vais vous dire, de nombreuses Ăąmes obtiendront le salut et auront la paix. La guerre va finir, mais si on ne cesse pas d’offenser Dieu
 une autre, bien pire, commencera. Lorsque vous verrez une nuit Ă©clairĂ©e par une lumiĂšre inconnue, sachez qu’il s’agit du grand signe que Dieu vous donne, qu’il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la famine et des persĂ©cutions contre l’Église et le Saint-PĂšre. Pour l’empĂȘcher, je viendrai demander la consĂ©cration de la Russie Ă  mon CƓur immaculĂ© et la Communion rĂ©paratrice des premiers samedis. Si on rĂ©pond Ă  mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix; sinon, elle rĂ©pandra ses erreurs Ă  travers le monde, provoquant des guerres et des persĂ©cutions contre l’Église. Les bons seront martyrisĂ©s, le Saint-PĂšre aura beaucoup Ă  souffrir, plusieurs nations seront anĂ©anties. Finalement, mon CƓur immaculĂ© triomphera. Le Saint-PĂšre me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera accordĂ© au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. Etc. Cela ne le dites Ă  personne. À Francisco, oui, vous pouvez le dire. Quand vous rĂ©citez le chapelet, dites aprĂšs chaque dizaine Ô ! mon JĂ©sus pardonnez-nous, dĂ©livrez-nous du feu de l’enfer, attirez toutes les Ăąmes vers le Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin. AprĂšs un instant de silence, j’ai demandĂ© _ Vous ne me demandez rien d’autre ? _ Non, aujourd’hui je ne te demande rien d’autre. Et, comme d’habitude, elle commença Ă  s’élever en direction du levant jusqu’à disparaĂźtre dans l’immensitĂ© du firmament.» Dans le Etc.», qui suit la promesse que se conservera toujours au Portugal le dogme de la foi, commence la troisiĂšme partie du secret Ă©crite par Lucia entre le 22 dĂ©cembre 1943 et le 9 janvier 1944 et remise Ă  l’évĂȘque de Leiria le 17 juin 1944. L’enveloppe contenant le secret fut envoyĂ©e Ă  Rome, en 1957. Le Saint-PĂšre Jean XXIII le lut et le communiqua Ă  tous les chefs du Saint Office et du SecrĂ©tariat d’État et Ă©galement Ă  quelques autres personnes.» Les papes Paul VI et Jean-Paul II le lurent aussi mais jusqu’à maintenant personne ne jugea prudent de le rĂ©vĂ©ler. Les deux autres parties du secret sont connues depuis 1941. PremiĂšre partie _ les chĂątiments de Dieu pour nos pĂ©chĂ©s _ Dans ce monde une guerre horrible prĂ©cĂ©dĂ©e par une nuit illuminĂ©e par une lumiĂšre inconnue, la famine, la persĂ©cution religieuse, les erreurs rĂ©pandues dans le monde par la Russie, plusieurs nations anĂ©anties. _ Dans l’autre vie les supplices de l’enfer, dont les pastoureaux ont eu une vision terrifiante. Seconde partie _ les moyens pour Ă©viter ces chĂątiments La dĂ©votion au CƓur immaculĂ© de Marie, avec la pratique rĂ©paratrice des premiers samedis et la consĂ©cration de la Russie Ă  ce mĂȘme CƓur immaculĂ©. À ce sujet, Lucia Ă©crivit le 19/03/1939 De la pratique de la dĂ©votion des premiers samedis, unie Ă  la consĂ©cration du CƓur immaculĂ© de Marie, dĂ©pend la guerre ou la paix dans le monde.» Au cours de cette visite, Notre-Dame enseigne Ă©galement aux voyants et par leur intermĂ©diaire, Ă  nous tous une priĂšre en forme d’oblation devant ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©e souvent», spĂ©cialement Ă  chaque fois que l’on fait un sacrifice. 1. Ô ! JĂ©sus, c’est par amour pour vous» Ce qui n’aura pas pour objet la gloire du Seigneur sera perdu pour le ciel, comme nous le rappelle l’Évangile Gardez-vous de pratiquer votre justice devant les hommes, pour vous faire remarquer d’eux; sinon, vous n’aurez pas de rĂ©compense auprĂšs de votre PĂšre qui est dans les cieux.» Mt 6,1 Dans cette optique, Notre-Dame nous demande de faire tout pour JĂ©sus. 2. pour la conversion des pĂ©cheurs» Nous avons Ă©tĂ© sauvĂ©s par le sacrifice de la croix rĂ©demption objective; notre coopĂ©ration, passant surtout par notre propre sacrifice, permettra d’obtenir pour les Ăąmes la notre et celle de notre prochain les fruits du Calvaire rĂ©demption subjective. 3. et en rĂ©paration pour les pĂ©chĂ©s commis contre le CƓur immaculĂ© de Marie.» Acte de rĂ©paration envers le CƓur immaculĂ© de Marie, nouveau noyau central du message de Fatima. 4. À ces trois intentions, les pastoureaux en ajoutĂšrent une quatriĂšme qu’ils exprimĂšrent par ces mots Et par le Saint-PĂšre». Comme nous le verrons par la suite, le message de Fatima insiste particuliĂšrement sur l’union et la dĂ©votion au Vicaire du Christ successeur de saint Pierre et fondement permanent et visible de l’unitĂ©.» L. G. 23 QuatriĂšme apparition L’apparition n’eut pas lieu le 13 aoĂ»t Ă  la Cova da Iria, car l’administrateur du Conseil arrĂȘta les pastoureaux et les emmena, sous prĂ©texte de pieux mensonges, Ă  Vila Nova de OurĂ©m, dans le but de les obliger Ă  rĂ©vĂ©ler le secret. Il les maintint prisonniers pendant trois jours, soit chez lui, soit dans la maison d’arrĂȘt municipale. Il leur offrit les prĂ©sents les plus prĂ©cieux, en Ă©change de la rĂ©vĂ©lation du secret. Les petits voyants rĂ©pondirent MĂȘme si vous nous donniez le monde entier, nous ne le rĂ©vĂ©lerions pas.» Il les enferma dans la maison d’arrĂȘt. Les prisonniers leur conseillĂšrent Mais rĂ©vĂ©lez donc ce secret Ă  l’administrateur. Si la Dame n’est pas d’accord, qu’est-ce que ça peut vous faire ? _ Ah ça non ! rĂ©pondit vivement Jacinta, plutĂŽt mourir !» Et les trois enfants priĂšrent le chapelet avec ces malheureux, devant une mĂ©daille de Jacinta pendue au mur. L’administrateur menaça les trois enfants en leur disant qu’il allait prĂ©parer un chaudron d’huile, dans lequel ils seraient brĂ»lĂ©s, s’ils ne faisaient pas ce qu’il leur demandait. Bien que prenant ces menaces au sĂ©rieux, les enfants demeurĂšrent fermes et ne rĂ©vĂ©lĂšrent rien. Le 15, jour de la fĂȘte de l’Assomption de Notre-Dame, on les reconduisit finalement Ă  Fatima. Le dimanche 19, alors que nous Ă©tions en train de marcher avec les brebis, en compagnie de Francisco et de son frĂšre JoĂŁo, dans un lieu appelĂ© Valinhos, nous avons senti que quelque chose de surnaturel s’approchait et nous enveloppait. Pensant que Notre-Dame allait peut-ĂȘtre nous apparaĂźtre et ayant de la peine Ă  l’idĂ©e que Jacinta ne puisse pas la voir, nous avons demandĂ© Ă  son frĂšre JoĂŁo d’aller la chercher. Comme il ne voulait pas y aller, je lui ai proposĂ© en Ă©change deux piĂšces de monnaie. Du coup, il est parti appeler Jacinta en courant. En compagnie de Francisco, j’ai alors vu le reflet de la lumiĂšre semblable Ă  un Ă©clair puis, un instant plus tard, alors que Jacinta nous avait rejoints, nous avons vu Notre-Dame au-dessus d’un chĂȘne vert. _Que voulez-vous de moi ? _ Je veux que vous continuiez Ă  aller Ă  la Cova da Iria le 13 du mois, que vous continuiez Ă  rĂ©citer le chapelet tous les jours. Le dernier mois, je ferai le miracle pour que tous croient. _ Que voulez-vous que l’on fasse de l’argent que les gens laissent Ă  la Cova da Iria ? _ Faites deux brancards de procession ; le premier tu le porteras avec Jacinta et deux autres petites filles vĂȘtues de blanc ; l’autre sera portĂ© par Francisco plus trois autres garçons. L’argent des brancards sera pour la fĂȘte de Notre-Dame du Rosaire et ce qui restera aidera Ă  construire une chapelle que l’on fera faire. _ J’aimerais vous demander la guĂ©rison de quelques malades
 _ Oui, quelques-uns guĂ©riront durant l’annĂ©e. Et, prenant un air plus triste _ Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pĂ©cheurs, car de nombreuses Ăąmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles. Et, comme d’habitude, elle commença Ă  s’élever en direction du levant.» CinquiĂšme apparition Comme l’heure approchait, j’y suis allĂ©e avec Jacinta et Francisco, Ă  travers la foule qui nous laissait difficilement passer. Les chemins Ă©taient noirs de monde. Ils voulaient tous nous voir et nous parler. Les gens avaient mis de cĂŽtĂ© leur amour propre. De nombreuses personnes, y compris des dames et des messieurs distinguĂ©s, rĂ©ussissaient Ă  se frayer un chemin dans la foule qui s’agglutinait autour de nous. Ils venaient se prosterner Ă  genoux devant nous, en nous demandant de prĂ©senter leurs requĂȘtes Ă  Notre-Dame. D’autres, qui ne parvenaient pas Ă  arriver jusqu’à nous, imploraient de loin _ Par l’amour de Dieu, demandez Ă  Notre-Dame qu’elle guĂ©risse mon fils qui est handicapĂ©. _ Qu’elle guĂ©risse le mien qui est aveugle. _ Le mien qui est sourd. _ Qu’elle me ramĂšne mon mari, mon fils qui est Ă  la guerre, qu’elle convertisse pour moi un pĂ©cheur, qu’elle me donne la santĂ©, Ă  moi qui suis tuberculeuse, etc. LĂ  figuraient toutes les misĂšres de la pauvre humanitĂ© et quelques-uns criaient depuis le haut des arbres et des murs oĂč ils Ă©taient montĂ©s pour nous voir passer. Disant que oui Ă  certains, tendant la main Ă  d’autres pour les aider Ă  se relever, nous avancions grĂące Ă  quelques messieurs qui nous frayaient un chemin au milieu de la foule
 Nous sommes arrivĂ©s Ă  la Cova da Iria prĂšs du chĂȘne vert et nous avons commencĂ© Ă  rĂ©citer le chapelet avec la foule. Peu aprĂšs, nous avons vu le reflet de la lumiĂšre, puis Notre-Dame, au-dessus du chĂȘne vert. _Continuez Ă  rĂ©citer le chapelet pour obtenir la fin de la guerre. En octobre viendront Ă©galement Notre-Seigneur, Notre-Dame des Douleurs, Notre-Dame du Carmel et saint Joseph avec l’Enfant-JĂ©sus pour bĂ©nir le monde. Dieu est content de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde, portez-la seulement durant le jour. _Ils m’ont priĂ© de vous demander beaucoup de choses la guĂ©rison de quelques malades, d’un sourd-muet
 _ Oui, j’en guĂ©rirai certains, d’autres non. En octobre, je ferai le miracle pour que tous croient. Puis, commençant Ă  s’élever, elle disparut, comme d’habitude.» Les paroles prononcĂ©es par Notre-Dame avec un visage trĂšs triste, lors de l’apparition d’aoĂ»t, impressionnĂšrent profondĂ©ment les trois voyants Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pĂ©cheurs, car de nombreuses Ăąmes vont en enfer du fait que personne ne prie et ne se sacrifie pour elles.» Comme ils avaient contemplĂ© les horreurs de l’enfer, ils priaient et faisaient tous les sacrifices possibles pour dĂ©livrer les Ăąmes d’un si effroyable tourment. Un des sacrifices les plus douloureux Ă©tait celui de la corde, que chacun des trois voyants portait attachĂ©e Ă  la ceinture. Que ce soit par la grosseur ou la rugositĂ© de la corde, ou que ce soit parce que, certaines fois, nous la serrions trop, cet instrument nous faisait parfois souffrir horriblement. Jacinta laissait Ă©chapper de temps en temps quelques larmes Ă  cause du degrĂ© d’inconfort que la corde lui infligeait.» Au nom de Dieu, Notre-Dame demande avec une sollicitude maternelle, qu’elles retirent la corde durant la nuit, afin de pouvoir prendre le repos nĂ©cessaire. Avant de se retirer de Fatima, en juin 1921, Lucia, brĂ»la les cordes de Francisco et de Jacinta. SixiĂšme et derniĂšre apparition Voici le rĂ©cit de la derniĂšre apparition, celle du 13 octobre 1917 Lorsque nous sommes arrivĂ©s Ă  la Cova da Iria, prĂšs du chĂȘne vert, une injonction intĂ©rieure m’a poussĂ©e Ă  demander Ă  la foule de fermer les parapluies, avant que nous ne rĂ©citions le chapelet. Peu aprĂšs, nous avons vu le reflet de la lumiĂšre, puis Notre-Dame au-dessus du chĂȘne vert. _ Que voulez-vous de moi ? _ Je veux te dire que l’on fasse construire ici une chapelle en mon honneur, que je suis Notre-Dame du Rosaire, que l’on continue Ă  rĂ©citer le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientĂŽt chez eux. _ J’avais beaucoup de choses Ă  vous demander de guĂ©rir des malades, de convertir des pĂ©cheurs, etc. _ Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu’ils se corrigent, qu’ils demandent pardon pour leurs pĂ©chĂ©s. Et prenant un air plus triste _ Qu’ils n’offensent pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, qui est dĂ©jĂ  trĂšs offensĂ©. Ouvrant alors les mains, elle les fit se reflĂ©ter dans le soleil, puis, pendant qu’elle s’élevait, le reflet de sa propre lumiĂšre continua Ă  se projeter dans le soleil. Tel fut le motif pour lequel je me suis exclamĂ©e, en leur demandant de regarder vers le soleil. Mon but n’était pas d’attirer l’attention de la foule vers cette direction, puisque je ne me rendais mĂȘme pas compte de sa prĂ©sence je l’ai fait seulement Ă  cause d’une impulsion intĂ©rieure qui m’y a incitĂ©e. Voici qu’allait se produire le miracle du soleil, promis trois mois plus tĂŽt, comme preuve de la vĂ©racitĂ© des apparitions de Fatima. La pluie cessa et le soleil tourna trois fois sur lui-mĂȘme, lançant de tous cĂŽtĂ©s des faisceaux de lumiĂšre de diverses couleurs jaune, lilas, orangĂ© et rouge. À un moment donnĂ©, il parut se dĂ©tacher du firmament et tomber sur la foule qui cria terrorisĂ©e. AprĂšs un prodige de dix minutes, le soleil reprit son aspect normal. Le 18 dĂ©cembre 1917, le Dr JosĂ© Maria Proença de Almeida Garret, tĂ©moin direct, dĂ©crivit ainsi ce qu’il avait contemplĂ© Quelques instants plus tĂŽt, le soleil avait percĂ© victorieusement l’épaisse couche de nuages qui l’avait cachĂ©, pour briller clairement et intensĂ©ment. Je me suis retournĂ© vers cet aimant qui attirait tous les regards et j’ai pu le voir semblable Ă  un disque au bord net et Ă  l’arĂȘte vive, lumineuse et luisante, mais qui ne faisait pas mal aux yeux
 Il ne ressemblait en rien Ă  la lune d’une nuit transparente et pure, parce que l’on voyait et sentait qu’il s’agissait d’un astre vivant
 On ne pouvait pas non plus le confondre avec le soleil visible par temps de brouillard d’ailleurs inexistant ce jour-lĂ  puisqu’il n’était pas opaque, diffus ou voilĂ©. À Fatima, le temps Ă©tait chaud et ensoleillĂ©. Ce qui fut merveilleux, c’est que pendant un long moment, nous avons pu scruter l’astre, flamme de lumiĂšre et braise de chaleur, sans la moindre douleur oculaire et sans qu’aucun Ă©blouissement ne nous aveugle. Ce disque nacrĂ© Ă©tait animĂ© d’un mouvement Ă©tourdissant
 Il tournait sur lui-mĂȘme Ă  une vitesse vertigineuse. Tout Ă  coup, on entendit une clameur, comme un cri d’angoisse montant de la foule. Le soleil, conservant sa vitesse de rotation, se dĂ©tacha du firmament et, sanguinaire, il prit la direction de la Terre, menaçant de nous Ă©craser sous le poids de son Ă©norme meule de feu. Ces secondes furent terrifiantes
 Tous ces Ă©vĂ©nements, je les ai observĂ©s personnellement et sereinement, sans Ă©motion ni agitation
 Ce phĂ©nomĂšne a dĂ» s’étaler sur environ dix minutes.» Pendant ce temps, les pastoureaux eurent droit Ă  d’autres visions. Notre-Dame une fois disparue dans l’immensitĂ© du firmament, nous vĂźmes saint Joseph prĂšs du soleil avec l’Enfant-JĂ©sus et Notre-Dame vĂȘtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-JĂ©sus paraissaient bĂ©nir le monde, avec les gestes en forme de croix qu’ils faisaient de la main. Peu aprĂšs, une fois dissipĂ©e l’image de cette apparition, je vis Notre-Seigneur et Notre-Dame qui pour moi ressemblait Ă  Notre-Dame des Douleurs. Notre-Seigneur semblait bĂ©nir le monde de la mĂȘme maniĂšre que saint Joseph. Cette apparition s’évanouit Ă  son tour et il m’a semblĂ© voir de nouveau Notre-Dame sous une forme proche de Notre-Dame du Carmel.» ___________________________________________________ SOMMAIRE de la partie sur le 3Ăšme secret 1. PrĂ©sentation historique par Mgr Tarcisio Bertone, sdb, ArchevĂȘque Ă©mĂ©rite de Verceil, SecrĂ©taire de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi 2. Le “secret” de Fatima PremiĂšre et deuxiĂšme parties du “secret” dans la rĂ©daction de Soeur Lucie, dans le “troisiĂšme mĂ©moire ” du 31 AOÛT 1941, destinĂ© Ă  l’évĂȘque de Leiria-Fatima traduction TroisiĂšme partie du “secret” traduction 3. InterprĂ©tation du “secret” Lettre de Jean-Paul II Ă  SƓur Lucie traduction Rencontre avec SƓur Maria Lucia de JĂ©sus. Compte rendu de l’entretien de SƓur Lucie avec Mgr Tarcisio Bertone et Mgr Serafim de Sousa Ferreira e Silva, Ă©vĂȘque de Leiria-Fatima Jeudi 27 avril dernier, dans le Carmel de Sainte-ThĂ©rĂšse Ă  Coimbra Communication du Cardinal Angelo Sodano, SecrĂ©taire d’État de Sa saintetĂ© Commentaire thĂ©ologique du Cardinal Ratzinger, PrĂ©fet de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi 4. Notes 1. PrĂ©sentation SOMMAIRE Dans le passage du deuxiĂšme au troisiĂšme millĂ©naire, le Pape Jean-Paul II a dĂ©cidĂ© de rendre public le texte de la troisiĂšme partie du ” secret de Fatima “. AprĂšs les Ă©vĂ©nements dramatiques et cruels du vingtiĂšme siĂšcle, un des siĂšcles les plus cruciaux de l’histoire de l’humanitĂ©, qui trouve son point culminant avec l’attentat sanglant envers le ” doux Christ sur la terre “, s’ouvre donc un voile sur une rĂ©alitĂ© qui marque l’histoire et qui l’interprĂšte en profondeur, selon une dimension spirituelle Ă  laquelle la mentalitĂ© actuelle, souvent empreinte de rationalisme, est rĂ©fractaire. Apparitions et signes surnaturels scandent l’histoire, elles entrent dans le vif des vicissitudes humaines et accompagnent le chemin du monde, surprenant croyants et non-croyants. Ces manifestations, qui ne peuvent pas contredire le contenu de la foi, doivent converger vers l’objet central de l’annonce du Christ l’amour du PĂšre qui suscite chez les hommes la conversion et qui donne la grĂące pour s’abandonner Ă  Lui avec une dĂ©votion filiale. Tel est aussi le message de Fatima qui, avec l’appel dĂ©chirant Ă  la conversion et Ă  la pĂ©nitence, porte en rĂ©alitĂ© au cƓur de l’Évangile. Fatima est sans aucun doute la plus prophĂ©tique des apparitions modernes. La premiĂšre et la deuxiĂšme parties du “secret” qui sont publiĂ©es dans l’ordre pour l’intĂ©gralitĂ© de la documentation concernent avant tout la vision Ă©pouvantable de l’enfer, la dĂ©votion au CƓur immaculĂ© de Marie, la deuxiĂšme guerre mondiale, ainsi que la prĂ©diction des trĂšs graves dommages que la Russie, abandonnant la foi chrĂ©tienne et adhĂ©rant au totalitarisme communiste, devait apporter Ă  l’humanitĂ©. En 1917, personne n’aurait pu imaginer tout cela ; les trois pastorinhos de Fatima voient, Ă©coutent, gardent tout en mĂ©moire, et Lucie, tĂ©moin survivant, Ă  partir du moment oĂč elle en a reçu l’ordre par l’évĂȘque et la permission de Notre-Dame, le met par Ă©crit. En ce qui concerne la description des deux premiĂšres parties du “secret”, dĂ©jĂ  publiĂ©es par ailleurs et donc connues, on a choisi le texte Ă©crit de SƓur Lucie dans le troisiĂšme mĂ©moire du 31 aoĂ»t 1941 ; dans le quatriĂšme mĂ©moire du 8 dĂ©cembre 1941, elle y a ajoutĂ© quelques annotations. La troisiĂšme partie du “secret” fut Ă©crite “sur l’ordre de Son Excellence l’ÉvĂȘque de Leiria et de la Sainte MĂšre” le 3 janvier 1944. Il existe un seul manuscrit, qui est ici reproduit photographiquement. L’enveloppe scellĂ©e fut gardĂ©e d’abord par l’évĂȘque de mieux conserver le “secret”, l’enveloppe fut remise le 4 avril 1957 aux Archives secrĂštes du Saint-Office. SƓur Lucie en fut avertie par l’évĂȘque de Leiria. Selon des notes d’archives, en accord avec le Cardinal Alfredo Ottaviani, le 17 aoĂ»t 1959, le Commissaire du Saint-Office, le PĂšre Pierre-Paul Philippe, op, porta Ă  Jean XXIII l’enveloppe contenant la troisiĂšme partie du ” secret de Fatima “. Sa SaintetĂ©, ” aprĂšs certaines hĂ©sitations “, dit ” Attendons, je prierai. Je vous ferai savoir ce que j’ai dĂ©cidĂ© “. 1 En rĂ©alitĂ©, le Pape Jean XXIII dĂ©cida de renvoyer l’enveloppe scellĂ©e au Saint-Office et de ne pas rĂ©vĂ©ler la troisiĂšme partie du “secret “. Paul VI lut le contenu avec le Substitut, Mgr Angelo Dell’Acqua, le 27 mars 1965, puis renvoya l’enveloppe aux Archives secrĂštes du Saint-Office, dĂ©cidant de ne pas publier le texte. Pour sa part, Jean-Paul II a demandĂ© l’enveloppe contenant la troisiĂšme partie du “secret” aprĂšs l’attentat du 13 mai 1981. Son Éminence le Cardinal Franjo Seper, PrĂ©fet de la CongrĂ©gation, remit Ă  Son Excellence Monseigneur Eduardo Martinez Somalo, Substitut de la SecrĂ©tairerie d’État, le 18 juillet 1981, deux enveloppes l’une blanche, avec le texte original de SƓur Lucie en langue portugaise ; l’autre de couleur orange, avec la traduction du “secret” en langue italienne. Le 11 aoĂ»t suivant, Mgr Martinez a rendu les deux enveloppes aux Archives du Saint-Office.2 Comme on le sait, le Pape Jean-Paul II pensa aussitĂŽt Ă  la consĂ©cration du monde au CƓur immaculĂ© de Marie et composa lui-mĂȘme une priĂšre pour ce qu’il dĂ©finit ” un acte de consĂ©cration” Ă  cĂ©lĂ©brer dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure, le 7 juin 1981, solennitĂ© de la PentecĂŽte, jour choisi pour rappeler le 1600e anniversaire du premier Concile de Constantinople et le 1550e anniversaire du Concile d’ÉphĂšse. Le Pape Ă©tant par force absent, on transmit son allocution enregistrĂ©e. Nous donnons le texte qui se rĂ©fĂšre exactement Ă  l’acte de consĂ©cration ” MĂšre des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espĂ©rances, toi qui ressens d’une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres qui secouent le monde, accueille l’appel que, dans l’Esprit Saint, nous adressons directement Ă  ton cƓur, et embrasse dans ton amour de mĂšre et de servante du Seigneur, ceux qui ont le plus besoin de ta tendresse et aussi ceux dont tu attends toi-mĂȘme d’une façon particuliĂšre qu’ils s’en remettent Ă  toi. Prends sous ta protection maternelle toute la famille humaine que, dans un Ă©lan affectueux, nous remettons entre tes mains, ĂŽ notre MĂšre. Que vienne pour tous le temps de la paix et de la libertĂ©, le temps de la vĂ©ritĂ©, de la justice et de l’espĂ©rance “.3 Mais le Saint-PĂšre, pour rĂ©pondre plus complĂštement aux demandes de ” Notre-Dame “, voulut expliciter au cours de l’AnnĂ©e sainte de la RĂ©demption l’acte de consĂ©cration du 7 juin 1981, repris Ă  Fatima le 13 mai 1982. Le 25 mars 1984, sur la place Saint-Pierre, en union spirituelle avec tous les Ă©vĂȘques du monde, ” convoquĂ©s ” prĂ©cĂ©demment, Ă©voquant le fiat prononcĂ© par Marie au moment de l’Annonciation, le Pape consacre au CƓur immaculĂ©e de Marie les hommes et les peuples, avec des accents qui rappellent des paroles poignantes prononcĂ©es en 1981 C’est pourquoi, ĂŽ MĂšre des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espĂ©rances, toi qui ressens d’une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres qui secouent le monde contemporain, reçoit l’appel que, mus par l’Esprit Saint, nous adressons directement Ă  ton CƓur, et avec ton amour de mĂšre et de servante du Seigneur, embrasse notre monde humain, que nous t’offrons et te consacrons, pleins d’inquiĂ©tude pour le sort terrestre et Ă©ternel des hommes et des peuples. Nous t’offrons et te consacrons d’une maniĂšre spĂ©ciale les hommes et les nations qui ont particuliĂšrement besoin de cette offrande et de cette consĂ©cration. “Sous l’abri de ta misĂ©ricorde, nous nous rĂ©fugions, sainte MĂšre de Dieu !” “Ne rejette pas nos priĂšres alors que nous sommes dans l’épreuve !”. Puis le Pape poursuit avec des rĂ©fĂ©rences plus fortes et plus concrĂštes, comme un commentaire du Message de Fatima dans sa triste rĂ©alisation “Devant toi, MĂšre du Christ, devant ton CƓur immaculĂ©, nous voulons aujourd’hui, avec toute l’Église, nous unir Ă  la consĂ©cration que ton Fils a faite de lui-mĂȘme Ă  son PĂšre, par amour pour nous “Pour eux, a-t-il dit, je me consacre moi-mĂȘme, afin qu’ils soient eux aussi consacrĂ©s en vĂ©ritĂ©â€ Jn 17, 19. Nous voulons nous unir Ă  notre RĂ©dempteur en cette consĂ©cration pour le monde et pour les hommes, laquelle, dans le cƓur divin, a le pouvoir d’obtenir le pardon et de procurer la rĂ©paration. La puissance de cette consĂ©cration dure dans tous les temps, elle embrasse tous les hommes, peuples et nations, elle surpasse tout mal que l’esprit des tĂ©nĂšbres est capable de rĂ©veiller dans le cƓur de l’homme et dans son histoire, et que, de fait, il a rĂ©veillĂ© Ă  notre Ă©poque. Combien profondĂ©ment nous sentons le besoin de consĂ©cration pour l’humanitĂ© et pour le monde, pour notre monde contemporain, dans l’unitĂ© du Christ lui-mĂȘme ! À l’Ɠuvre rĂ©demptrice du Christ, en effet, doit participer le monde par l’intermĂ©diaire de l’Église. C’est ce que manifeste la prĂ©sente AnnĂ©e de la RĂ©demption, le JubilĂ© extraordinaire de toute l’Église. En cette AnnĂ©e sainte, bĂ©nie sois-tu par-dessus toute crĂ©ature, toi, la servante du Seigneur, qui as obĂ©i de la maniĂšre la plus pleine Ă  ce divin appel ! Sois saluĂ©e, toi qui t’es entiĂšrement unie Ă  la consĂ©cration rĂ©demptrice de ton Fils ! MĂšre de l’Église ! Enseigne au Peuple de Dieu les chemins de la foi, de l’espĂ©rance et de la charitĂ© ! Éclaire spĂ©cialement les peuples dont tu attends de nous la consĂ©cration et l’offrande ! Aide-nous Ă  vivre dans la vĂ©ritĂ© de la consĂ©cration du Christ pour toute la famille humaine du monde contemporain ! En te confiant, ĂŽ MĂšre, le monde, tous les hommes et tous les peuples, nous te confions aussi la consĂ©cration mĂȘme du monde et nous la mettons dans ton cƓur maternel. Ô CƓur immaculĂ© ! Aide-nous Ă  vaincre la menace du mal qui s’enracine si facilement dans le cƓur des hommes d’aujourd’hui et qui, avec ses effets incommensurables, pĂšse dĂ©jĂ  sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l’avenir ! De la faim et de la guerre, dĂ©livre-nous ! De la guerre nuclĂ©aire, d’une autodestruction incalculable, de toutes sortes de guerres, dĂ©livre-nous ! Des pĂ©chĂ©s contre la vie de l’homme depuis ses premiers moments, dĂ©livre-nous ! De la haine et de la dĂ©gradation de la dignitĂ© des fils de Dieu, dĂ©livre-nous ! De tous les genres d’injustice dans la vie sociale, nationale et internationale, dĂ©livre-nous ! De la facilitĂ© avec laquelle on piĂ©tine les commandements de Dieu, dĂ©livre-nous ! De la tentative d’éteindre dans les cƓurs humains la vĂ©ritĂ© mĂȘme de Dieu, dĂ©livre-nous ! De la perte de la conscience du bien et du mal, dĂ©livre-nous ! Des pĂ©chĂ©s contre l’Esprit Saint, dĂ©livre-nous ! DĂ©livre-nous ! Écoute, ĂŽ MĂšre du Christ, ce cri chargĂ© de la souffrance de tous les hommes ! ChargĂ© de la souffrance de sociĂ©tĂ©s entiĂšres ! Aide-nous, par la puissance de l’Esprit Saint, Ă  vaincre tout pĂ©chĂ© le pĂ©chĂ© de l’homme et le “pĂ©chĂ© du monde”, le pĂ©chĂ© sous toutes ses formes. Que se rĂ©vĂšle encore une fois dans l’histoire du monde l’infinie puissance salvifique de la RĂ©demption, la puissance de l’amour misĂ©ricordieux ! Qu’il arrĂȘte le mal ! Qu’il transforme les consciences ! Que dans ton CƓur immaculĂ© se manifeste pour tous la lumiĂšre de l’espĂ©rance !”.4 SƓur Lucie confirma personnellement que cet acte solennel et universel de consĂ©cration correspondait Ă  ce que voulait Notre-Dame ” Sim, estĂ  feita, tal como Nossa Senhora a pediu, desde o dia 25 de Março de 1984 ” ” Oui, cela a Ă©tĂ© fait, comme Notre-Dame l’avait demandĂ©, le 25 mars 1984 ” lettre du 8 novembre 1989. C’est pourquoi toute discussion, toute nouvelle pĂ©tition est sans fondement. Dans la documentation ici prĂ©sentĂ©e, on a ajoutĂ© aux manuscrits de SƓur Lucie quatre autres textes 1 la lettre du Saint-PĂšre Ă  SƓur Lucie datĂ©e du 19 avril 2000 ; 2 une description de la rencontre avec SƓur Lucie du 27 avril 2000 ; 3 la communication lue par mandat du Saint-PĂšre Ă  Fatima le 13 mai dernier par Son Éminence le Cardinal Angelo Sodano, SecrĂ©taire d’État ; 4 le commentaire thĂ©ologique de Son Éminence le Cardinal Joseph Ratzinger, PrĂ©fet de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi. Une indication pour l’interprĂ©tation de la troisiĂšme partie du “secret” avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© donnĂ©e par SƓur Lucie dans une lettre au Saint-PĂšre le 12 mai 1982. Dans cette derniĂšre, elle Ă©crivait ” La troisiĂšme partie du secret se rĂ©fĂšre aux paroles de Notre-Dame “Sinon la Russie rĂ©pandra ses erreurs Ă  travers le monde, favorisant guerres et persĂ©cutions envers l’Église. Les bons seront martyrisĂ©s, le Saint-PĂšre aura beaucoup Ă  souffrir, diverses nations seront dĂ©truites” 13-VI-1917. La troisiĂšme partie du secret est une rĂ©vĂ©lation symbolique, qui se rĂ©fĂšre Ă  cette partie du Message, conditionnĂ© par le fait que nous acceptions ou non ce que le Message lui-mĂȘme nous demande “si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle rĂ©pandra ses erreurs Ă  travers le monde, etc
”. Comme nous n’avons par tenu compte de cet appel du Message, nous constatons qu’il s’est rĂ©alisĂ©, la Russie a inondĂ© le monde de ses erreurs. Et si nous ne constatons pas encore la rĂ©alisation totale de la fin de cette prophĂ©tie, nous voyons que nous nous y acheminons peu Ă  peu Ă  grands pas. Si nous ne renonçons pas au chemin de pĂ©chĂ©, de haine, de vengeance qui viole les droits de la personne humaine, d’immoralitĂ© et de violence, etc. Et ne disons pas que c’est Dieu qui ainsi nous punit ; au contraire, ce sont les hommes qui prĂ©parent eux-mĂȘmes leur chĂątiment. Dans sa sollicitude, Dieu nous avertit et nous incite Ă  prendre le bon chemin, respectant la libertĂ© qu’il nous a donnĂ©e ; c’est pourquoi les hommes sont responsables “.5 La dĂ©cision du Pape Jean-Paul II de rendre publique la troisiĂšme partie du “secret” de Fatima conclut une pĂ©riode de l’histoire, marquĂ©e par de tragiques volontĂ©s humaines de puissance et d’iniquitĂ©, mais pĂ©nĂ©trĂ©e de l’amour misĂ©ricordieux de Dieu et de la vigilance prĂ©venante de la MĂšre de JĂ©sus et de l’Église. Action de Dieu, Seigneur de l’histoire, et coresponsabilitĂ© de l’homme, dans sa dramatique et fĂ©conde libertĂ©, tels sont les deux pivots sur lesquels se construit l’histoire de l’humanitĂ©. La Vierge Marie apparue Ă  Fatima nous rappelle ces valeurs oubliĂ©es, cet avenir de l’homme en Dieu, avenir dont nous sommes une part active et responsable. Tarcisio Bertone, sdb, ArchevĂȘque Ă©mĂ©rite de Vercelli, SecrĂ©taire de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi __________________________________________________ PremiĂšre et deuxiĂšme parties du “secret” dans la rĂ©daction qu’en a faite sƓur Lucie dans le “troisiĂšme mĂ©moire” du 31 aoĂ»t 1941 Ă  l’évĂȘque de Leira-Fatima. ” Je devrai, pour cela, parler un peu du secret et rĂ©pondre Ă  la premiĂšre question. En quoi consiste le secret ? Il me semble que je peux le dire puisque le Ciel m’en a dĂ©jĂ  donnĂ© la permission. Les reprĂ©sentants de Dieu sur la terre m’ont eux aussi autorisĂ©e Ă  le faire, Ă  plusieurs reprises, par lettres. Je crois que Votre Excellence a conservĂ© l’une d’elles, celle du PĂšre JosĂ© Bernardo Gonçalves, dans laquelle il m’ordonne d’écrire au Saint-PĂšre. Un des points qu’il m’indique est la rĂ©vĂ©lation du secret. J’en ai dĂ©jĂ  dit quelque chose, mais pour ne pas trop allonger cet Ă©crit, qui devait ĂȘtre bref, je me suis limitĂ©e Ă  l’indispensable, laissant Ă  Dieu l’occasion d’un moment plus favorable. J’ai dĂ©jĂ  exposĂ©, dans le deuxiĂšme Ă©crit, le doute qui m’avait tourmentĂ©e du 13 juin au 13 juillet, et qui disparut lors de cette derniĂšre apparition. Bien. Le secret comporte trois choses distinctes, et je vais en dĂ©voiler deux. La premiĂšre fut la vision de l’Enfer. Notre-Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongĂ©s dans ce feu, les dĂ©mons et les Ăąmes, comme s’ils Ă©taient des braises transparentes, noires ou bronzĂ©es, avec une forme humaine. Ils flottaient dans cet incendie, soulevĂ©s par les flammes, qui sortaient d’eux-mĂȘmes, avec des nuages de fumĂ©e. Ils retombaient de tous cĂŽtĂ©s, comme les Ă©tincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni Ă©quilibre, avec des cris et des gĂ©missements de douleur et de dĂ©sespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les dĂ©mons se distinguaient par leurs formes horribles et dĂ©goĂ»tantes d’animaux Ă©pouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision dura un moment, grĂące Ă  notre bonne MĂšre du Ciel qui auparavant nous avait prĂ©venus, nous promettant de nous emmener au Ciel Ă  la premiĂšre apparition. Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur. Ensuite nous levĂąmes les yeux vers Notre-Dame, qui nous dit avec bontĂ© et tristesse Vous avez vu l’enfer oĂč vont les Ăąmes des pauvres pĂ©cheurs. Pour les sauver, Dieu veut Ă©tablir dans le monde la dĂ©votion Ă  mon CƓur immaculĂ©. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’ñmes seront sauvĂ©es et on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminĂ©e par une lumiĂšre inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persĂ©cutions contre l’Église et le Saint-PĂšre. Pour empĂȘcher cette guerre, je viendrai demander la consĂ©cration de la Russie Ă  mon CƓur immaculĂ© et la communion rĂ©paratrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle rĂ©pandra ses erreurs Ă  travers le monde, provoquant des guerres et des persĂ©cutions contre l’Église. Les bons seront martyrisĂ©s, le Saint-PĂšre aura beaucoup Ă  souffrir, diverses nations seront dĂ©truites. À la fin, mon CƓur immaculĂ© triomphera. Le Saint-PĂšre me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concĂ©dĂ© au monde un certain temps de paix “. 7 TroisiĂšme partie du “secret” ” La troisiĂšme partie du secret rĂ©vĂ©lĂ© le 13 juillet 1917 dans la Cova de Iria-Fatima. J’écris en obĂ©issance Ă  Vous, mon Dieu, qui me le commandez par l’intermĂ©diaire de son Excellence Monseigneur l’ÉvĂȘque de Leiria et de Votre TrĂšs Sainte MĂšre, qui est aussi la mienne. AprĂšs les deux parties que j’ai dĂ©jĂ  exposĂ©es, nous avons vu sur le cĂŽtĂ© gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une Ă©pĂ©e de feu dans la main gauche ; elle scintillait et Ă©mettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui Ă©manait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui ; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte PĂ©nitence ! PĂ©nitence ! PĂ©nitence ! Et nous vĂźmes dans une lumiĂšre immense qui est Dieu “Quelque chose de semblable Ă  la maniĂšre dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant” un ÉvĂȘque vĂȘtu de Blanc, “nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-PĂšre”. Divers autres ÉvĂȘques, PrĂȘtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpĂ©e, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils Ă©taient en chĂȘne-liĂšge avec leur Ă©corce ; avant d’y arriver, le Saint-PĂšre traversa une grande ville Ă  moitiĂ© en ruine et, Ă  moitiĂ© tremblant, d’un pas vacillant, affligĂ© de souffrance et de peine, il priait pour les Ăąmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; Parvenu au sommet de la montagne, prosternĂ© Ă  genoux au pied de la grande Croix, il fut tuĂ© par un groupe de soldats qui tirĂšrent plusieurs coups avec une arme Ă  feu et des flĂšches ; Et de la mĂȘme maniĂšre moururent les uns aprĂšs les autres les ÉvĂȘques les PrĂȘtres, les religieux et religieuses et divers laĂŻcs, hommes et femmes de classes et de catĂ©gories sociales diffĂ©rentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal Ă  la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les Ăąmes qui s’approchaient de Dieu. Tuy – 3-1-1944 InterprĂ©tation du “secret” Lettre de Jean-Paul II Ă  SƓur Lucie traduction RĂ©vĂ©rende SƓur Maria Lucia Couvent de Coimbra Dans la joie des fĂȘtes pascales, je vous adresse le souhait de JĂ©sus ressuscitĂ© Ă  ses disciples ” La paix soit avec vous !”. Je serai heureux de pouvoir vous rencontrer au cours du jour attendu de la bĂ©atification de Francisco et Jacinta que, si Dieu le veut, je proclamerai le 13 mai prochain. Comme il n’y aura cependant pas de temps pour une rencontre mais seulement pour une brĂšve salutation, j’ai expressĂ©ment chargĂ© Monseigneur Tarcisio Bertone, SecrĂ©taire de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi, de venir s’entretenir avec vous. C’est la CongrĂ©gation qui collabore le plus Ă©troitement avec le Pape pour la dĂ©fense de la vraie foi catholique et qui a conservĂ©, comme vous le savez, depuis 1957, votre lettre manuscrite contenant la troisiĂšme partie du secret rĂ©vĂ©lĂ© le 13 juillet 1917 dans la Cova de Iria, Ă  Fatima. Monseigneur Bertone, accompagnĂ© de l’évĂȘque de Leiria, Monseigneur Serafim de Sousa Ferreira e Silva, vient en mon nom pour vous poser quelques questions sur l’interprĂ©tation de la “troisiĂšme partie du secret”. RĂ©vĂ©rende SƓur Maria LĂșcia, parlez trĂšs ouvertement et sincĂšrement Ă  Monseigneur Bertone, qui me transmettra directement vos rĂ©ponses. Je prie ardemment la MĂšre du RessuscitĂ© pour vous, pour la communautĂ© de Coimbra et pour toute l’Église. Que Marie, MĂšre de l’humanitĂ© en pĂšlerinage, nous tienne toujours proches de JĂ©sus, son Fils bien-aimĂ© et notre FrĂšre, Seigneur de la vie et de la gloire. Avec une particuliĂšre BĂ©nĂ©diction apostolique. JEAN-PAUL II. Du Vatican, le 19 avril 2000. _____________________ Rencontre avec SƓur Maria Lucia de Jesus e do Coraçao Imaculado Le rendez-vous de SƓur Lucie avec Monseigneur Tarcisio Bertone, SecrĂ©taire de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi, envoyĂ© du Saint-PĂšre, et de Monseigneur Serafim de Sousa Ferreira e Silva, ÉvĂȘque de Leiria-Fatima, a eu lieu le jeudi 27 avril dernier, dans le Carmel de Sainte-ThĂ©rĂšse Ă  Coimbra. SƓur Lucie Ă©tait lucide et sereine ; elle Ă©tait trĂšs contente de la venue du Saint-PĂšre Ă  Fatima, pour la bĂ©atification de Francisco et Jacinta, qu’elle attendait depuis longtemps. L’évĂȘque de Leiria-Fatima lut la lettre autographe du Saint-PĂšre qui expliquait les motifs de la visite. SƓur Lucie s’est sentie honorĂ©e et elle la relut personnellement, la contemplant dans ses mains. Elle s’est dite disposĂ©e Ă  rĂ©pondre franchement Ă  toutes les questions. Monseigneur Tarcisio Bertone lui prĂ©sente alors les deux enveloppes l’enveloppe extĂ©rieure et celle qui contient la lettre avec la troisiĂšme partie du “secret” de Fatima, et elle affirme aussitĂŽt, la touchant avec ses doigts ” C’est mon papier “, et puis en la lisant ” C’est mon Ă©criture “. Avec l’aide de l’évĂȘque de Leiria-Fatima, le texte original, qui est en portugais, est lu et interprĂ©tĂ©. SƓur Lucie partage l’interprĂ©tation selon laquelle la troisiĂšme partie du “secret” consiste en une vision prophĂ©tique, comparable Ă  celles de l’histoire sainte. Elle rĂ©affirme sa conviction que la vision de Fatima concerne avant tout la lutte du communisme athĂ©e contre l’Église et les chrĂ©tiens, et elle dĂ©crit l’immense souffrance des victimes de la foi du vingtiĂšme siĂšcle. À la question ” le personnage principal de la vision est-il le Pape ? “, SƓur Lucie rĂ©pond immĂ©diatement par l’affirmative et elle rappelle que les trois petits bergers Ă©taient trĂšs tristes des souffrances du Pape, et que Jacinta rĂ©pĂ©tait ” Coitadinho do Santo Padre, tenho muita pena dos pecadores ! ” ” Pauvre Saint-PĂšre, il a beaucoup de peine pour les pĂ©cheurs ! “. SƓur Lucie continue ” Nous ne connaissions pas le nom du Pape, la Vierge ne nous a pas donnĂ© le nom du Pape, nous ne savions pas s’il s’agissait de BenoĂźt XV ou de Pie XII ou de Paul VI ou de Jean-Paul II, mais c’était le Pape qui souffrait et cela nous faisait aussi souffrir “. Quant au passage concernant l’évĂȘque vĂȘtu de blanc, Ă  savoir le Saint-PĂšre – comme le perçurent immĂ©diatement les petits bergers durant la ” vision ” – qui est blessĂ© Ă  mort et qui tombe par terre, SƓur Lucie partage pleinement l’affirmation du Pape ” Ce fut une main maternelle qui guida la trajectoire du projectile et le Pape agonisant s’arrĂȘta au seuil de la mort ” Jean-Paul II, MĂ©ditation avec les Ă©vĂȘques italiens depuis l’hĂŽpital polyclinique Gemelli, 13 mai 1994. Alors que SƓur Lucie, avant de remettre Ă  l’évĂȘque de Leiria-Fatima de l’époque la lettre scellĂ©e contenant la troisiĂšme partie du “secret”, avait Ă©crit sur l’enveloppe extĂ©rieure qu’elle pouvait ĂȘtre ouverte seulement aprĂšs 1960, soit par le Patriarche de Lisbonne soit par l’évĂȘque de Leiria, Monseigneur Bertone lui demande ” Pourquoi l’échĂ©ance de 1960 ? Est-ce la Vierge qui avait indiquĂ© cette date ? SƓur Lucie rĂ©pond ” Ça n’a pas Ă©tĂ© Notre-Dame, mais c’est moi qui ai mis la date de 1960, car, selon mon intuition, avant 1960, on n’aurait pas compris, on aurait compris seulement aprĂšs. Maintenant on peut mieux comprendre. J’ai Ă©crit ce que j’ai vu, l’interprĂ©tation ne me regarde pas, elle regarde le Pape “. Enfin, est mentionnĂ© le manuscrit non publiĂ© que SƓur Lucie a prĂ©parĂ© comme rĂ©ponse Ă  de nombreuses lettres de fidĂšles de la Vierge et de pĂšlerins. L’Ɠuvre porte le titre ” Os apelos da Mensagen de Fatima ” et contient des pensĂ©es et des rĂ©flexions qui expriment ses sentiments et sa spiritualitĂ© simple et limpide, sous forme catĂ©chĂ©tique et parĂ©nĂ©tique. Il lui a Ă©tĂ© demandĂ© si elle Ă©tait contente qu’elle soit publiĂ©e ; Elle rĂ©pondit ” Si le Saint-PĂšre est d’accord, je suis contente, autrement j’obĂ©is Ă  ce que dĂ©cide le Saint-PĂšre “. SƓur Lucie dĂ©sire soumettre le texte Ă  l’approbation de l’AutoritĂ© ecclĂ©siastique, et nourrit l’espoir de contribuer, par son Ă©crit, Ă  guider les hommes et les femmes de bonne volontĂ© sur le chemin qui conduit Ă  Dieu, but ultime de toute attente humaine. La rencontre se termine par un Ă©change de chapelets Ă  SƓur Lucie est remis celui qui a Ă©tĂ© donnĂ© par le Saint-PĂšre, et elle, Ă  son tour, remet quelques chapelets qu’elle a personnellement confectionnĂ©s. La BĂ©nĂ©diction donnĂ©e au nom du Saint-PĂšre conclut l’entretien. ________________________ Communication de son Éminence le Cardinal Angelo Sodano, SecrĂ©taire d’État de Sa SaintetĂ© À la fin de la concĂ©lĂ©bration eucharistique solennelle prĂ©sidĂ©e par Jean-Paul II Ă  Fatima, le Cardinal Angelo Sodano, SecrĂ©taire d’État, a prononcĂ© en portugais les paroles que nous reproduisons ici en traduction française Chers FrĂšres et SƓurs dans le Seigneur ! Au terme de cette cĂ©lĂ©bration solennelle, je ressens le devoir d’adresser Ă  notre bien-aimĂ© Saint-PĂšre Jean-Paul II les vƓux les plus cordiaux de toutes les personnes ici prĂ©sentes pour son tout proche quatre-vingtiĂšme anniversaire, le remerciant de son prĂ©cieux ministĂšre pastoral au bĂ©nĂ©fice de toute la sainte Église de Dieu. À l’occasion de l’évĂ©nement solennel de sa venue Ă  Fatima, le Souverain Pontife m’a chargĂ© de vous faire une annonce. Comme vous le savez, le but de sa visite Ă  Fatima a Ă©tĂ© la bĂ©atification des deux petits bergers. Mais il veut aussi donner Ă  ce pĂšlerinage le sens d’un geste renouvelĂ© de gratitude envers la Madone, pour la protection qu’elle lui a accordĂ©e durant ses annĂ©es de pontificat. C’est une protection qui semble concerner aussi ce qu’on appelle ” la troisiĂšme partie ” du secret de Fatima. Ce texte constitue une vision prophĂ©tique comparable Ă  celles de l’Écriture sainte, qui ne dĂ©crivent pas de maniĂšre photographique les dĂ©tails des Ă©vĂ©nements Ă  venir, mais qui rĂ©sument et condensent sur un mĂȘme arriĂšre-plan des faits qui se rĂ©partissent dans le temps en une succession et une durĂ©e qui ne sont pas prĂ©cisĂ©es. Par consĂ©quent, la clĂ© de lecture du texte ne peut que revĂȘtir un caractĂšre symbolique. La vision de Fatima concerne surtout la lutte des systĂšmes athĂ©es contre l’Église et contre les chrĂ©tiens. Elle dĂ©crit l’immense souffrance des tĂ©moins de la foi du dernier siĂšcle du deuxiĂšme millĂ©naire. C’est un interminable chemin de croix, guidĂ©e par les Papes du vingtiĂšme siĂšcle. Selon l’interprĂ©tation des petits bergers, interprĂ©tation confirmĂ©e rĂ©cemment par SƓur Lucie, “l’ÉvĂȘque vĂȘtu de blanc ” qui prie pour tous les fidĂšles est le Pape. Lui aussi, marchant pĂ©niblement vers la Croix parmi les cadavres des personnes martyrisĂ©es Ă©vĂȘques, prĂȘtres, religieux, religieuses et nombreux laĂŻcs, tombe Ă  terre comme mort, sous les coups d’une arme Ă  feu. AprĂšs l’attentat du 13 mai 1981, il apparut clairement Ă  Sa SaintetĂ© qu’il y avait eu ” une main maternelle pour guider la trajectoire du projectile “, permettant au ” Pape agonisant ” de s’arrĂȘter “au seuil de la mort ” Jean-Paul II, MĂ©ditation avec les ÉvĂȘques italiens depuis l’hĂŽpital polyclinique Gemelli, Insegnamenti, vol. XVII1, 1994, p. 1061. À l’occasion d’un passage Ă  Rome de l’évĂȘque de Leiria-Fatima de l’époque, le Pape dĂ©cida de lui remettre le projectile, restĂ© dans la jeep aprĂšs l’attentat, pour qu’il soit gardĂ© dans le sanctuaire. Sur l’initiative de l’ÉvĂȘque, il fut enchĂąssĂ© dans la couronne de la statue de la Vierge de Fatima. Les Ă©vĂ©nements ultĂ©rieurs de 1989 ont conduit, en Union soviĂ©tique et dans de nombreux Pays de l’Est, Ă  la chute du rĂ©gime communiste, qui se faisait le dĂ©fenseur de l’athĂ©isme. Pour cela aussi, le Souverain Pontife remercie de tout cƓur la Vierge trĂšs sainte. Cependant, dans d’autres parties du monde, les attaques contre l’Église et contre les chrĂ©tiens, accompagnĂ©es du poids de la souffrance, n’ont malheureusement pas encore cessĂ©. Bien que les situations auxquelles fait rĂ©fĂ©rence la troisiĂšme partie du secret de Fatima semblent dĂ©sormais appartenir au passĂ©, l’appel de la Vierge de Fatima Ă  la conversion et Ă  la pĂ©nitence, lancĂ© au dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle, demeure encore aujourd’hui d’une actualitĂ© stimulante. ” La Dame du message semble lire avec une perspicacitĂ© spĂ©ciale les signes des temps, les signes de notre temps [
]. L’invitation insistante de la trĂšs Sainte Vierge Marie Ă  la pĂ©nitence n’est que la manifestation de sa sollicitude maternelle pour le sort de la famille humaine, qui a besoin de conversion et de pardon ” Jean-Paul II, Message pour la JournĂ©e mondiale des malades 1997, n. 1 La Documentation catholique, 93 [1996], p. 1051. Pour permettre aux fidĂšles de mieux recevoir le message de la Vierge de Fatima, le Pape a confiĂ© Ă  la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi le soin de rendre publique la troisiĂšme partie du secret, aprĂšs en avoir prĂ©parĂ© un commentaire appropriĂ©. Nous remercions la Vierge de Fatima de sa protection. Nous confions Ă  sa maternelle intercession l’Église du troisiĂšme millĂ©naire. Sub tuum prĂŠsidium confugimus, Sancta Dei Genetrix ! Intercede pro Ecclesia ! Intercede pro Papa nostro Ioanne Paulo II. Amen. Fatima, le 13 mai 2000. ____________________ Commentaire thĂ©ologique Celui qui lit avec attention le texte de ce qu’on appelle le troisiĂšme “secret” de Fatima, qui, aprĂšs un long temps, par une disposition du Saint-PĂšre, est publiĂ© ci-joint dans son intĂ©gralitĂ©, sera probablement déçu ou Ă©tonnĂ© aprĂšs toutes les spĂ©culations qui ont Ă©tĂ© faites. Aucun grand mystĂšre n’est rĂ©vĂ©lĂ© ; le voile de l’avenir n’est pas dĂ©chirĂ©. Nous voyons l’Église des martyrs du siĂšcle qui s’achĂšve reprĂ©sentĂ©e Ă  travers une scĂšne dĂ©crite dans un langage symbolique difficile Ă  dĂ©chiffrer. Est-ce cela que la MĂšre du Seigneur voulait communiquer Ă  la chrĂ©tientĂ©, Ă  l’humanitĂ©, dans une pĂ©riode de grands problĂšmes et de grandes angoisses ? Cela nous est-il utile au dĂ©but du nouveau millĂ©naire ? Ou bien s’agit-il seulement de projections du monde intĂ©rieur d’enfants qui ont grandi dans une ambiance de profonde piĂ©tĂ©, mais qui Ă©taient en mĂȘme temps bouleversĂ©s par la tourmente qui menaçait leur Ă©poque ? Comment devons-nous comprendre la vision, que faut-il en penser ? RĂ©vĂ©lation publique et rĂ©vĂ©lations privĂ©es leur lieu thĂ©ologique Avant d’entreprendre une tentative d’interprĂ©tation, dont les lignes essentielles peuvent ĂȘtre trouvĂ©es dans la communication que le Cardinal Sodano a prononcĂ©e le 13 mai dernier Ă  la fin de la cĂ©lĂ©bration eucharistique prĂ©sidĂ©e par le Saint-PĂšre Ă  Fatima, il convient d’effectuer quelques clarifications de fond Ă  propos de la maniĂšre dont, selon la doctrine de l’Église, doivent ĂȘtre compris des phĂ©nomĂšnes comme celui de Fatima, Ă  l’intĂ©rieur de la vie de foi. L’enseignement de l’Église distingue entre la ” rĂ©vĂ©lation publique ” et les ” rĂ©vĂ©lations privĂ©es “. Entre ces deux rĂ©alitĂ©s, il y a une diffĂ©rence non seulement de degrĂ©, mais de nature. Le terme ” rĂ©vĂ©lation publique ” dĂ©signe l’action rĂ©vĂ©latrice de Dieu, qui est destinĂ©e Ă  l’humanitĂ© entiĂšre et qui a trouvĂ© son expression littĂ©raire dans les deux parties de la Bible l’Ancien et le Nouveau Testament. On l’appelle ” rĂ©vĂ©lation ” parce que, en elle, Dieu s’est fait connaĂźtre progressivement aux hommes, au point de devenir lui-mĂȘme homme, pour attirer Ă  lui et rĂ©unir Ă  lui tout le monde, par son Fils incarnĂ©, JĂ©sus Christ. Il ne s’agit donc pas de communications intellectuelles, mais d’un processus vital, par lequel Dieu s’approche de l’homme ; et dans ce processus, tout naturellement, se dĂ©voilent aussi un contenu qui intĂ©resse Ă©galement l’intelligence et la comprĂ©hension du mystĂšre de Dieu. Le processus concerne l’homme tout entier et donc aussi la raison, mais pas seulement cette derniĂšre. Dieu Ă©tant unique, l’histoire qu’il vit avec l’humanitĂ© est unique ; Elle vaut pour tous les temps et elle a trouvĂ© son accomplissement dans la vie, la mort et la rĂ©surrection de JĂ©sus Christ. En Christ, Dieu a tout dit, c’est-Ă -dire lui-mĂȘme, et donc la rĂ©vĂ©lation s’est achevĂ©e avec la rĂ©alisation du mystĂšre du Christ, qui a trouvĂ© son expression dans le Nouveau Testament. Le CatĂ©chisme de l’Église catholique cite un texte de saint Jean de la Croix pour expliquer que la rĂ©vĂ©lation est dĂ©finitive et complĂšte ” DĂšs lors qu’Il nous a donnĂ© son Fils, qui est sa Parole, Dieu n’a pas d’autre parole Ă  nous donner. Il nous a tout dit Ă  la fois et d’un seul coup en cette seule Parole [
] ; Car ce qu’il disait par parties aux prophĂštes, Il l’a dit tout entier dans son Fils [
]. VoilĂ  pourquoi celui qui voudrait maintenant l’interroger, ou dĂ©sirerait une vision ou une rĂ©vĂ©lation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure Ă  Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose en quelque nouveautĂ© ” CÉC, n. 65 S. Jean de la Croix, MontĂ©e au Carmel, 2, 22. Le fait que l’unique rĂ©vĂ©lation de Dieu adressĂ©e Ă  tous les peuples est achevĂ©e avec le Christ et par le tĂ©moignage qui lui est rendu dans les livres du Nouveau Testament lie l’Église Ă  l’évĂ©nement unique de l’histoire sacrĂ©e et Ă  la parole biblique, qui garantit et interprĂšte cet Ă©vĂ©nement, mais cela ne signifie pas que l’Église pourrait maintenant regarder seulement le passĂ© et serait ainsi condamnĂ©e Ă  une rĂ©pĂ©tition stĂ©rile. Le CatĂ©chisme de l’Église catholique dit Ă  ce sujet ” MĂȘme si la RĂ©vĂ©lation est achevĂ©e, elle n’est pas complĂštement explicitĂ©e ; il restera Ă  la foi chrĂ©tienne d’en saisir graduellement toute la portĂ©e au cours des siĂšcles ” n. 66. Les deux aspects, Ă  savoir le lien avec l’unicitĂ© de l’évĂ©nement et la progression dans sa comprĂ©hension, sont trĂšs bien illustrĂ©s dans le dernier discours du Christ, lorsque, faisant ses adieux aux disciples, il leur dit ” J’aurai encore beaucoup de choses Ă  vous dire, mais pour l’instant vous n’avez pas la force de les porter. Quand il viendra, lui, l’Esprit de vĂ©ritĂ©, il vous guidera vers la vĂ©ritĂ© tout entiĂšre. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-mĂȘme [
]. Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaĂźtre ” Jn 16, 12-14. D’une part, l’Esprit est un guide et il ouvre Ă  une connaissance, mais il manquait auparavant le prĂ©supposĂ© pour porter le poids de cette connaissance telle est l’ampleur et la profondeur jamais atteintes de la foi chrĂ©tienne. D’autre part, cette fonction de guide est une maniĂšre de ” prendre ” dans le trĂ©sor de JĂ©sus Christ lui-mĂȘme, dont la profondeur insondable se manifeste dans la conduite opĂ©rĂ©e par l’Esprit. Le CatĂ©chisme cite Ă  ce sujet une parole profonde du Pape GrĂ©goire le Grand ” Les divines paroles et celui qui les lit grandissent ensemble ” CÉC, n. 94, GrĂ©goire le Grand, HomĂ©lie sur EzĂ©chiel, 1, 7, 8. Le Concile Vatican II indique trois voies essentielles, par lesquelles s’opĂšrent l’action de guide de l’Esprit Saint dans l’Église et donc la “croissance de la Parole” ; Cette action s’accomplit au moyen de la mĂ©ditation et de l’étude par les fidĂšles, au moyen d’une profonde intelligence qui provient de l’expĂ©rience spirituelle et de la prĂ©dication de ” ceux qui, avec la succession dans l’épiscopat, ont reçu un charisme certain de vĂ©ritĂ© ” Dei Verbum, n. 8. Dans ce contexte, il devient dĂ©sormais possible de comprendre correctement le concept de ” rĂ©vĂ©lation privĂ©e “, qui se rĂ©fĂšre Ă  toutes les visions et Ă  toutes les rĂ©vĂ©lations qui ont lieu aprĂšs la conclusion du Nouveau Testament ; il s’agit donc de la catĂ©gorie Ă  l’intĂ©rieur de laquelle nous devons placer le message de Fatima. À ce sujet, commençons par lire le CatĂ©chisme de l’Église catholique ” Au fil des siĂšcles, il y a eu des rĂ©vĂ©lations dites “privĂ©es”, dont certaines ont Ă©tĂ© reconnues par l’autoritĂ© de l’Église. [
] Leur rĂŽle n’est pas [
] de “complĂ©ter” la RĂ©vĂ©lation dĂ©finitive du Christ, mais d’aider Ă  en vivre plus pleinement Ă  une certaine Ă©poque de l’histoire ” n. 67. Deux Ă©lĂ©ments sont ainsi clarifiĂ©s 1. L’autoritĂ© des rĂ©vĂ©lations privĂ©es est substantiellement diffĂ©rente de l’unique rĂ©vĂ©lation publique cette derniĂšre exige notre foi ; en effet, en elle, par l’intermĂ©diaire de paroles humaines et de la mĂ©diation de la communautĂ© vivante de l’Église, Dieu lui-mĂȘme nous parle. La foi en Dieu et dans sa Parole se distingue de toute autre foi, croyance ou opinion humaines. La certitude que Dieu parle me donne la sĂ©curitĂ© que je rencontre la vĂ©ritĂ© elle-mĂȘme, et ainsi une certitude qui ne peut se vĂ©rifier par aucune forme humaine de connaissance. C’est la certitude sur laquelle j’édifie ma vie et Ă  laquelle je me confie en mourant. 2. La rĂ©vĂ©lation privĂ©e est une aide pour la foi, et elle se manifeste comme crĂ©dible prĂ©cisĂ©ment parce qu’elle renvoie Ă  l’unique rĂ©vĂ©lation publique. Le Cardinal Prospero Lambertini, futur Pape BenoĂźt XIV, dit Ă  ce sujet dans son traitĂ© classique, devenu ensuite normatif pour les bĂ©atifications et les canonisations ” Un assentiment de foi catholique n’est pas dĂ» Ă  des rĂ©vĂ©lations approuvĂ©es de cette maniĂšre ; ce n’est mĂȘme pas possible. Ces rĂ©vĂ©lations requiĂšrent plutĂŽt un assentiment de foi humaine conforme aux rĂšgles de la prudence, qui nous les prĂ©sentent comme probables et crĂ©dibles dans un esprit de piĂ©tĂ© “. Le thĂ©ologien flamand E. Dhanis, Ă©minent connaisseur de cette question, affirme de maniĂšre synthĂ©tique que l’approbation ecclĂ©siale d’une rĂ©vĂ©lation privĂ©e comporte trois Ă©lĂ©ments le message relatif ne contient rien qui s’oppose Ă  la foi et aux bonnes mƓurs ; il est licite de le rendre publique, et les fidĂšles sont autorisĂ©s Ă  lui donner, de maniĂšre prudente, leur adhĂ©sion [E. Dhanis, Regard sur Fatima et bilan d’une discussion, La CiviltĂ  cattolica 104 1953, II, pp. 392-406, en particulier p. 397]. Un tel message peut ĂȘtre une aide valable pour comprendre et mieux vivre l’Évangile Ă  l’heure actuelle ; C’est pourquoi il ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©. Il est une aide qui est offerte, mais dont il n’est nullement obligatoire de faire usage. Le critĂšre pour la vĂ©ritĂ© et pour la valeur d’une rĂ©vĂ©lation privĂ©e est donc son orientation vers le Christ lui-mĂȘme. Quand elle nous Ă©loigne de lui, quand elle se rend autonome ou mĂȘme quand elle se fait passer pour un dessein de salut autre et meilleur, plus important que l’Évangile, elle ne vient certainement pas de l’Esprit Saint, qui nous guide Ă  l’intĂ©rieur de l’Évangile, et non hors de lui. Cela n’exclut pas qu’une rĂ©vĂ©lation privĂ©e mette de nouveaux accents, qu’elle fasse apparaĂźtre de nouvelles formes de piĂ©tĂ©, qu’elle en approfondisse ou en Ă©tende d’anciennes. Mais de toute façon, en tout cela, il doit s’agir d’une nourriture pour la foi, l’espĂ©rance et la charitĂ©, qui sont pour tous la voie permanente du salut. Nous pouvons ajouter que bien souvent les rĂ©vĂ©lations privĂ©es proviennent avant tout de la piĂ©tĂ© populaire et se reflĂštent sur elle, lui donnent de nouvelles impulsions et ouvrent pour elle de nouvelles formes. Cela n’exclut pas qu’elles aient aussi des effets dans la liturgie elle-mĂȘme, comme le montrent par exemple les fĂȘtes du Corpus Domini et du SacrĂ©-CƓur de JĂ©sus. D’un certain point de vue, dans la relation entre liturgie et piĂ©tĂ© populaire, se dessine la relation entre la RĂ©vĂ©lation et les rĂ©vĂ©lations privĂ©es la liturgie est le critĂšre, elle est la forme vitale de l’Église dans sa totalitĂ©, nourrie directement par l’Évangile. La religiositĂ© populaire signifie que la foi plonge ses racines au cƓur des peuples d’une façon telle qu’elle s’introduit dans le monde du quotidien. La religiositĂ© populaire est la forme premiĂšre et fondamentale de l’ ” inculturation ” de la foi, qui doit continuellement se laisser orienter et guider par les indications de la liturgie, mais qui, Ă  son tour, fĂ©conde la foi Ă  partir du cƓur. Ainsi, nous sommes dĂ©jĂ  passĂ©s des prĂ©cisions plutĂŽt nĂ©gatives, qui de prime abord Ă©taient nĂ©cessaires, aux dĂ©terminations positives des rĂ©vĂ©lations privĂ©es comment peut-on les classer de maniĂšre correcte Ă  partir de l’Écriture ? Quelle est leur catĂ©gorie thĂ©ologique ? La plus ancienne lettre de saint Paul qui nous a Ă©tĂ© conservĂ©e, le texte qui, dans l’absolu, est peut-ĂȘtre le plus ancien du Nouveau Testament, la premiĂšre lettre aux Thessaloniciens, me semble donner une indication. L’ApĂŽtre y Ă©crit ” N’éteignez pas l’Esprit, ne mĂ©prisez pas les prophĂ©ties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le ” 5, 19-21. À toutes les Ă©poques est donnĂ© Ă  l’Église le charisme de prophĂ©tie, qui doit ĂȘtre examinĂ©, mais qui ne peut ĂȘtre dĂ©prĂ©ciĂ©. À ce sujet, il convient de tenir compte du fait que la prophĂ©tie, au sens biblique, ne signifie pas prĂ©dire l’avenir, mais expliquer la volontĂ© de Dieu pour le prĂ©sent, et donc montrer la voie droite vers l’avenir. Celui qui prĂ©dit l’avenir satisfait Ă  la curiositĂ© de la raison, qui dĂ©sire ouvrir le voile de l’avenir ; le prophĂšte, quant Ă  lui, satisfait Ă  l’aveuglement de la volontĂ© et de la pensĂ©e, et Ă©claire la volontĂ© de Dieu comme exigence et indication pour le prĂ©sent. Dans ce cas, l’importance de la prĂ©diction de l’avenir est secondaire. Ce qui est essentiel, c’est l’actualisation de l’unique rĂ©vĂ©lation, qui me concerne en profondeur la parole prophĂ©tique est un avertissement ou encore une consolation, ou mĂȘme les deux Ă  la fois. En ce sens, on peut associer le charisme de la prophĂ©tie Ă  la catĂ©gorie des ” signes des temps “, qui a Ă©tĂ© remise en lumiĂšre par le Concile Vatican II ” L’aspect de la terre et du ciel, vous savez le juger ; Mais le temps oĂč nous sommes, pourquoi ne savez-vous pas le juger ? ” Lc 12, 56. Par ” signes des temps ” dans ces paroles de JĂ©sus, il faut entendre son propre chemin, lui-mĂȘme. InterprĂ©ter les signes des temps Ă  la lumiĂšre de la foi signifie reconnaĂźtre la prĂ©sence du Christ en tout temps. Dans les rĂ©vĂ©lations privĂ©es reconnues par l’Église donc aussi celle de Fatima il s’agit de ceci Nous aider Ă  comprendre les signes des temps et Ă  trouver pour eux la juste rĂ©ponse dans la foi. La structure anthropologique des rĂ©vĂ©lations privĂ©es AprĂšs avoir chercher Ă  dĂ©terminer le lieu thĂ©ologique des rĂ©vĂ©lations privĂ©es par ces rĂ©flexions et avant de nous engager dans une interprĂ©tation du message de Fatima, nous devons encore chercher briĂšvement Ă  Ă©claircir un peu leur caractĂšre anthropologique psychologique. L’anthropologie thĂ©ologique distingue en ce domaine trois formes de perception ou de “vision” la vision des sens, donc la perception externe corporelle, la perception intĂ©rieure et la vision spirituelle visio sensibilis – imaginativa – intellectualis. Il est clair que, dans les visions de Lourdes, Fatima, etc., il ne s’agit pas de la perception normale extĂ©rieure des sens Les images et les figures qui sont vues ne se trouvent pas extĂ©rieurement dans l’espace, comme s’y trouve par exemple un arbre ou une maison. Cela est absolument Ă©vident, par exemple, en ce qui concerne la vision de l’enfer dĂ©crite dans la premiĂšre partie du “secret” de Fatima ou encore la vision dĂ©crite dans la troisiĂšme partie du “secret”, mais cela peut se montrer trĂšs facilement aussi pour les autres visions, surtout parce que toutes les personnes prĂ©sentes ne les voient pas, mais en rĂ©alitĂ© seulement les ” voyants “. De mĂȘme, il est Ă©vident qu’il ne s’agit pas d’une “vision” intellectuelle, sans images, comme on le trouve dans les autres degrĂ©s de la mystique. Il s’agit donc de la catĂ©gorie intermĂ©diaire, la perception intĂ©rieure, qui a certainement pour le voyant une force de prĂ©sence, laquelle Ă©quivaut pour lui Ă  la manifestation externe sensible. Voir intĂ©rieurement ne signifie pas qu’il s’agit de fantaisies, ce qui serait seulement une expression de l’imagination subjective. Cela signifie plutĂŽt que l’ñme est effleurĂ©e par la touche de quelque chose de rĂ©el, mĂȘme si c’est suprasensible, et qu’elle est rendue capable de voir le non-sensible, le non-visible par les sens – une vision avec les “sens internes”. Il s’agit de vrais ” objets ” qui touchent l’ñme, bien qu’ils n’appartiennent pas Ă  notre monde sensible habituel. C’est pourquoi cela exige une vigilance intĂ©rieure du cƓur qui, la plupart du temps, n’existe pas en raison de la pression des fortes rĂ©alitĂ©s externes, des images et des pensĂ©es qui remplissent l’ñme. La personne est conduite au-delĂ  de la pure extĂ©rioritĂ© et les dimensions les plus profondes de la rĂ©alitĂ© la touchent, se rendent visibles Ă  elle. On comprendra peut-ĂȘtre ainsi pourquoi ce sont prĂ©cisĂ©ment les enfants qui sont les destinataires privilĂ©giĂ©s de telles apparitions l’ñme est encore peu altĂ©rĂ©e, sa capacitĂ© intĂ©rieure de perception est encore peu dĂ©tĂ©riorĂ©e. ” De la bouche des enfants, des tout-petits, tu as fait monter la louange ” ; c’est par une phrase de Psaume 8 v. 3 que JĂ©sus rĂ©pond Ă  la critique des Chefs des PrĂȘtres et des Anciens, qui trouvaient inopportun le cri ” Hosanna ” poussĂ© par des enfants cf. Mt 21, 16. La ” vision intĂ©rieure ” n’est pas une fantaisie, mais une maniĂšre vĂ©ritable et prĂ©cise d’opĂ©rer une vĂ©rification, comme nous l’avons dit. Mais elle comporte aussi des limites. DĂ©jĂ  dans les visions extĂ©rieures, il existe aussi un facteur subjectif nous ne voyons pas l’objet pur, mais celui-ci nous parvient Ă  travers le filtre de nos sens, qui doivent accomplir un processus de traduction. Cela est encore plus Ă©vident dans la vision intĂ©rieure, surtout lorsqu’il s’agit de rĂ©alitĂ©s qui outrepassent en elles-mĂȘmes notre horizon. Le sujet, le voyant, est engagĂ© de maniĂšre encore plus forte. Il voit avec ses possibilitĂ©s concrĂštes, avec les modalitĂ©s reprĂ©sentatives et cognitives qui lui sont accessibles. Dans la vision intĂ©rieure, il s’agit encore plus largement que dans la vision extĂ©rieure d’un processus de traduction, de sorte que le sujet est de maniĂšre essentielle participant de la formation, sous mode d’images, de ce qui apparaĂźt. L’image peut advenir seulement selon ses mesures et ses possibilitĂ©s. Ces visions ne sont donc jamais de simples “photographies” de l’au-delĂ , mais elles portent aussi en elles-mĂȘmes les possibilitĂ©s et les limites du sujet qui perçoit. On peut le montrer Ă  travers toutes les grandes visions des saints ; naturellement, cela vaut aussi pour les visions des enfants de Fatima. Les images qu’ils ont dĂ©crites ne sont pas en effet une simple expression de leur fantaisie, mais le fruit d’une rĂ©elle perception d’origine supĂ©rieure et intĂ©rieure, elles ne sont pas non plus Ă  envisager comme si, pour un instant, le voile de l’au-delĂ  avait Ă©tĂ© enlevĂ© et que le ciel apparaissait dans ce qu’il a de purement essentiel, de la maniĂšre dont nous espĂ©rons le voir un jour dans l’union dĂ©finitive avec Dieu. Les images sont plutĂŽt, pour ainsi dire, une synthĂšse de l’impulsion qui provient d’En Haut et des possibilitĂ©s de ce fait disponibles du sujet qui perçoit, en l’occurrence des enfants. C’est pour cela que le langage imaginatif de ces visions est un langage symbolique. Le Cardinal Sodano dit Ă  ce sujet les visions ” ne dĂ©crivent pas de maniĂšre photographique les dĂ©tails des Ă©vĂ©nements Ă  venir, mais rĂ©sument et condensent sur un mĂȘme arriĂšre-plan des faits qui se rĂ©partissent dans le temps en une succession et une durĂ©e qui ne sont pas prĂ©cisĂ©es “. Ce rassemblement de temps et d’espace en une image unique est typique de telles visions, qui en rĂšgle gĂ©nĂ©rale ne peuvent ĂȘtre dĂ©chiffrĂ©es qu’a posteriori. Dans ce domaine, on ne peut pas dire que chaque Ă©lĂ©ment visuel doive avoir un sens historique concret. C’est la vision dans son ensemble qui compte, et c’est Ă  partir de l’ensemble des images que les Ă©lĂ©ments particuliers doivent ĂȘtre compris. Quel que soit le centre d’une image, elle se rĂ©vĂšle de maniĂšre ultime Ă  partir de ce qui est le centre de la ” prophĂ©tie ” chrĂ©tienne elle-mĂȘme le centre est lĂ  oĂč la vision devient appel et guide vers la volontĂ© de Dieu. Une tentative d’interprĂ©tation du “secret” de Fatima La premiĂšre et la deuxiĂšme partie du “secret” de Fatima ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© discutĂ©es amplement dans la littĂ©rature qui le concerne et qu’il n’est pas utile de les illustrer ici une nouvelle fois. Je voudrais seulement attirer briĂšvement l’attention sur le point le plus significatif. Pendant un instant terrible, les enfants ont fait l’expĂ©rience d’une vision de l’enfer. Ils ont vu la chute des ” Ăąmes des pauvres pĂ©cheurs “. Et maintenant, il leur est dit pourquoi ils ont Ă©tĂ© exposĂ©s Ă  cet instant ” pour les sauver [les Ăąmes] ” pour montrer un chemin de salut. Il vient Ă  l’esprit la phrase de la premiĂšre lettre de Pierre ” 
 SĂ»rs d’obtenir l’objet de votre foi le salut des Ăąmes ” 1, 9. Comme chemin vers ce but, est indiquĂ©e de maniĂšre surprenante pour des personnes provenant de l’ùre culturelle anglo-saxonne et allemande la dĂ©votion au CƓur immaculĂ© de Marie. Pour comprendre cela, une brĂšve indication suffira ici. ” CƓur ” signifie dans le langage de la Bible le centre de l’existence humaine, la jonction entre la raison, la volontĂ©, le tempĂ©rament et la sensibilitĂ©, oĂč la personne trouve son unitĂ© et son orientation intĂ©rieure. Le ” cƓur immaculĂ© ” est, selon Mt 5, 8, un cƓur qui, Ă  partir de Dieu, est parvenu Ă  une parfaite unitĂ© intĂ©rieure et donc ” voit Dieu “. La ” dĂ©votion ” au CƓur immaculĂ© de Marie est donc une façon de s’approcher du comportement de ce cƓur, dans lequel le fiat que ta volontĂ© soit faite devient le centre qui informe toute l’existence. Si quelqu’un voulait objecter que nous ne devrions pas cependant interposer un ĂȘtre humain entre le Christ et nous, on devrait alors se rappeler que Paul n’a pas eu peur de dire Ă  ses propres communautĂ©s Imitez-moi cf. 1 Co 4, 16 ; Ph 3, 17 ; 1 Th 1, 6 ; 2 Th 3, 7. 9. Chez l’ApĂŽtre, les communautĂ©s peuvent vĂ©rifier concrĂštement ce que signifie suivre le Christ. De qui pourrions-nous en tout temps apprendre d’une maniĂšre meilleure, sinon de la MĂšre du Seigneur ? Ainsi, nous arrivons finalement Ă  la troisiĂšme partie du “secret” de Fatima, publiĂ© ici pour la premiĂšre fois dans son intĂ©gralitĂ©. Comme il ressort de la documentation prĂ©cĂ©dente, l’interprĂ©tation que le Cardinal Sodano a donnĂ©e dans son texte du 13 mai a, dans un premier temps, Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e personnellement Ă  SƓur Lucie. À ce sujet, SƓur Lucie a tout d’abord observĂ© qu’elle avait reçu la vision, mais pas son interprĂ©tation. L’interprĂ©tation, disait-elle, ne revient pas au voyant, mais Ă  l’Église. Toutefois, aprĂšs la lecture du texte, elle a dit que cette interprĂ©tation correspondait Ă  ce dont elle avait fait l’expĂ©rience et que, pour sa part, elle reconnaissait cette interprĂ©tation comme correcte. Donc, dans ce qui suit, on pourra seulement chercher Ă  donner de maniĂšre approfondie un fondement Ă  cette interprĂ©tation Ă  partir des critĂšres dĂ©veloppĂ©s jusqu’ici. Comme parole-clĂ© de la premiĂšre et de la deuxiĂšme parties du “secret”, nous avons dĂ©couvert celle qui dit “sauver les Ăąmes” ; De mĂȘme, la parole-clĂ© de ce “secret” est un triple cri “PĂ©nitence, PĂ©nitence, PĂ©nitence ! ” Il nous revient Ă  l’esprit le dĂ©but de l’Évangile ” PĂŠnitemini et credite evangelio ” Mc 1, 15. Comprendre les signes des temps signifie comprendre l’urgence de la pĂ©nitence – de la conversion – de la foi. Telle est la rĂ©ponse juste au moment historique, marquĂ© par de graves dangers qui seront exprimĂ©s par les images ultĂ©rieures. Je me permets de rappeler ici un souvenir personnel ; Dans un colloque avec moi, SƓur Lucie m’a affirmĂ© qu’il lui apparaissait toujours plus clairement que le but de toutes les apparitions a Ă©tĂ© de faire croĂźtre toujours plus dans la foi, dans l’espĂ©rance et dans la charitĂ© – tout le reste entendait seulement porter Ă  cela. Examinons maintenant d’un peu plus prĂšs les diffĂ©rentes images. L’ange avec l’épĂ©e de feu Ă  la gauche de la MĂšre de Dieu rappelle des images analogues de l’Apocalypse. Il reprĂ©sente la menace du jugement, qui plane sur le monde. La perspective que le monde pourrait ĂȘtre englouti dans une mer de flammes n’apparaĂźt absolument plus aujourd’hui comme une pure fantaisie l’homme lui-mĂȘme a prĂ©parĂ© l’épĂ©e de feu avec ses inventions. La vision montre ensuite la force qui s’oppose au pouvoir de destruction la splendeur de la MĂšre de Dieu et, provenant d’une certaine maniĂšre de cette splendeur, l’appel Ă  la pĂ©nitence. De cette maniĂšre est soulignĂ©e l’importance de la libertĂ© de l’homme l’avenir n’est absolument pas dĂ©terminĂ© de maniĂšre immuable, et l’image que les enfants ont vue n’est nullement un film d’anticipation de l’avenir, auquel rien ne pourrait ĂȘtre changĂ©. Toute cette vision se produit en rĂ©alitĂ© seulement pour faire apparaĂźtre la libertĂ© et pour l’orienter dans une direction positive. Le sens de la vision n’est donc pas de montrer un film sur l’avenir irrĂ©mĂ©diablement figĂ©. Son sens est exactement opposĂ©, Ă  savoir mobiliser les forces pour tout changer en bien. Aussi sont-elles totalement fourvoyĂ©es les explications fatalistes du “secret” qui affirme par exemple que l’auteur de l’attentat du 13 mai 1981 aurait Ă©tĂ©, en dĂ©finitive, un instrument du plan divin, guidĂ© par la Providence, et qu’il n’aurait donc pas pu agir librement, ou encore d’autres idĂ©es semblables qui circulent. La vision parle plutĂŽt de dangers et de la voie pour en ĂȘtre sauvegardĂ©. Les phrases qui suivent dans le texte montrent encore une fois trĂšs clairement le caractĂšre symbolique de la vision Dieu reste l’incommensurable et la lumiĂšre qui dĂ©passe toute notre vision. Les personnes humaines apparaissent comme dans un miroir. Nous devons garder continuellement prĂ©sente cette limitation interne de la vision, dont les limites sont ici visuellement indiquĂ©es. L’avenir se dĂ©voile seulement ” comme dans un miroir, de maniĂšre confuse ” cf 1 Co 13, 12. Prenons maintenant en considĂ©ration les diverses images qui suivent dans le texte du “secret”. Le lieu de l’action est dĂ©crit par trois symboles une montagne escarpĂ©e, une grande ville Ă  moitiĂ© en ruines et finalement une grande croix en troncs grossiers. La montagne et la ville symbolisent le lieu de l’histoire humaine l’histoire comme une montĂ©e pĂ©nible vers les hauteurs, l’histoire comme lieu de la crĂ©ativitĂ© et de la convivialitĂ© humaines, mais en mĂȘme temps comme lieu de destructions, par lesquelles l’homme anĂ©antit l’Ɠuvre de son propre travail. La ville peut ĂȘtre lieu de communion et de progrĂšs, mais aussi lieu des dangers et des menaces les plus extrĂȘmes. Sur la montagne se trouve la croix – terme et point de rĂ©fĂ©rence de l’histoire. Par la croix, la destruction est transformĂ©e en salut ; elle se dresse comme signe de la misĂšre de l’histoire et comme promesse pour elle. Ici, apparaissent ensuite deux personnes humaines l’évĂȘque vĂȘtu de blanc ” nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-PĂšre “, d’autres Ă©vĂȘques, des prĂȘtres, des religieux et religieuses, et enfin des hommes et des femmes de toutes classes et toutes catĂ©gories sociales. Le Pape semble prĂ©cĂ©der les autres, tremblant et souffrant Ă  cause de toutes les horreurs qui l’entourent. Non seulement les maisons de la ville sont Ă  moitiĂ© Ă©croulĂ©es, mais son chemin passe au milieu de cadavres des morts. La marche de l’Église est ainsi dĂ©crite comme un chemin de croix, comme un chemin dans un temps de violence, de destruction et de persĂ©cutions. On peut trouver reprĂ©sentĂ©e dans ces images l’histoire d’un siĂšcle entier. De mĂȘme que les lieux de la terre sont synthĂ©tiquement reprĂ©sentĂ©s par les deux images de la montagne et de la ville, et sont orientĂ©s vers la croix, de mĂȘme aussi les temps sont prĂ©sentĂ©s de maniĂšre condensĂ©e dans la vision, nous pouvons reconnaĂźtre le siĂšcle Ă©coulĂ© comme le siĂšcle des martyrs, comme le siĂšcle des souffrances et des persĂ©cutions de l’Église, comme le siĂšcle des guerres mondiales et de beaucoup de guerres locales, qui en ont rempli toute la seconde moitiĂ© et qui ont fait faire l’expĂ©rience de nouvelles formes de cruautĂ©. Dans le ” miroir ” de cette vision, nous voyons passer les tĂ©moins de la foi de dĂ©cennies. À ce sujet, il semble opportun de mentionner une phrase de la lettre que SƓur Lucie a Ă©crite au Saint-PĂšre le 12 mai 1982 ” La troisiĂšme partie du “secret” se rĂ©fĂšre aux paroles de Notre-Dame “Sinon [la Russie] rĂ©pandra ses erreurs Ă  travers le monde, favorisant guerres et persĂ©cutions envers l’Église. Les bons seront martyrisĂ©s, le Saint-PĂšre aura beaucoup Ă  souffrir, diverses nations seront dĂ©truites” “. Dans le chemin de croix de ce siĂšcle, la figure du Pape a un rĂŽle spĂ©cial. Dans sa pĂ©nible montĂ©e sur la montagne, nous pouvons sans aucun doute trouver rassemblĂ©s diffĂ©rents Papes qui, depuis Pie X jusqu’au Pape actuel, ont partagĂ© les souffrances de ce siĂšcle et se sont efforcĂ©s d’avancer au milieu d’elles sur la voie qui mĂšne Ă  la croix. Dans la vision, le Pape aussi est tuĂ© sur la voie des martyrs. Lorsque, aprĂšs l’attentat du 13 mai 1981, le Pape se fit apporter le texte de la troisiĂšme partie du “secret”, ne devait-il pas y reconnaĂźtre son propre destin ? Il a Ă©tĂ© trĂšs proche des portes de la mort et il a lui-mĂȘme expliquĂ© de la maniĂšre suivante comment il a Ă©tĂ© sauvĂ© ” C’est une main maternelle qui guida la trajectoire de la balle et le Pape agonisant s’est arrĂȘtĂ© au seuil de la mort ” 13 mai 1994. Qu’ici une ” main maternelle ” ait dĂ©viĂ© la balle mortelle montre seulement encore une fois qu’il n’existe pas de destin immuable, que la foi et la priĂšre sont des puissances qui peuvent influer sur l’histoire et que, en dĂ©finitive, la priĂšre est plus forte que les projectiles, la foi plus puissante que les divisions. La conclusion du “secret” rappelle des images que SƓur Lucie peut avoir vues dans des livres de piĂ©tĂ© et dont le contenu provient d’anciennes intuitions de foi. C’est une vision consolante, qui veut qu’une histoire de sang et de larmes soit permĂ©able Ă  la puissance de guĂ©rison de Dieu. Des Anges recueillent sous les bras de la croix le sang des martyrs et irriguent ainsi les Ăąmes qui s’approchent de Dieu. Le sang du Christ et le sang des martyrs doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s ensemble le sang des martyrs jaillit des bras de la croix. Leur martyre s’accomplit en solidaritĂ© avec la passion du Christ, il devient un tout avec elle. Ils complĂštent pour le Corps du Christ ce qui manque encore Ă  ses souffrances cf. Col 1, 24. Leur vie est devenue elle-mĂȘme eucharistie, incorporĂ©e dans le mystĂšre du grain de blĂ© qui meurt et qui devient fĂ©cond. Le sang des martyrs est semence de chrĂ©tiens, a dit Tertullien. De mĂȘme que de la mort du Christ, de son cĂŽtĂ© ouvert, est nĂ©e l’Église, de mĂȘme la mort des tĂ©moins est fĂ©conde pour la vie future de l’Église. La vision de la troisiĂšme partie du “secret”, tellement angoissante Ă  ses dĂ©buts, s’achĂšve donc sur une image d’espĂ©rance Aucune souffrance n’est vaine, et prĂ©cisĂ©ment une Église souffrante, une Église des martyrs, devient un signe indicateur pour l’homme Ă  la recherche de Dieu. Dans les mains amoureuses de Dieu sont accueillies non seulement les personnes qui souffrent comme Lazare, qui a trouvĂ© une grande consolation et qui mystĂ©rieusement reprĂ©sente le Christ, Lui qui a voulu devenir pour nous le pauvre Lazare ; Mais il y a plus encore Des souffrances des tĂ©moins provient une force de purification et de renouveau, parce qu’elle est une actualisation de la souffrance mĂȘme du Christ, et qu’elle transmet aujourd’hui son efficacitĂ© salvatrice. Nous sommes ainsi arrivĂ©s Ă  une ultime interrogation Que signifie dans son ensemble dans ses trois parties le “secret” de Fatima ? Que nous dit-il Ă  nous ? Avant tout, nous devons affirmer avec le Cardinal Sodano “Les situations auxquelles fait rĂ©fĂ©rence la troisiĂšme partie du “secret” de Fatima semblent dĂ©sormais appartenir au passĂ© “. Dans la mesure oĂč des Ă©vĂ©nements particuliers sont reprĂ©sentĂ©s, ils appartiennent dĂ©sormais au passĂ©. Ceux qui attendaient des rĂ©vĂ©lations apocalyptiques excitantes sur la fin du monde et sur le cours futur de l’histoire seront déçus. Fatima n’offre pas de telles satisfactions Ă  notre curiositĂ©, comme du reste en gĂ©nĂ©ral la foi chrĂ©tienne ne veut pas et ne peut pas ĂȘtre une pĂąture pour notre curiositĂ©. Ce qui reste, nous l’avons vu dĂšs le dĂ©but de notre rĂ©flexion sur le texte du “secret” l’exhortation Ă  la priĂšre comme chemin pour le ” salut des Ăąmes ” et, dans le mĂȘme sens, l’appel Ă  la pĂ©nitence et Ă  la conversion. Je voudrais enfin reprendre encore une autre parole-clĂ© du “secret” devenue cĂ©lĂšbre Ă  juste titre “Mon CƓur immaculĂ© triomphera”. Qu’est-ce que cela signifie ? Le CƓur ouvert Ă  Dieu, purifiĂ© par la contemplation de Dieu, est plus fort que les fusils et que les armes de toute sorte. Le fiat de Marie, la parole de son cƓur, a changĂ© l’histoire du monde, parce qu’elle a introduit le Sauveur dans le monde car, grĂące Ă  son ” oui “, Dieu pouvait devenir homme dans notre monde et dĂ©sormais demeurer ainsi pour toujours. Le Malin a du pouvoir sur ce monde, nous le voyons et nous en faisons continuellement l’expĂ©rience ; il a du pouvoir parce que notre libertĂ© se laisse continuellement dĂ©tourner de Dieu. Mais, depuis que Dieu lui-mĂȘme a un cƓur d’homme et a de ce fait tournĂ© la libertĂ© de l’homme vers le bien, vers Dieu, la libertĂ© pour le mal n’a plus le dernier mot. Depuis lors, s’imposent les paroles “Dans le monde, vous trouverez la dĂ©tresse, mais ayez confiance ; moi je suis vainqueur du monde” Jn 16, 33. Le message de Fatima nous invite Ă  nous fier Ă  cette promesse. Joseph Card. Ratzinger PrĂ©fet de la CongrĂ©gation pour la Doctrine de la Foi 4. Notes 1 Du journal de Jean XXIII, 17 aoĂ»t 1959 ” Audience P. Philippe, Commissaire du qui me porte la lettre contenant la troisiĂšme partie du secret de Fatima. Je me rĂ©serve de la lire avec mon confesseur “. [Retour au texte] 2 Il faut se rappeler le commentaire que le Saint-PĂšre fit Ă  l’audience gĂ©nĂ©rale du 14 octobre 1981 sur ” l’évĂ©nement du mois de mai grande Ă©preuve divine ” Insegnamenti di Giovanni Paolo II, IV, 2, CitĂ© du Vatican 1981, pp. 409-412. [Retour au texte] 3 Radiomessage durant la Messe dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure. VĂ©nĂ©ration, remerciements et consĂ©cration Ă  la Vierge Marie, la ThĂ©otokos Insegnamenti di Giovanni Paolo II, IV, 1, CitĂ© du Vatican 1981, p. 1246. [Retour au texte] 4 Au cours de la journĂ©e jubilaire des familles, le Pape consacre Ă  la Vierge Marie les hommes et les nations Insegnamenti di Giovanni Paolo II, VII, 1, CitĂ© du Vatican 1984, pp. 775-777 La Documentation catholique 81 1984, p. 287. [Retour au texte] 5 Le document offre ici la photocopie du texte original en portugais. [Retour au texte] 6 Dans le ” quatriĂšme mĂ©moire ” du 8 dĂ©cembre 1941, SƓur Lucie Ă©crit ” Je commence donc mon nouveau devoir et j’obĂ©irai aux ordres de Votre Excellence RĂ©vĂ©rendissime et aux dĂ©sirs du Docteur Galamba. Hormis la part du secret qu’il ne m’est pas permis de rĂ©vĂ©ler maintenant, je dirai tout. Je ne tairai rien volontairement. J’admets que je pourrai oublier quelques dĂ©tails de minime importance “. [Retour au texte] 7 Dans le ” quatriĂšme mĂ©moire ” citĂ© prĂ©cĂ©demment, SƓur Lucie ajoute “Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc.”.[Retour au texte] 8 Dans la traduction, on a respectĂ© le texte original, mĂȘme dans les imprĂ©cisions de ponctuation, qui n’empĂȘchent d’ailleurs pas la comprĂ©hension de ce que la voyante a voulu dire. Pie XII, s’adressant au Portugal en portugais, le 31 octobre 1942, lors de la clĂŽture des commĂ©morations des noces d’argent des apparitions de Fatima, consacra le monde entier au CƓur immaculĂ© de Marie. Dix annĂ©es plus tard, le 7 juillet 1952, il fit la ConsĂ©cration de la Russie au mĂȘme CƓur immaculĂ© D’une façon toute particuliĂšre, nous vouons et consacrons tous les peuples de la Russie au mĂȘme CƓur immaculĂ©.» Paul VI, lors de la clĂŽture de la troisiĂšme session du concile Vatican II, le 21 novembre 1964, a prononcĂ© les paroles suivantes devant tous les Ă©vĂȘques de l’Église catholique Notre regard s’ouvre vers les horizons sans fin du monde entier
 que notre prĂ©dĂ©cesseur Pie XII, de vĂ©nĂ©rable mĂ©moire, non sans une inspiration venue d’en haut, consacra solennellement au CƓur immaculĂ© de Marie. Cet acte de consĂ©cration, nous le jugeons opportun et nous nous en souvenons aujourd’hui d’une maniĂšre particuliĂšre. À cette fin, nous dĂ©cidons d’envoyer prochainement, par le biais d’une mission spĂ©ciale, la Rose d’Or au sanctuaire de Notre-Dame de Fatima
 À ton CƓur immaculĂ©, ĂŽ ! Marie, nous recommandons finalement toute l’humanité» conclut le pape. Ce fut la premiĂšre fois, dans l’histoire bimillĂ©naire de l’Église qu’une rĂ©vĂ©lation particuliĂšre fut mentionnĂ©e durant un concile ƓcumĂ©nique. Par un autre geste significatif, Ă©galement unique dans l’histoire de l’Église, le Pape prĂ©senta la voyante Lucia Ă  la foule immense qui Ă©tait rassemblĂ©e sur l’esplanade de la Cova da Iria, quand Paul VI visita ce sanctuaire Ă  l’occasion du cinquantenaire des apparitions, le 13 mai 1967. Jean-Paul II a peut-ĂȘtre dĂ©passĂ© tous ses prĂ©dĂ©cesseurs dans la comprĂ©hension et la mise en pratique du message de Fatima. En annonçant en 1982, sa visite au Sanctuaire, il a dĂ©clarĂ© expressĂ©ment De fait, ce n’est pas seulement pour exprimer ma gratitude Ă  Notre-Dame que je me suis rendu en pĂšlerinage Ă  Fatima. Je vais aussi dans ce lieu bĂ©ni, pour Ă©couter de nouveau, au nom de l’Église entiĂšre, le message qui a rĂ©sonnĂ© il y a 65 ans sur les lĂšvres de notre MĂšre commune.» Uni Ă  tous les pasteurs de l’Église, le jour de sa premiĂšre visite Ă  Fatima, le 13 mai 1982, il consacra le monde entier au CƓur immaculĂ© de Marie, en rajoutant ces paroles significatives D’une façon spĂ©ciale nous vous remettons et nous vous consacrons ces hommes et ces nations qui ont particuliĂšrement besoin de vous ĂȘtre confiĂ©s et consacrĂ©s.» Ce que pense Jean-Paul II au sujet des manifestations de Notre-Dame Ă  Fatima, peut se rĂ©sumer aux paroles qu’il a prononcĂ©es le 26 juillet 1987, durant l’annĂ©e de Marie Les apparitions de sainte Marie Ă  Fatima, renforcĂ©es par les signes extraordinaires intervenus en 1917, forment comme un point de rĂ©fĂ©rence et de rayonnement pour notre siĂšcle.» Vierge Marie En octobre, je ferai un miracle qui permettra Ă  tout le monde de voir et de croire» assure-t-elle le 13 juillet. Le 19 aoĂ»t Le dernier mois, je ferai le miracle pour qu’ils y croient tous.» Le 13 septembre, elle rĂ©pĂšte de nouveau En octobre, je ferai le miracle pour qu’ils y croient tous.» Ce miracle et d’autres faits extraordinaires conduisirent l’évĂȘque de Leiria, D. JosĂ© Alves Correia da Silva Ă  dĂ©clarer lors de sa pastorale du 13 octobre 1930 Nous avons l’honneur 1. De dĂ©clarer comme dignes de confiance les visions des enfants de la Cova da Iria, paroisse de Fatima, de ce diocĂšse, du 13 mai au 13 octobre 1917 ; 2. De permettre officiellement le culte de Notre-Dame de Fatima.» L’Église a toujours enseignĂ©, et continue Ă  proclamer que la rĂ©vĂ©lation de Dieu a Ă©tĂ© accomplie de maniĂšre pleine et entiĂšre en JĂ©sus Christ, et “qu’il n’y a pas lieu d’attendre une autre rĂ©vĂ©lation publique, avant la glorieuse manifestation de Notre Seigneur JĂ©sus Christ” Const. Dei Verbum, 4. Cette mĂȘme Église apprĂ©cie et juge les apparitions privĂ©es selon le critĂšre de leur conformitĂ© avec cette unique rĂ©vĂ©lation publique. Ainsi, si l’Église a acceptĂ© le message de Fatima, c’est surtout parce que ce message contient une vĂ©ritĂ© et un appel qui, dans leur contenu fondamental, sont la vĂ©ritĂ© et l’appel de l’Évangile lui-mĂȘme.»
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ConfĂ©renceL’IMMACULÉE ET LE 3E SECRET DE FATIMAPar MichĂšle RebouleLisez La Relance de la Tradition: Notes sur la situation de l'ÉgliseBrochĂ©:http://tinyurl.

Synopsis Depuis 2000 ans, une femme entre toutes les femmes bouleverse le monde et ses habitants. C’est sans doute la femme la plus populaire de la planĂšte. Elle est Ă  l’origine des plus grands rassemblements mondiaux, rĂ©alise des prodiges par milliers, interpelle depuis des siĂšcles des scientifiques incontestĂ©s, multiplie ces derniers temps ses apparitions, dĂ©livre des secrets Ă  des enfants analphabĂštes, fait pleurer des icĂŽnes et transmet des messages apocalyptiques Ă  qui veut bien les entendre. Son nom Marie. Filiation les trois religions du livre. Une femme juive priĂ©e par des musulmans. Une dĂ©esse pour les Hindous, la mĂšre de Dieu pour les ChrĂ©tiens, un ultime recours pour des non croyants. Ce film va proposer pour la premiĂšre fois de lever le voile sur les diffĂ©rentes interventions de ce personnage historique et biblique dont les Ă©critures annoncent qu’il prendra part au combat final de la fin des temps. Pour cela, un secret bien gardĂ© par le Vatican le troisiĂšme secret de Fatima. Des dĂ©cennies de silence, de refus, de supputations. Et si le Vatican n’avait pas tout dit, lors de la rĂ©vĂ©lation officielle en l’an 2000 de ce message dĂ©livrĂ© 83 ans plus tĂŽt par la Vierge. Ce sera l’objet de ce film. Une enquĂȘte inĂ©dite pour dĂ©couvrir, aux quatre coins du monde, les multiples visages de cette mĂšre qui, depuis 2000 ans, rassure, console, guĂ©rit et interpelle
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vermifugechaton naturel m et le 3Úme secret youtube. By May 31, 2022 le coq et la pendule wikipédia May 31, 2022 le coq et la pendule wikipédia

Les affirmations rĂ©centes selon lesquelles une partie du troisiĂšme secret de Fatima n’aurait jamais Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par l’Église sont de pures inventions, totalement fausses ». C’est ce qu’a affirmĂ© BenoĂźt XVI, samedi 21 mai, dans un communiquĂ© diffusĂ© par la salle de presse du pape Ă©mĂ©rite est sorti du silence presque total dans lequel il vit depuis sa renonciation en 2013, pour couper court Ă  des rumeurs lancĂ©es dimanche 15 mai, jour de la PentecĂŽte, par un site lefebvriste amĂ©ricain, One Peter Five ». Un article de ce site prĂ©tend en effet relayer des rĂ©vĂ©lations faites Ă  son auteur par le P. Ingo Dollinger, prĂȘtre allemand et ancien professeur de thĂ©ologie au aprĂšs la publication, en juin 2000, du troisiĂšme secret de Fatima par la CongrĂ©gation pour la doctrine de la foi, le cardinal Joseph Ratzinger, futur BenoĂźt XVI, qui en Ă©tait alors le prĂ©fet, aurait confiĂ© au P. Dillinger qu’il y avait plus que ce que nous avons publiĂ© ». Le cardinal Ratzinger aurait Ă©galement spĂ©cifiĂ© que la partie cachĂ©e » du message de la Vierge Marie aux pastoureaux de Fatima Ă©voquait un mauvais concile et une mauvaise messe ».L’information a largement circulĂ© au cours de la semaine passĂ©e, en particulier dans les milieux intĂ©gristes, qui voient dans ces rĂ©vĂ©lations une mise en cause du concile Vatican II et de sa rĂ©forme liturgique, qui Ă©taient encore Ă  venir puisque les apparitions de Fatima ont eu lieu en le communiquĂ© du Saint-SiĂšge, BenoĂźt XVI affirme n’avoir jamais parlĂ© de Fatima avec le professeur Dollinger » et confirme bien que la publication du troisiĂšme secret de Fatima est complĂšte ». Le communiquĂ© a Ă©tĂ© diffusĂ© en italien, anglais et espagnol, une indication caractĂ©ristique que le Vatican souhaite qu’il soit diffusĂ© largement », analyse le site amĂ©ricain troisiĂšme secret de Fatima »Le troisiĂšme secret de Fatima » dĂ©signe la troisiĂšme et derniĂšre partie du message adressĂ© par la Vierge Marie Ă  trois jeunes bergers, Ă  qui elle est apparue le 13 juillet 1917 Ă  Fatima, au des trois voyants, SƓur Lucia, a rĂ©vĂ©lĂ© les deux premiĂšres parties de ce message prophĂ©tique dans ses mĂ©moires, en 1940. Quant Ă  la troisiĂšme partie, elle aurait Ă©tĂ© chargĂ©e par la Vierge de la mettre par Ă©crit et de la transmettre, via son Ă©vĂȘque, au pape Pie XII. SƓur Lucia avait indiquĂ© que cet Ă©crit ne devait ĂȘtre rendu public qu’aprĂšs 1960.> À lire sur Urbi&Orbi Une chercheuse portugaise authentifie le manuscrit du troisiĂšme secret de FatimaC’est finalement en 2000 que le pape Jean-Paul II a choisi de rĂ©vĂ©ler la teneur du document. Il parle d’un Ă©vĂȘque vĂȘtu de blanc », que Lucia et les deux autres enfants estimaient ĂȘtre le pape, tuĂ© par un groupe de soldats tirant des balles et des flĂšches contre lui ». Ces soldats tuent Ă©galement des Ă©vĂȘques, des prĂȘtres, des religieux, des religieuses et des l’interprĂ©tation donnĂ©e alors par la CongrĂ©gation pour la doctrine de la foi, les deux premiers secrets parlaient de l’enfer et des deux guerres mondiales. Le troisiĂšme, lui, prĂ©disait la tentative d’assassinat sur Jean-Paul II, en 1981. Le cardinal Ratzinger avait alors dĂ©clarĂ© Les Ă©vĂ©nements dĂ©crits semblent se rĂ©fĂ©rer Ă  des choses passĂ©es 
 Ceux qui attendaient des rĂ©vĂ©lations apocalyptiques excitantes sur la fin du monde ou sur le cours de l’histoire vont ĂȘtre déçus. »

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