Laseule chose dont on ne peut douter selon Descartes c'est « Je pense donc je suis ». C'est le cogito ergosum. Ce doute ne sert Ă  Descartes qu'Ă  dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ©. C'est un doute provisoire et non pas un doute sceptique, qui est le fait de suspendre son jugement sur les choses pour ne pas se tromper. Celui qui recherche la vĂ©ritĂ©, et c’est lĂ  l’un des grands enjeux du philosophe, se trouve rapidement devant l’impossibilitĂ© de la reconnaĂźtre aisĂ©ment lorsqu’il la rencontre en effet, celle-ci se dĂ©finit d’aprĂšs Saint Thomas d’Aquin comme adĂ©quation entre l’intellect et la chose », entre l’objet et sa rĂ©alitĂ©. Or la rĂ©alitĂ© d’un objet ne peut dĂ©couler de son observation, celle-ci Ă©tant sujette Ă  des nombreuses variations, mises en Ă©vidence par Russel dans ses ProblĂšmes de philosophie. On peut donc se demander sur quels critĂšres s’appuie la vĂ©ritĂ© pour diffĂ©rencier la rĂ©alitĂ© de l’illusion, donc quels sont les procĂ©dĂ©s permettant d’accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ©. En ce sens, le modĂšle mathĂ©matique a imposĂ© la dĂ©monstration comme un moyen privilĂ©giĂ© d’accĂšs Ă  la vĂ©ritĂ©, mais la vĂ©ritĂ© relĂšve-t-elle de ce qui est dĂ©montrable ? En d’autres termes, comment la dĂ©monstration garantit-elle l’objectivitĂ© et donc la vĂ©ritĂ© de ses conclusions ? Et si tout ce qui est dĂ©montrable est vrai, qu’en est-il de ce qui est vrai, est-il nĂ©cessairement dĂ©montrable ? Y a-t-il alors d’autres critĂšres et moyens d’accĂ©der Ă  la vĂ©ritĂ© ? La dĂ©monstration se pose comme un critĂšre d’objectivitĂ© de ses conclusions, puisqu’elle consiste Ă  dĂ©duire, Ă  partir de prĂ©misses certaines, une conclusion grĂące Ă  raisonnement logique, le syllogisme aristotĂ©licien, hĂ©ritĂ© de la gĂ©omĂ©trie. L’exemple le plus typique de ce raisonnement syllogistique est Tout homme moyen terme est mortel grand terme Or Socrate petit terme est un homme moyen terme Donc Socrate petit terme est mortel grand terme. Dans ce type de raisonnement, le moyen terme est le pivot en effet, de par son inclusion ou son exclusion par rapport aux petit et moyen termes, on peut dĂ©duire l’inclusion ou l’exclusion de ces deux termes entre eux. La nĂ©cessitĂ© d’un raisonnement est donc assurĂ©e par la rigueur logique et rationnelle. En effet, ratio » en latin signifie calcul, et la raison est donc une facultĂ© de calculer des choses en mettant en Ă©vidence les causes et les effets. Etablir des vĂ©ritĂ©s revient donc Ă  mettre en avant la cohĂ©rence du raisonnement que chacun peut reproduire en aboutissant aux mĂȘmes rĂ©sultats, si aucune erreur ou prĂ©cipitation n’est commise. La dĂ©monstration rĂ©pond donc Ă  une exigence strictement rationnelle, et permet d’aboutir de proche en proche Ă  des vĂ©ritĂ©s trĂšs Ă©loignĂ©es des prĂ©misses. De plus, la dĂ©monstration n’obĂ©it qu’aux rĂšgles de la raison, sans recourir au particulier la garantie d’universalitĂ© rĂ©side dans la mĂ©thode, la conduite ordonnĂ©e des raisons, et dans l’abstraction du sujet, pour ne s’attacher qu’à la forme du raisonnement et non Ă  son contenu. NĂ©cessaires du fait de la rigueur du raisonnement, universelles de par l’usage de la raison pure, la dĂ©monstration garantit l’objectivitĂ©, et donc la vĂ©ritĂ© des conclusions qu’elle Ă©tablit. Descartes, dans son projet de remise en cause de tous les savoirs, n’a Ă©pargnĂ© que la discipline mathĂ©matique, oĂč l’homme ne peut se tromper, l’objet de sa rĂ©flexion Ă©tant indĂ©pendant de toute expĂ©rience. Pascal a de son cĂŽtĂ© appelĂ© Ă  appliquer le modĂšle gĂ©omĂ©trique, seul garant de l’excellence, Ă  la philosophie, en posant des dĂ©finitions claires et univoques Ă  tous les termes de la pensĂ©e pour Ă©viter les risques de confusion ou de jeu volontaire et malhonnĂȘte sur la polysĂ©mie des termes, celui-lĂ  mĂȘme dĂ©noncĂ© chez les sophistes par Aristote dans Les RĂ©futations sophistiques. Pour autant, ce systĂšme hypothĂ©tico-dĂ©ductif mathĂ©matique constitue-t-il un modĂšle de vĂ©ritĂ©, qu’il faudrait Ă©largir Ă  tous les domaines ? Selon GalilĂ©e, dans L’Essayeur, la nature est un grand livre Ă©crit dans la langue mathĂ©matique et ses caractĂšres sont des triangles, des cercles et autres figures gĂ©omĂ©triques, sans le moyen desquelles il est humainement impossible d’en comprendre un mot ». La nature serait donc rĂ©gie par des lois mathĂ©matiques, ce qui expliquerait qu’on ne puisse l’étudier, en physique notamment, sans faire appel Ă  des calculs. Pour se rendre maĂźtre de la nature, il faudrait donc la mathĂ©matiser entiĂšrement, et concevoir la science comme une comme un savoir gĂ©nĂ©ral de l’ordre des choses qui aurait pour objet l’ensemble de la nature. Or si les mathĂ©matiques sont le reflet du monde, les lois de cette discipline s’appliquent Ă  tout, et en mathĂ©matiques seul ce qui est dĂ©montrĂ© fait foi. Doit-on par consĂ©quent ne considĂ©rer comme vrai que ce qui est dĂ©montrĂ© ou dĂ©montrable ? La dĂ©monstrabilitĂ© est-elle nĂ©cessaire Ă  la vĂ©ritĂ© ? RĂ©duire la vĂ©ritĂ© Ă  la dĂ©monstration se heurte Ă  une double limite en tant que processus, la dĂ©monstration se base sur des prĂ©supposĂ©s, des prĂ©misses premiĂšres non dĂ©montrĂ©es, et en tant que rĂ©sultat de ce processus, elle reste formelle et ne s’applique pas Ă  tout objet. La dĂ©monstration est un procĂ©dĂ© permettant de conclure la vĂ©ritĂ© d’une proposition Ă  partir de prĂ©misses vraies. Mais pour Ă©tablir la vĂ©ritĂ© des ses prĂ©misses, il faudrait Ă  leur tour les dĂ©montrer, ce qui nous engagerait dans une rĂ©gression sans fin, chaque prĂ©misse dĂ©montrĂ©e s’appuyant sur des prĂ©misses antĂ©rieures. Aristote, dans Secondes analytiques, appelle Ă  admettre ces vĂ©ritĂ©s premiĂšres sans dĂ©monstration, Ă  l’image des mathĂ©matiques et de la gĂ©omĂ©trie euclidienne. Revenons Ă  l’exemple mĂȘme des ElĂ©ments d’Euclide ils s’appuient sur des Ă©lĂ©ments non dĂ©montrĂ©s, que l’on peut classer en trois types de principes. Viennent d’abord les dĂ©finitions nominales, telles que un point est ce qui n’a pas de partie », qui posent le sens des termes utilisĂ©s. Suivent les postulats, qui demandent d’accepter des propositions qui ne sont en fait que des rĂšgles de constructions, telles que tous les angles droits sont Ă©gaux entre eux ». Enfin, les axiomes sont des vĂ©ritĂ©s trop Ă©videntes pour ĂȘtre dĂ©montrĂ©es, du type le tout est plus grand que la partie ». Ce sont de vĂ©ritables intuitions intellectuelles, qui se rĂ©vĂšlent indubitablement et immĂ©diatement vraies Ă  un esprit attentif. Une idĂ©e vraie est en ce sens, comme l'Ă©crit Spinoza, Ă  elle-mĂȘme son propre critĂšre celui qui l'a sait en mĂȘme temps qu'elle est vraie " la vĂ©ritĂ© est norme d'elle-mĂȘme et du faux ". Ce sont en effet des "notions communes", terme qu'utilisait Euclide pour dĂ©signer les vĂ©ritĂ©s premiĂšres qui s'imposent d'elles-mĂȘmes Ă  l'esprit. Ainsi, des propositions comme "deux quantitĂ©s Ă©gales Ă  une troisiĂšme sont Ă©gales entre elles" paraissent Ă©videntes ne suffit-il pas de comprendre leur sens pour savoir du mĂȘme coup qu'elles sont vraies ? Ainsi, toute dĂ©monstration, aussi rigoureuse puisse-t-elle ĂȘtre, repose sur une part d’indĂ©montrable. Gödel, plus grand mathĂ©maticien du XXĂšme siĂšcle, a par ailleurs dĂ©montrĂ© qu’il existait des propositions vraies dont on ne pourrait jamais dĂ©montrer la vĂ©racitĂ©. Il a créé un modĂšle formel de l’arithmĂ©tique, et a cherchĂ© Ă  prouver sa complĂ©tude, Ă  savoir son caractĂšre entiĂšrement dĂ©montrĂ©. Or pour le valider il s’est trouvĂ© contraint de le considĂ©rer consistant, donc d’inclure le principe de non-contradiction, qui n’est pas dĂ©montrĂ©. La dĂ©monstration ne peut donc pas s’auto-lĂ©gitimer, puisqu’elle-mĂȘme n’obĂ©it pas Ă  ses propres rĂšgles. D’autres mathĂ©maticiens, au XIXĂšme siĂšcle, ont eux mis en avant le caractĂšre purement formel de la dĂ©monstration. Ainsi, deux d’entre eux créÚrent des modĂšles gĂ©omĂ©triques cohĂ©rents en modifiant le 5Ăšme postulat d’Euclide, qui prĂ©tend que par un point extĂ©rieur Ă  une droite ne passe qu’une parallĂšle Ă  cette droite. Lobatchevski d’abord le remplace par "Par un point situĂ© en dehors d'une droite donnĂ©e, il passe une infinitĂ© de droites parallĂšles Ă  la droite donnĂ©e", et crĂ©e ainsi un systĂšme oĂč le monde n’est pas ramenĂ© Ă  un plan mais Ă  une pseudo-sphĂšre. Ensuite, Riemann pose comme 2Ăšme postulat "Une droite limitĂ©e ne peut ĂȘtre Ă©tendue indĂ©finiment pour former une droite de longueur infinie" et comme cinquiĂšme "Par un point situĂ© en dehors d'une droite donnĂ©e, on ne peut mener aucune parallĂšle Ă  cette droite donnĂ©e". Le monde de la gĂ©omĂ©trie riemannienne est comme une sphĂšre, et une ligne droite y est pareille Ă  l'arc d'un grand cercle. Ces deux modĂšles sont parfaitement cohĂ©rents permettent de mener des dĂ©monstrations, et dans le cas de la gĂ©omĂ©trie riemannienne trouve mĂȘme des applications au champ gravitationnel chez Einstein. C’est ainsi que la somme des angles d’un triangle, strictement Ă©gale a 180° en gĂ©omĂ©trie euclidienne, est supĂ©rieure Ă  cette somme chez l’un Lobatchevski et infĂ©rieure chez l’autre Riemann. La vĂ©ritĂ© est-elle alors relative un systĂšme arbitrairement choisi ? Ne serait-ce alors pas une nĂ©gation de la vĂ©ritĂ© elle-mĂȘme, en tant que valeur et qu’absolu ? En rĂ©alitĂ©, les mathĂ©matiques sont indiffĂ©rentes aux objets dont elles parlent, mais s’attachent uniquement aux rapports entre eux, ce que Russel exprime lorsqu’il dit des mathĂ©matiques qu’elles sont la seule science oĂč on l’on ne sait pas si ce que l’ont dit est vrai ». En effet, la dĂ©monstration Ă©tablit des rapports cohĂ©rents entre les propositions au sein d’un systĂšme préétabli, et de ce fait ne consiste paradoxalement pas Ă  dĂ©terminer la vĂ©ritĂ©, mais la validitĂ© d’un raisonnement. La vĂ©ritĂ© Ă©tablie par dĂ©monstration est par consĂ©quent purement formelle un raisonnement peut ĂȘtre logiquement vrai mais matĂ©riellement faux. Faut-il alors renoncer Ă  l’idĂ©al dĂ©monstratif ? Vu ses limites, la dĂ©monstration ne peut plus prĂ©tendre au statut de seule garante de la vĂ©ritĂ©. Il faut donc trouver d’autre critĂšres constitutifs de la vĂ©ritĂ©, et permettant de l’établir. Deux grandes tendances s’opposent et se partagent le domaine de la connaissance non dĂ©monstrative la connaissance intellectuelle pure et intuitive, et l’empirisme. Dans la premiĂšre catĂ©gorie, on retrouve les dĂ©finitions nominales, qui ne sont rien d’autres que des conventions visant Ă  attribuer un nom Ă  chaque chose. Cependant, chacune de ces dĂ©finitions n’en reste pas moins vraie, de mĂȘme qu’il en est pour les dĂ©finitions de choses, qui listent des jugements analytiques essentiels, c'est Ă  dire inhĂ©rents Ă  l’objet et constitutifs de son essence, de ce qu’il est, de sorte que si l’un de ces attributs est retirĂ© Ă  la dĂ©finition, la reprĂ©sentation mentale de l’objet devient impossible. Cependant, ce type de vĂ©ritĂ© ne fait aucunement avancer la connaissance elles sont un point de dĂ©part pour toute dĂ©monstration ou approche thĂ©orique et non pas un rĂ©sultat. C’est d’ailleurs le cas des axiomes en mathĂ©matiques, qui fixent des connaissances pour permettre la dĂ©couverte, mais ne sont pas des dĂ©couvertes elles-mĂȘmes. Un deuxiĂšme type de vĂ©ritĂ© intuitive s’impose au XVIIĂšme siĂšcle d’aprĂšs le Cogito ergo sum » cartĂ©sien. Cette phrase, qui conclut avec une seule prĂ©misse, n’a rien d’une dĂ©monstration en fait, Descartes, lors de sa dĂ©marche de doute, est parvenu Ă  cette premiĂšre vĂ©ritĂ© "Je pense donc je suis". Il est impossible de remettre en cause cette vĂ©ritĂ© car plus j'essaie d'en douter, plus je la confirme; elle est donc indubitable. L’évidence absolue de cette phrase devient alors un modĂšle auquel l’on peut comparer d’autres connaissances, et permet l’adoption de l’évidence comme un critĂšre de vĂ©ritĂ©. Pour Descartes, seules les idĂ©es qui s'imposent Ă  l'esprit comme Ă©videntes doivent ĂȘtre tenues pour vraies. En ce sens, il dit " ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse Ă©videmment ĂȘtre telle c'est-Ă -dire d'Ă©viter la prĂ©cipitation et la prĂ©vention et ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se prĂ©senterait si clairement et si distinctement Ă  mon esprit que je n'eusse aucune occasion de la mettre en doute". Discours de la mĂ©thode, Seconde partie. Attention tout de mĂȘme Ă  ne pas se mĂ©prendre sur l’évidence dont il s’agit ici, celle-ci n’est pas "premiĂšre", on ne l'Ă©prouve pas en prĂ©sence de ce qui s'imposerait Ă  premiĂšre vue. Elle n'est pas le point de dĂ©part, mais l’aboutissement d’une dĂ©marche visant Ă  Ă©liminer toute possibilitĂ© d'erreur. C’est l'indĂ©niable, l’évidence qui a rĂ©sistĂ© Ă  l’épreuve du doute dont on garantit la vĂ©ritĂ©. Cependant, aussi sĂ©duisant soit-il, le critĂšre de l'Ă©vidence est-il suffisant ? L'Ă©vidence n'est-elle pas quelquefois trompeuse ? Russel, dans ses ProblĂšmes de philosophie montre trĂšs clairement les limites de l’évidence, du moins dans le cadre de l’observation directe. Il parvient Ă  remettre en doute la forme, la couleur et mĂȘme l’existence mĂȘme d’une table dont les caractĂ©ristiques extĂ©rieures varient inexorablement selon les conditions d’observation. Cependant, s’il remet en cause l’immĂ©diatetĂ© du jugement, qui ne dĂ©coule pas directement de l’observation mais est en rĂ©alitĂ© le rĂ©sultat d’une opĂ©ration intellectuelle, celui-ci encourage Ă  dĂ©passer l’expĂ©rience en elle-mĂȘme pour trouver la vĂ©ritĂ©, et donc de traiter les informations issues de l’expĂ©rience pour arriver Ă  des thĂ©ories vraies, du moins en sciences. La dĂ©marche inductive scientifique prĂ©tend Ă  la vĂ©ritĂ© car elle utilise un procĂ©dĂ© codifiĂ© et oĂč les rĂ©sultats, Ă  savoir les thĂ©ories sont vĂ©rifiĂ©es par l’expĂ©rience avant d’ĂȘtre admises. En physique par exemple, Einstein explicite clairement la dĂ©marche dans l’Evolution des idĂ©es en physique elle commence par une observation, que l’on amplifie et que l’on caricature, afin d’obtenir une expĂ©rience idĂ©alisĂ©e Ă  laquelle on retire tous les Ă©lĂ©ments inessentiels. L’observation d’une corrĂ©lation entre deux Ă©vĂšnements qui se reproduit Ă  mesure que l’on reproduit l’expĂ©rience permet de gĂ©nĂ©raliser, puis de retourner Ă  l’expĂ©rimentation pour cette fois valider la thĂ©orie. C’est ainsi que lon permet la prĂ©diction », et donc le caractĂšre a priori de certains jugement synthĂ©tiques au sens Kantien du terme. Ainsi l’expĂ©rience sensible aboutit-elle Ă  des vĂ©ritĂ©s de fait, apportĂ©es par le monde sensible. Dans la mĂȘme catĂ©gorie, on peut mettre la preuve directe lorsque Newton dĂ©compose la lumiĂšre blanche puis le recompose avec ses prismes, nul ne peut mettre en doute l’existence d’un spectre de la lumiĂšre. Si l’on revient Ă  la mise ne place des thĂ©ories scientifiques, on se rend cependant rapidement compte qu’une thĂ©orie qui est considĂ©rĂ©e comme vraie pendant une pĂ©riode donnĂ©e peut-ĂȘtre falsifiĂ©e » pour laisser place Ă  une nouvelle thĂ©orie, offrant une prĂ©cision supĂ©rieure. Russel, dans Science et religion parle de vĂ©ritĂ© technique, par opposition Ă  une vĂ©ritĂ© absolue que seule la religion prĂ©tend dĂ©tenir, tandis qu’Einstein et Infeld considĂšrent la vĂ©ritĂ© comme Ă©tant une limite idĂ©ale », que l’homme jamais ne pourra atteindre. Ainsi, pour James, grande figure du pragmatisme, le vrai est ce qui se vĂ©rifie la vĂ©ritĂ© se confond avec la vĂ©rification. De plus, malgrĂ© les avancĂ©es techniques, nous n’avons jamais accĂšs Ă  "rĂ©alitĂ© absolue", c'est-Ă -dire Ă  la totalitĂ© du rĂ©el. Nous ne connaissons qu'une partie du rĂ©el, celle que nos instruments actuels nous permettent d’évaluer. C'est pourquoi ce qui constitue "notre" rĂ©alitĂ© n'est qu'une rĂ©alitĂ© relative et les vĂ©ritĂ©s qui en dĂ©coulent sont elles aussi relatives. En dĂ©finitive, il semblerait que si sans l’ombre d’un doute, ce qui est dĂ©montrĂ©, du moins dans un systĂšme donnĂ©, est vrai, la rĂ©ciproque est fausse quelque soit le systĂšme, il existe des vĂ©ritĂ©s indĂ©montrables, c’est l’incomplĂ©tude. De plus, que la dĂ©monstration elle-mĂȘme prĂ©sente des limites, Ă©tant basĂ©e sur de l’indĂ©montrable, et restant purement formelle. Pour autant, les vĂ©ritĂ©s non dĂ©monstratives, trouvĂ©s par le biais de l’intellect pur ou par l’usage de l’expĂ©rience restent trompeuses et ne font finalement que tendre vers un idĂ©al de vĂ©ritĂ©. Faut-il alors renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© absolue et ne rĂ©pondre qu’à des besoins pragmatiques et pratiques ? Si la vĂ©ritĂ© est relative, en risque-t-on pas alors de confondre croyance et vĂ©ritĂ© ? Cependant ce changement de mentalitĂ© n'est pas arrivĂ© seul, il a Ă©tĂ© produit, par une remise en cause du systĂšme, par le doute de ce qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque une vĂ©ritĂ© dĂ©montrĂ©e. Nous pourrions donc nous arrĂȘter lĂ  et en conclure que la remise en cause de certaines vĂ©ritĂ©s dĂ©montrĂ©es est quelque chose de nĂ©cessaire, quelque chose de « bien » pour l'homme est pour 2 Novembre 2008 1 Bonsoir tout le monde ! J'ai une dissertation Ă  faire en philo, je ne trouve pas de plan et notre prof ne nous a pas expliquĂ© comment faire une dissertation ce qu'il faut mettre dedans, .... Alors voilĂ  ... j'ai trouvĂ© quelques idĂ©es sur le sujet mais il me faudrait un plan. Est ce que quelqu'un peut m'aider svp ? Le sujet est le suivant Douter, est ce renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© ? Merci d'avance ^^ 2 3 Novembre 2008 3 slt ^^ * le sujet c'est prĂ©cisĂ©ment douter, est ce renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© ? * Comme idĂ©e j'ai trouvĂ© sur quoi s'applique le doute personne ou un texte,..., la thĂ©orie de Descarte, le doute scientifique hypothĂšse, conjecture c'est tout mais bon je ne suis pas du tout inspirĂ© par ce sujet ... Si tu veux bien m'aider ^^.

Del’autre, la VĂ©ritĂ© semble Ă©ternelle et incontestable. Il y aurait donc un hiatus entre le domaine de la vĂ©ritĂ© et celui du doute. D’un point de vue statique, c’est vrai, et il faudra voir ce qui oppose ces Ă© domaines dans les 2 premiĂšres parties. Mais d’un point de vue dynamique, le doute est un cheminement vers la VĂ©ritĂ©

Vous souhaitez dĂ©couvrir RĂ©ussite Bac. Compte dĂ©couverte Douterde tout, ce n'est pas renoncer Ă  la vĂ©ritĂ©, c'est plutĂŽt vouloir affirmer une vĂ©ritĂ©. La recherche de la vĂ©ritĂ© est une devoir.L'Homme est un ĂȘtre dottĂ© de raison qui ne peut prĂ©fĂ©rĂ© le faux au vrai, les faux semblants Ă  la vĂ©ritĂ©.La morale de l'Homme le pousse vers la vĂ©ritĂ©, sa sociĂ©tĂ© en est une preuve car elle est
Le doute pose un problĂšme complĂ©mentaire Soit c’est un doute permanent dans ce cas on ne peut pas Ă©voluer puisque l’on reste prisonnier de ses hĂ©sitations. Le doute doit supposer qu’il va ĂȘtre dĂ©passĂ© en effet puisqu’ suppose une prise de conscience, il suppose aussi la volontĂ© de Ă©lue qui doute de dĂ©passer ce stade pour s’engager dans la voie de la connaissance. Par consĂ©quent, le d Ă  l’homme de propre r. Hg Renoncer c’est abandon l’on s’était fixĂ© e qu’il doit permettre endogĂšne le but que Si rond suit le sujet initial, cela signifiera que le simple fait de douter implique de refuser, d’abandonner toute vĂ©ritĂ© et en consĂ©quence le doute constituerai la fin, l’impossibilitĂ© de vouloir connaĂźtre en effet une connaissance ne peut ĂȘtre qualifiĂ©e de connaissance Ă  partir du moment oĂč elle est vraie, si elle ne l’est pas ce n’est pas une connaissance c’est une erreur voir une illusion.De plus, tous les sujets qui comportent la forme interrogative est-ce » signifie qu’une dĂ©finition est donnĂ©e, est sous- entendue. Ainsi dans exige toi vie' » nĂ©es page ce suite, douter signifierai renoncer Ă  la vĂ©ritĂ©. On a l’impression en lisant ce sujet que de termes sont contradictoires le doute et la vĂ©ritĂ©. Or, nous venons de dire que le doute est probablement constructif car il peut entraĂźner la volontĂ© de vouloir se dĂ©passer. La solution va ĂȘtre alors de dĂ©finir la vĂ©ritĂ© pour savoir si cette contradiction est valide ou pas. VĂ©ritĂ© jugement de la pensĂ©e humaine sur la rĂ©alitĂ© A heure actuelle, la vĂ©ritĂ© doit ĂȘtre dĂ©finie comme un jugement humain sur la rĂ©alitĂ©. On devrait dire d’ailleurs un jugement de la pensĂ©e humaine Deux interprĂ©tations sont possibles Jugement humain = jugement de chacun = cela signifierai que la vĂ©ritĂ© est personnelle, d’oĂč l’expression Ă  chacun sa vĂ©ritĂ© cf.. Les Sceptiques. Cette interprĂ©tation n’ plus de sens car cela signifierai fascisante de plusieurs vĂ©ritĂ©s sur un mĂȘme problĂšme, cela signifierai que toutes les idĂ©es se valent, cela signifierai aussi l’absence de dialogue je considĂšre dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© sur un rubĂ©ole, tu considĂšres dĂ©tenir sur une vĂ©ritĂ© contradictoire sur le mĂȘme problĂšme, le dialogue n’est pas possible car toutes les idĂ©es se valent. On comprend donc que le concept de vĂ©ritĂ© signifie un jugement universel, un accord entre les hommes. Par exemple, les vĂ©ritĂ©s mathĂ©matiques, scientifiques. Dans ce cas, le jugement sur la rĂ©alitĂ© est universel. On about it Ă  ce jugement par des interrogations, par raisonnement, par dĂ©monstration, d’oĂč la possibilitĂ© d 2 about it Ă  ce jugement par des interrogations, par raisonnement, par dĂ©monstration, d’ou la possibilitĂ© d’un dialogue, d’un Ă©change. On peut donc dire qu’en ce sens la vĂ©ritĂ© est relative, cade soumise aux lois de la pensĂ©e humaine car Ă  l’évidence c’est bien la pensĂ©e humaine qui avec ses rĂ©fĂ©rences, avec ses critĂšres va pouvoir Ă©laborer la vĂ©ritĂ©. ProblĂ©matique Douter est-ce nĂ©cessairement renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© ? Est-elle une certitude absolue ? Douter est-ce refuser toute vĂ©ritĂ© ? Ă©volution du terme vĂ©ritĂ© » La vĂ©ritĂ© Dans la philosophie de l’antiquitĂ©, il est fait souvent rĂ©fĂ©rence Ă  la philosophie de PLANTON donc de ESCORTE. ESCORTE est considĂ©rĂ© comme le pĂšre de la philosophie =recherche de la sagesse. IdĂ©e de ESCORTE est de montrer que le vrai se situe au-delĂ  de l’apparence et qu’il est donc nĂ©cessaire tout individu qui veut trouver cette vĂ©ritĂ© de faire les efforts nĂ©cessaires afin de dĂ©passer le stade de l’opinion pour peu Ă  peu s’engager dans le voie de la connaissance et laisser apparaĂźtre la vĂ©ritĂ©. A l’époque de ESCORTE femme siĂšcle av. C, la poil Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un savoir encyclopĂ©dique et elle Ă©tait donc d’un niveau supĂ©rieur Ă  toute autre forme de connaissance, y compris les maths. C’est POTAGÈRE qui a inventĂ© le mot philosophie et beaucoup de mathĂ©maticiens. De Ă©poque prĂ©fĂ©raient se prĂ©senter comme philosophe plutĂŽt que mathĂ©maticiens fa 3 mathĂ©maticiens. De Ă©popĂ©e prĂ©fĂ©raient se prĂ©senter comme philosophe plutĂŽt que mathĂ©maticiens afin d’acquĂ©rir une notoriĂ©tĂ©. DĂšs l’origine, on comprend donc l’importance de la recherche de cette vĂ©ritĂ© qui finalement permettrait Ă  l’homme de devenir un sage. Une Ă©cole philosophique opposĂ©e Ă  celle de ESCORTE va poser un sĂ©rieux problĂšme pour ce qui concerne la validitĂ© de cette vĂ©ritĂ©. AI s’agit des Sceptiques. Leur thĂšse est finalement simple selon eux quelque soit sa dĂ©marche, sa rigueur, sa Lomont, l’homme n’aura jamais la certitude d’avoir atteint un jugement vrai. Ils s’appuient sur une argumentation mettant en Ă©vidence une conclusion simple il faut suspendre son jugement. Selon eux, l’homme ne peut pas remonter Ă  la cause premiĂšre et par consĂ©quent toute rĂ©volution de sa connaissance ne peut pas s’appuyer sur une base solide, c’est ainsi que devant un mĂȘme problĂšme plusieurs approches sont possibles, et chaque approche gĂȘner une vĂ©ritĂ©. Ne pouvant pas choisir une vĂ©ritĂ© parmi les autres, le constat est simple l’homme ne pourra jamais connaĂźtre parce qu’une vĂ©ritable connaissance n’est validĂ©e que si elle est vraie. Le problĂšme soulevĂ© par les Sceptiques va accompagner l’ensemble de la rĂ©flexion durant des siĂšcles. Cependant, DESSERTES va rĂ©ussir Ă  montrer que les Sceptiques se sont trompĂ©s en utilisant une simple formule Je pense, donc je suis C’est le cogiter cartĂ©sien. Il montre 2 choses essentielles La vĂ©ritĂ© existe. En fĂ©e 4 cogiter cartĂ©sien. Il montre 2 choses essentielles La vĂ©ritĂ© existe. En effet, moi qui doute, moi qui pense, j’existe nĂ©cessairement les Sceptiques considĂ©raient aussi que la vĂ©ritĂ© existe mais pensaient qu’elle Ă©tait inaccessible Ă  l’homme Cette vĂ©ritĂ© est accessible Ă  l’homme. Il s’agit d’une vĂ©ritĂ© certaine donc indubitable. A partir de cette rĂ©flexion, DESSERTES va ouvrir la voie Ă  la connaissance donc Ă  la science et va Ă©laborer la physique cartĂ©sienne. On voit donc que le concept de vĂ©ritĂ© va Ă©voluer au cours de l’Histoire. Ainsi AKAN va considĂ©rer qu’il est nĂ©cessaire de rĂ©pondre aux Sceptiques la conception contienne est une rĂ©ponse aux Sceptiques. Il indique en effet que les Sceptiques posent un problĂšme fondamental mais qu’en mĂȘme temps les hommes ont nĂ©anmoins progresses dans leur connaissance de a nature et dans leur rĂ©flexion sur la valeur morale malgrĂ© leur incertitude de dĂ©velopper des jugements vrais. Avec DESSERTES, il y a passage de la notion de l’absolu Ă  la notion du relativisĂ©e. Ainsi la vĂ©ritĂ© n’est plus une certitude absolue qui ne dĂ©pendrait pas du jugement humain mais la vĂ©ritĂ© devient relative c’est-Ă - dire un jugement de la pensĂ©e humaine sur la rĂ©alitĂ©. NABAB A propos des notions de certitude absolue et de relativisĂ©e. Si on considĂšre la vĂ©ritĂ© en tant que telle, elle est Ă©videmment une certitude dans la mesure oĂč il serait absurde de croire qu’une rite serait plus ou moins vraie en effet une vĂ©ritĂ© qui n’est pas vraie n’en S de croire qu’une vĂ©ritĂ© serait plus ou moins vraie en effet une vĂ©ritĂ© qui n’est pas vraie n’en est pas une, c’est donc soit une erreur, soit un mensonge, soit une illusion. Étudions ce qu’il vient d’ĂȘtre dit et on va mieux comprendre la conception de AKAN. Ce n’est donc pas la vĂ©ritĂ© par elle- mĂȘme qui pose problĂšme mais c’est la capacitĂ© de la pensĂ©e humaine de dĂ©velopper ou pas un jugement vrai. Ce que AKAN veut dire ; est qu’il faut considĂ©rer que la vĂ©ritĂ© est bien un augmente et SI elle est relative ça ne signifie pas qu’elle soit peu prĂšs vraie » et si le mot relative » signifie soumise aux lois de la pensĂ©e humaine, ce que AKAN indique c’est que dans toutes les connaissances, donc dans leur validitĂ© pour qu’une connaissance soit valide, il faut qu’elle soit vraie, dans toutes les activitĂ©s, ce qui est premier ce n’est pas l’objet de connaissance, ce n’est pas l’objet susceptible d’entraĂźner une activitĂ© mais c’est la conscience humaine, c’est elle qui est premiĂšre. Elle dicte toutes les rĂ©fĂ©rences, les conditions susceptibles de dĂ©finir une connaissance vraie. En consĂ©quence, ce qui pose problĂšme ce n’est pas la vĂ©ritĂ© mais c’est le jugement qui dicte les conditions Ă  la vĂ©ritĂ© humaine. Ces ainsi qu’une thĂ©orie qui Ă©tait considĂ©rĂ©e comme vraie peut au cours des annĂ©es ou des siĂšcles non pas Ă©voluĂ©e mais peut ĂȘtre remplacĂ©e par une autre thĂ©orie tout simplement parce que les hommes ont compris qu’ils s’étaient trompĂ©s. Intellectuellement, il f tout simplement parce que les hommes ont compris qu’ils s’étaient trompĂ©s. Intellectuellement, il faut affirmer l’idĂ©e suivante qui peut apparaĂźtre comme un paradoxe mais qui en rĂ©alitĂ© ne l’est pas ne thĂ©orie quelle qu’elle soit suppose un protocole prĂ©cis, un ensemble de paramĂštres, une expĂ©rimentation et c’est ce protocole qui va Ă©tablir les vĂ©ritĂ©s, si bien que tout chercheur quel qu’il soit quelle que soit l’époque si il reproduit strictement le mĂȘme protocole aboutira au mĂȘme rĂ©sultat. D’oĂč le paradoxe apparent dans les annĂ©es qui suivent, on peut s’apercevoir que cette thĂ©orie pose problĂšme parce qu’il lui manque des paramĂštres, il sera donc nĂ©cessaire d’établir une autre thĂ©orie qui s’appuiera sur un autre protocole, de nouvelles expĂ©riences, une nouvelle expĂ©rimentation. Et cette deuxiĂšme thĂ©orie dĂ©finira ses propres vĂ©ritĂ©s. Intellectuellement et logiquement, on ne peut pas dire que la deuxiĂšme thĂ©orie vient confirmer ou affirmer la premiĂšre parce qu’il ne s’agit pas de la mĂȘme thĂ©orie, d’oĂč le relativisĂ©e poussĂ© Ă  son maximum la vĂ©ritĂ© est strictement liĂ©e Ă  un systĂšme, elle est relative Ă  ce systĂšme et ne peut donc pas ĂȘtre transfĂ©rĂ©e vers un autre systĂšme car cela n’aurait aucun sens. C’est une des rĂ©flexions majeures que l’on peut dĂ©veloppĂ© Ă  partir non pas seulement du relativisĂ©e de AKAN mais Ă  partir de la relativitĂ© d’linteau. C’est pour cela d’ailleurs que les mathĂ©matiques sont dĂ©clarĂ©es comme science exacte parce qu’elles dĂ©finissent d’ailleurs que les mathĂ©matiques sont dĂ©clarĂ©es comme science exacte parce qu’elles dĂ©finissent elles-mĂȘmes leur propre systĂšme on comprend donc l’intĂ©gration en maths des statistiques voire des probabilitĂ©s mais aussi du signe environ Ă©gal. Tout ceci montre la difficultĂ© de la pensĂ©e humaine Ă©laborer une vĂ©ritĂ© en tant que certitude absolue. Le relativisĂ©e de AKAN pose en rĂ©alitĂ© un problĂšme dans la mesure oĂč AKAN lui-mĂȘme garde la notion de vĂ©ritĂ© absolue est-Ă -dire de vĂ©ritĂ© qui ne dĂ©pendrait pas du jugement humain. Il parle ainsi d’objet absolu il appelle ça le nommĂ©e. Ce nommĂ©e peut ĂȘtre dĂ©fini comme l’objet tel qu’il est indĂ©pendamment de tout jugement. C’est BACHELIER qui va en application de la thĂ©orie de la relativitĂ©, pousser le relativisĂ©e Ă  son extrĂȘme l’objet Ă©tudiĂ© par la science n’est pas IndĂ©pendant de la science mais c’est l’objet scientifique tel qu’il est analysĂ©, expĂ©rimentĂ© par l’esprit scientifique lui-mĂȘme. En ce sens, ce qui est premier ce n’est pas l’objet, dans la mesure oĂč la science se contenterait d’aller vers ui mais c’est la science elle-mĂȘme, ses lois, ses investigations et c’est elle qui construit l’objet scientifique. D’oĂč la cĂ©lĂšbre formule de BACHELIER Rien n’est donnĂ©, tout se construit
 Lorsque l’esprit scientifique veut connaĂźtre il est dĂ©jĂ  trĂšs vieux parce qu’il a l’ñge de ses prĂ©jugĂ©s ». Si l’on veut maintenant rĂ©pondre au sujet initial Douter est-ce renoncer Ă  la vĂ©ritĂ©, il faudra donc 8 maintenant rĂ©pondre au sujet initial Douter est-ce renoncer Ă  la vĂ©ritĂ©, il faudra donc A partir des premiĂšres analyses donc de la prolĂ©tarisation Ă©laborer une problĂ©matique qui pourrait ĂȘtre douter est-ce nĂ©cessairement renoncer toute vĂ©ritĂ© ? ou Douter est-ce refuse la vĂ©ritĂ© ? La vĂ©ritĂ© est-elle une certitude ? Ha, Le doute est-il nĂ©cessairement nĂ©gatif ? A partir de cette problĂ©matique, Ă©laborer un plan soit progressif, soit dialectique Trouver les arguments et surtout les intĂ©grer dans telle ou telle partie du plan oĂč trouver ces arguments ? pour ce sujet, il est donc question de relire tout ce qui a Ă©tĂ© dit afin de puiser les idĂ©es qui serviront d’arguments -les Sceptiques, DISCRÈTES, AKAN- et surtout d’ĂȘtre n mesure d’abord de les classer et de les dĂ©velopper.
Cest pourquoi, dans le SĂ©minaire XX, alors qu’il vient d’affirmer que le christianisme est la vraie religion, Lacan s’empresse d’ajouter que le discours analytique a pour effet, Ă  la diffĂ©rence de la religion, de « minorer la vĂ©ritĂ© comme elle le mĂ©rite [14] [14] Jacques Lacan, Le sĂ©minaire, Livre XX, Encore, op. cit., p. 98. ». AFP AFP ENQUETE - "Il est trop tĂŽt pour connaĂźtre les raisons exactes du drame. On ne peut, pour l'heure, Ă©carter aucune hypothĂšse." VoilĂ  deux phrases que l'on entend rĂ©guliĂšrement quand survient un accident d'avion. La triste actualitĂ© des derniers jours oblige Ă  le rappeler il faut gĂ©nĂ©ralement du temps pour savoir ce qui s'est rĂ©ellement passĂ© avant le crash d'un appareil. Dans le cas du vol Rio-Paris qui s'est abĂźmĂ© au large du BrĂ©sil en juin 2009, il avait fallu attendre plus de trois ans pour obtenir des rĂ©sultats dĂ©finitifs sur les circonstances exactes du crash du vol AF447. Ce n'est qu'en juillet 2012 que le rapport dĂ©finitif du Bureau d'enquĂȘtes et d'analyses BEA avait Ă©tĂ© rendu public. Faudra-t-il attendre aussi longtemps pour connaĂźtre la raison prĂ©cise des accidents des vols AH5017 au Mali le 24 juillet et MH17 en Ukraine le 17 juillet? Sans doute pas. Mais dire que l'on saura la vĂ©ritĂ© dans les prochaines heures est Ă©galement prĂ©maturĂ©. Sur son site, le BEA est trĂšs clair "Une grande enquĂȘte dure en moyenne deux ans, rarement moins, parfois beaucoup plus. Tant qu'elle n'est pas terminĂ©e, le BEA se refuse Ă  spĂ©culer sur des scĂ©narios de l'accident qui n'apportent rien Ă  la connaissance des causes et donc Ă  la sĂ©curitĂ© et ne peuvent qu'entretenir le dĂ©sarroi des proches des victimes et de l'opinion publique." MĂȘme position pour les enquĂȘteurs nĂ©erlandais qui Ɠuvrent sur le crash du vol de la Malaysia Airlines en Ukraine. "Nous prĂ©fĂ©rons attendre d'avoir une idĂ©e plus complĂšte de ce qui s'est passĂ© plutĂŽt que de publier des fragments d'information ici et lĂ ", a dĂ©clarĂ© l'OVV le Bureau nĂ©erlandais en charge de l'enquĂȘte, alors que le gouvernement ukrainien affirme ce lundi que la cause de l'explosion est une "dĂ©compression liĂ©e Ă  une forte explosion". Le BEA a "bon espoir de connaĂźtre la vĂ©ritĂ©" Dans le cas de l'avion d'Air AlgĂ©rie, plusieurs spĂ©cialistes et mĂȘme le ministre de l'IntĂ©rieur ont d'ores et dĂ©jĂ  mis en cause la mĂ©tĂ©o. "Nous pensons que cet avion s'est abĂźmĂ© pour des raisons qui tenaient aux conditions mĂ©tĂ©orologiques", a ainsi dĂ©clarĂ© dĂšs vendredi le Bernard Cazeneuve. "Une certitude est que la mĂ©tĂ©o Ă©tait mauvaise mais il est trop tĂŽt pour livrer des certitudes", a affirmĂ© ce lundi le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Laurent Fabius. Le BEA se veut Ă©galement prudent et demande du temps. "Les investigations peuvent durer plusieurs semaines voire plusieurs mois", explique RĂ©mi Jouty, le directeur du BEA qui a Ă©tĂ© sollicitĂ© par le Mali, pays oĂč a eu lieu le crash et qui -en vertu des rĂšgles internationales- mĂšne l'enquĂȘte. Celui-ci a nĂ©anmoins dĂ©clarer avoir "bon espoir de connaĂźtre la vĂ©ritĂ©". "Je suis optimiste. On fera tout pour savoir, j'ai bon espoir", a-t-il affirmĂ© dimanche soir sur France 2. Mardi 29 juillet, sur Europe 1, il a prĂ©cisĂ© qu'il espĂ©rait "avoir un scĂ©nario dans quelques semaines". Il s'appuie notamment sur la dĂ©couverte rapide des deux boites noires de l'appareil. Alors qu'il avait fallu deux ans pour retrouver celles du vol Rio-Paris, l'analyse des enregistreurs de vol pour l'appareil d'Air AlgĂ©rie vont pouvoir commencer trĂšs vite. Ils sont attendus en France dans les prochaines heures et une Ă©quipe du BEA est dĂ©jĂ  prĂȘte au Bourget pour les exploiter. Il s'agit de l'enregistreur des paramĂštres de vol des 25 derniĂšres heures de l'appareil "assez facilement exploitable", selon le BEA ainsi que l'enregistreur des deux derniĂšres heures de conversations dans le cockpit qui est "nettement plus endommagĂ©". Dans les deux cas, le processus est le mĂȘme les six experts en charge de ce dossier vĂ©rifient d'abord "l'intĂ©gritĂ© des mĂ©moires contenant les donnĂ©es enregistrĂ©es" avant d'en faire une lecture et une sauvegarde. Ce n'est que dans un second temps que les donnĂ©es peuvent ĂȘtre dĂ©codĂ©es, retranscrites puis analysĂ©es. La durĂ©e de cette phase est bien Ă©videmment fonction de l'Ă©tat de prĂ©servation de ces boites noires. "Si les enregistreurs sont en bon Ă©tat, cela peut ĂȘtre assez rapide, de l'ordre de quelques heures. S'ils sont en mauvais Ă©tat, cela peut ĂȘtre plus compliquĂ© et prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines", a prĂ©cisĂ© le directeur du BEA. "TrĂšs concrĂštement, dans le cas de cet accident, l'enregistreur des conversations est Ă  bande magnĂ©tique .... La bande a Ă©tĂ© trĂšs fortement compressĂ©e pendant le crash ... elle est froissĂ©e par endroit, a Ă©tĂ© rompue Ă  quelques endroits donc il faut reconstituer cette bande avant de la lire", a-t-il prĂ©cisĂ© le lendemain Ă  Europe 1. "J'espĂšre que ce sera une question de jours mais s'il y avait des difficultĂ©s, cela peut ĂȘtre long", a-t-il prĂ©venu. Confirmation du secrĂ©taire d'Etat aux Transports "l'analyse des boites noires prendra peut-ĂȘtre plusieurs semaines", a dĂ©clarĂ© FrĂ©dĂ©ric Cuvillier. En parallĂšle, et parce que les enregistreurs de vol ne sont pas l'unique source d'informations, une Ă©quipe du BEA a rejoint des gendarmes français sur place. Objectif faire des constatations pour dĂ©terminer par exemple comment l'appareil s'est Ă©crasĂ©. "Ce que l'on sait pour le moment c'est que l'impact est d'une extrĂȘme violence donc l'appareil a touchĂ© le sol avec une trĂšs grande vitesse mais les observations ne permettent pas Ă  ce stade d'affirmer qu'il est tombĂ© le nez en premier ou Ă  plat", explique RĂ©mi Jouty. En Ukraine, identifier l'origine du missile En Ukraine aussi, oĂč le vol MH17 s'est Ă©crasĂ© le 17 juillet, les boites ont rapidement Ă©tĂ© retrouvĂ©es. Alors que des enquĂȘteurs nĂ©erlandais ont dĂ©jĂ  extrait des donnĂ©es techniques, les enregistreurs ont Ă©tĂ© envoyĂ©s en Grande-Bretagne pour y ĂȘtre plus longuement analysĂ©s. "Leur analyse devrait permettre de dĂ©terminer si l’appareil a Ă©tĂ© abattu par un missile sol-air ou air-air. Un missile tirĂ© du sol explose toujours Ă  proximitĂ© de sa cible, tandis qu’un missile tirĂ© en vol est guidĂ© par infrarouge pour se loger dans le moteur de sa cible", explique au Figaro l'ancien pilote GĂ©rard Feldzer. Mais dans le cas du vol de la Malaysia Airlines, les boites noires ne contiennent sans doute pas la rĂ©ponse Ă  la question la plus frĂ©quemment posĂ©e depuis le crash qui a tirĂ© le missile qui a abattu l'appareil? "Ce que nous ne saurons pas, c’est qui a tirĂ©", confirme GĂ©rard Feldzer. Pour avoir la certitude que ce sont des militaires pro-russes qui sont Ă  l'origine du crash c'est aujourd'hui la piste privilĂ©giĂ©e par l'Ukraine et les Chancelleries occidentales, des recoupements seront nĂ©cessaires, notamment sur les lieux du crash. ProblĂšme, il se situe dans une zone d'affrontements entre Ukrainiens et sĂ©paratistes et la bataille fait rage entre les deux camps. "Les terroristes sont-il en train de dĂ©truire des preuves du crime?" s'est interrogĂ© sur son compte Twitter le ministre ukrainien des Affaires Ă©trangĂšres Pavlo Klimkine. Ce conflit gĂ©opolitique complique sensiblement la tĂąche des policiers nĂ©erlandais et australiens qui veulent accĂ©der au site pour mener une enquĂȘte indĂ©pendante. AprĂšs avoir renoncĂ© Ă  leur mission dimanche, ils ont Ă©tĂ© contraints de rebrousser une nouvelle fois chemin ce lundi aprĂšs avoir entendu des explosions. Leur mission s'annonce toujours plus dĂ©licate.
Ledoute pour certains serait renonçait a la vérité. Tout d'abord , dans le cas des septiques qui vient du scepticismes qui est une doctrine philosophique d'origine grecque qui consiste à douter de tout et a ne rien admettre pour absolument tout , douter c'est renoncer à la vérité puisqu'ils suspendent totalement leur jugement .
Devoir de philosophie . Douter, est-ce renoncer Ă  la vĂ©ritĂ© ? Dans l’usage courant le mot douter se rapporte Ă  une interrogation, un manque de certitude ou une mĂ©fiance quant ? la sincĂ©ritĂ© de quelque chose ou quelqu’un. Le doute revient ? admettre qu’on ne sait pas. Le verbe renoncer se rattache Ă  un abandon et un dĂ©sistement. La vĂ©ritĂ© a ici un sens plus complexe. On peut la dĂ©finir en disant que constat descriptif de la rĂ©alitĂ©. On viendra donc Ă  se demander Le doute dĂ©truit-il la vĂ©ritĂ© ? On verra tout d’abor est destructeur puis chemin de la vĂ©ritĂ©. Dans certains cas la p g itĂ© dogmatique -tre vue comme le . Par lĂ  on entend qu’elle est une affirmation considĂ©rĂ©e comme fondamentale, incontestable et intangible par une autoritĂ© politique, philosophique ou religieuse. Les premiĂšres personnes Ă  qui on pense lorsque l’on Ă©voque cela sont les fanatiques religieux. Quand on dit fanatisme, on Ă©voque obstination, entĂȘtement, croyance aveugle et acharnement sans limite. Le fanatisme nous rend sourd et compacte ce qui ne nous met dans une situation de renfermement par rapport Ă  l’extĂ©rieur et surtout vis-Ă -vis aux vis, idĂ©es ou remarques. La vĂ©ritĂ© devient abstraite car seule la notre reste vrai. CĂ©crivain français du 19Ăšme siĂšcle Victor Hugo d dit » Rien n’égale la puissance de surditĂ© volontaire des fanatismes. . par lĂ  l’écrivain appui le fait que les fanatiques ont une vision rĂ©duite de la vĂ©ritĂ©. En doutant de leurs idĂ©es religieuses tout est remit en question, voir dĂ©truit. La question a t-il un paradis oĂč l’on va aprĂšs la mort ? » peut engendrer une confusion considĂ©rable. Les croyants pourraient se poser des questions comme Pourquoi agir de telle ou telle façon si rien e nous attend aprĂšs ?. La croyance religieuse repose sur une certitude qui est la sienne et qui pour fonctionner, ne doit pas ĂȘtre douter. Cautre forme de vĂ©ritĂ© dogmatique est la superstition. La superstition se dĂ©finit comme un ensemble de croyances et de pratiques irrationnelles en contradiction avec l’ordre de la nature et la raison. C’est une relation inexplicable entre deux Ă©lĂ©ments qui ne sont pas logiques. Les gens rĂ©ellement superstitieux sont rares. Par exemple le numĂ©ro treize est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un chiffre porte-malheur. Bien que cette superstition est idiculisĂ©e par beaucoup de personnes, certaines personnes annulent tout rendez-vous un vendredi treize. MĂȘme ceux qui ne croient pas en de telles superstitions, ne sont pas surpris lorsque pleins de malheurs se produisent un vendredi treize. Cette superstition devient donc une vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©ral incontestable qui n’a Ă©tĂ© en aucun cas dĂ©montrĂ©. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en gĂ©nĂ©ra 2 OF s incontestable qui n’a Ă©tĂ© en aucun cas dĂ©montrĂ©. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en gĂ©nĂ©ral plus dangereuse » que celle de fait commun comme le chiffre treize. Si cette superstition est brisĂ© » elle peut menĂ© au malheur et au dĂ©sespoir. Elle n’est elle aussi pas contestable. Le philosophe Kant dans son texte Les Maximes fondamentales de la raison accuse la superstition d’ĂȘtre un simple prĂ©jugĂ©. Pour lui la superstition a renoncĂ© ? faire un usage proprement rationnel de sa raison. Le philosophe conseil de ne pas s’enfermer dans sa logique qui n’est peut ĂȘtre pas la bonne. Dans les deux cas Ă©voquĂ©s le doute de la vĂ©ritĂ© est dĂ©vastateur. Il dĂ©truit une vĂ©ritĂ© qui est dite incontestable h. De ce fait elle disparaĂźt. Le doute n’est pas un renoncement Ă  la vĂ©ritĂ©, c’est au contraire une façon de le chercher. Platon affirmait que l’origine de la philosophie est l’étonnement, c’est-Ă -dire cette attitude qui consiste Ă  s’interroger, Ă  ne pas se satisfaire des rĂ©ponses toutes faites et des opinions. Le philosophe ne possĂšde pas la vĂ©ritĂ©, il la recherche. Certains philosophes comme Socrate par exemple pense que la reconnaissance de sa propre ignorance est la condition pour trouver la vĂ©ritĂ©. Le doute permet de trouver la vĂ©ritĂ© lorsqu’on parle d’illusion par exemple. ne illusion est une pparence trompeuse, une perception fausse, un jugement erronĂ©,
 Le philosophe Platon parle de cell 3 OF s une perception fausse, un jugement erroné . Le philosophe Platon parle de celle-ci dans le texte La RĂ©publique. Dans l’extrait du mythe de la caverne, Platon met en scĂšne des prisonniers ligotĂ©s de tel sorte qu’il tourne le dos Ă  la lumiĂšre et qu’ils ne voient que des ombres, sans savoir ce qu’elles sont. Ils sont par la suite libĂ©rĂ©. Les prisonniers souffrent d’éblouissement, d’excĂšs de lumiĂšre et de traumatisme. Finalement les sujets sont forcĂ©s e sortir physiquement et mentalement de la caverne. Une fois dehors ils s’habltuent Ă  la lumiĂšre. Grace une la rĂ©flexion et au doute, ils se rendent compte de l’illusion dont ils ont Ă©tĂ©s victimes. Ces hommes Ă©taient prisonniers des apparences car ils ne remettaient pas en doute ce qu’ils voyaient. Le doute relativement Ă  la connaissance est alors dĂ©fini comme le contraire de l’adhĂ©sion donnĂ© sans preuve Ă  une idĂ©e, le doute est le recul nĂ©cessaire de la rĂ©flexion pour s’habituer Ă  la lumiĂšre de la raison. Le doute progressif s’applique aux vĂ©ritĂ©s scientifiques. Celles-ci e sont pas seulement provisoires, elles font l’objet d’un questionnement permanent dans le but de les remettre en question et de les tester. Les savants partent toujours du principe que leurs thĂ©ories sont peut-ĂȘtre fausses et qu’ils doivent les renforcer en les soumettant Ă  des nouvelles expĂ©riences ou en les exposant Ă  d’autres thĂ©ories concurrentes. De ce point de vue, la vĂ©ritĂ© ne peut 4 OF S expĂ©riences ou en les exposant Ă  d’autres thĂ©ories concurrentes. De ce point de vue, la vĂ©ritĂ© ne peut jamais ĂȘtre dĂ©finitive au sens ou, si certaines thĂ©ories sont considĂ©rĂ©es comme vraies car on a pas montrĂ© qu’elles Ă©taient fausses, il n’en reste pas moins que le savoir absolu n’est pas atteint et que le progrĂšs de la connaissance en gĂ©nĂ©ral est susceptible d’aboutir a une remise en cause de que l’on considĂ©rait jusque lĂ  comme vrai. Selon Descartes l’idĂ©e devient vrais » lorsqu’elle est soumise ? l’examen du doute. A travers ce doute on dĂ©crypte un secret, on dĂ©couvre une rĂ©alitĂ© cachĂ©. Quand une vĂ©ritĂ© est dĂ©couverte elle prend son sens, sa puissance. Grace Ă  ces deux cas on voit que le doute peut ĂȘtre la dĂ©marche de la vĂ©ritĂ©. AprĂšs avoir vue le caractĂšre destructeur du doute sur la vĂ©ritĂ© et le contraire, son caractĂšre progressif on peut en conclure que la vĂ©ritĂ© Ă©voque une notion de dĂ©passement. Son cote dogmatique ne s’applique qu’à une toute petite partie de la population, alors que le doute qui nous mĂšne Ă  la vĂ©ritĂ© nous concerne tous. Mais la vĂ©ritĂ© est surtout en mouvement. Les philosophes Bachelard et Hegel pense tous les deux que la vĂ©ritĂ© n’est ni dĂ©finitive ni absolue. Elle a un caractĂšre inĂ©puisable , on peut toujours rajouter Ă  celle-ci. Elle est rectifiable de façon permanente. S OF s
Rd3Ozss.
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  • douter est ce renoncer Ă  la vĂ©ritĂ©