1 En vous appuyant sur un exemple étudié en classe, rédigez un développement construit d'une vingtaine de lignes décrivant un État totalitaire dans l'Europe de l'entre-deux-guerres.
Curieux empire que la Chine qui tout en vendant à l’extérieur la grandeur de sa civilisation prestigieuse et lointaine passe son temps à l’effacer. Aucun pays au monde n’a détruit son patrimoine comme la Chine, explique Anne Cheng, sinologue et professeur au Collège de France. Aujourd’hui, on assiste à une Disneylandisation » du pays. En même temps que l’on reconstruit des temples en ciment, on réinvente une mythologie…/…Tout devient mythique. Le passé est un âge d’or, l’avenir, une science-fiction » Itw. Science et Avenir. L’intention étant, en s’appuyant sur le récit impérial de l’unité nationale, de préserver le pays des divisions ethniques et sociales. Le régime en place qui bétonne une identité mythique par l’affichage de sa prospérité, oublie que les nations qui vantent artificiellement leur unité ne font pas long feu. La Chine d’aujourd’hui se maintient pour l’essentiel par l’illusion assez convaincante de sa supériorité sur les démocraties instables de l’Occident et l’ignorance qu’ont les nouvelles générations de l’histoire de leur pays. La révolution culturelle, les massacres de Mao, Tien An Men, connais pas ! A force de réprimer toute velléité de savoir et d’expression, l’empereur stalinien de Chine a réduit toute capacité créative. Le culte de la personnalité C’est parce que les nuages s’amoncellent que le dragon chinois serre les rangs autour du culte de la personnalité de Xi Jinping. Aucun leader au monde ne semble rivaliser d’autorité avec le leader du parti communiste. La vile ignorance de l’ex-président Donald Trump, les pitreries foutraques de Boris Johnson, la pusillanimité des chefs de gouvernement européens, et le mutisme cauteleux de Vladimir Poutine, occupé à jouer sa carte en Syrie et en Libye, tous sont disqualifiés face à la volonté de puissance des maîtres de l’Empire du milieu. Le sphinx de Pékin concentre plus de pouvoirs que n’en a jamais eus un leader chinois depuis Mao Tse Toung. Il a notamment vigoureusement consolidé l’emprise du Parti communiste sur la vie des affaires et fait la chasse aux milliardaires qui le gênent. Son ère tranche nettement avec la période d’ouverture à l’Occident des années Deng Xiaoping. Révolu le temps des réformes et de l’autoritarisme consultatif des Zhao Ziyang et Hu Jintao 2002-2012. Sur le plan politique, le régime est dominé par un capitalisme d’Etat, qui absorbe près de la moitié du PIB, générant de l’injustice et de la corruption. Le régime communiste épuise ses ressources, réprime les libertés fondamentales pourtant indispensables au progrès des pays et maintient le pays sous surveillance, un système construit sur la peur, dont Taiwan, après Hong Kong et le Tibet, risque de faire les frais. Xi Jinping n’a-t-il pas rappelé le principe d’une seule Chine », proclamé quatre décennies plus tôt à l’égard de Taïwan. La crise de Hong Kong, la répression des minorités Ouïghours, Tibétains, Mongols…, les disparitions et les peines capitales prononcés contre les oligarques accusés de trahison ou corruption, l’offensive contre les ONG, les minorités religieuses, une cyber-surveillance orwellienne, la lutte contre la pollution spirituelle étrangère », le contrôle sur l’enseignement et sur le débat public, la fuite des cerveaux, le bilan humain est tristement élevé. Des signes faibles » ne laissent de faire réfléchir sur l’équilibre moral, social et économique du système. 2/3 des condamnations à mort sur terre sont exécutées dans l’Empire céleste. Appliquant un contrôle rigoureux de la société et un pouvoir personnel sans limites, Xi JinPing ne cache pas ses ambitions devenir le maître du monde. Mais en affichant la menace, il ne prend plus la peine de cacher son jeu. Le risque est que la Chine développe une sorte de plouto-communisme, avec une concentration de la propriété privée plus forte que dans les pays capitalistes, le tout tenu par un Parti communiste unique » signale l’économiste Thomas Piketty. Sans liberté de conscience, sans propriété privée, sans liberté d’expression et sans liberté d’innovation, il ne peut pas y avoir de développement harmonieux d’une Chine qui serait exemplaire. Comme tous les dictateurs sûrs d’eux et protégés par leur entourage, Xi JinPing perd conscience de la véritable situation de son pays. Il se maintient au pouvoir avec des méthodes staliniennes plus que maoïstes, en imposant un ensemble de sanctions sévères permettant de s’assurer la loyauté des citoyens. Un de ses modèles Han Fei 279 ?-233 av. le fondateur de l’école légaliste qui a théorisé la loi comme moyen de brider les sujets. Comment dans un pays où la démocratie est absente, où il n’y a pas de possibilité de débat, ni de discussion contradictoire, les esprits peuvent-ils s’éclairer? Bref, la fière assurance de Xi JinPing et son intelligence des situations paraissent avoir des limites. Le système a ses failles. Malgré le contrôle des sites internet par l’état, et la surveillance des forums de discussions, des blogs et des médias sociaux, les internautes citoyens chinois parviennent régulièrement à surmonter la censure. Le rêve chinois n’existe pas Et si le mythe de la supériorité chinoise faisait long feu ? Après que l’opinion mondiale ait été longtemps subjuguée par les succès commerciaux revendiqués par la Chine, il pourrait paraître surprenant de douter de sa victoire finale sur l’échiquier international. Et pourtant, la question mérite d’être posée. Voyons les choses en face il n’y a pas de chinese dream » comme il y a eu un american dream ». Le rêve chinois, ce slogan politique lancé en 2013 par Xi JinPing, en écho au rêve américain, paraît insipide au regard de la vie en Chine. Pour une simple raison la Chine ne pense ni le progrès ni la fin de l’histoire. Ce qui a longtemps caractérisé la Chine par rapport à l’Occident, c’est évidemment son extériorité civilisationnelle à l’égard de nos valeurs. A première vue, l’idéal communiste semble s’accorder aux standards de la communication et de la consommation capitaliste, il est cependant freiné par son appareil idéologique et son corsetage administratif. Depuis 70 ans, la Chine alterne ouverture et fermeture, cette fois-ci, le pays se trouve dans un état de fermeture. Le paradoxe est que son communisme figé ne peut s’accorder plus longtemps avec un capitalisme dont elle veut porter le flambeau mondial mais dont elle refuse les règles. Par manque de clairvoyance dans le jeu des relations internationales, la Chine laisse passer la chance que lui promettait la stratégie militaire de contournement. . Emportée par son volontarisme, la Chine perd peu à peu pied avec ce passé du temps des arts de la guerre et de l’intelligence des situations pour ne garder que son empreinte communiste. Bye bye Confucius. L’esprit de conquête, avec la passion d’être premier mondial » risque de ne plus voir en Confucius, qu’une icône du passé. L’impérialisme mercantile signe en quelque sorte sa possible déchéance. Parce qu’elle n’est plus dans la continuité confucéenne mais bien dans la concurrence capitaliste, dans la croissance perpétuelle des objets factices, la pensée chinoise connaît une crise de civilisation. Peu à peu, le pouvoir de Pékin utilise les mêmes armes que ses adversaires. Il abandonne ses classiques. Les nouveaux ambassadeurs de Chine ne sont plus de fins diplomates qui écoutent et agissent au moment opportun. Ils sont devenus des seigneurs de la guerre – on les appelle les loups combattants » – qui provoquent et pratiquent l’intimidation avec qui n’est pas d’accord. Le pouvoir n’est plus aujourd’hui dans l’oblique, mais dans la rivalité, le face à face nationaliste et agressif. Il semble désormais penser qu’il n’est plus dans le temps long, mais dans le temps immédiat. Cette inflexion stratégique, qui le fait endosser le costume du prédateur et délaisser l’habit de la patience, risque de lui faire perdre sa sagesse et la stabilité de sa puissance. Aussi bien, le prédateur chinois semble-t-il oublier la roue qui tourne. Il n’a plus le temps. A force de vouloir dominer, à tout prix, utilisant les armes frontales des conquérants et des libéraux, le Dragon devenu impatient et enrichi ne veut plus attendre. Après avoir été lent et mesuré, sur la défensive, n’est-il pas en train d’aller trop vite ? La poussée fulgurante de la Chine qui, en quelques décennies, est passée du Moyen Âge à l’hyper-modernité est trop rapide peut-être pour un pays qui a l’habitude de la patience et de la durée. Mobile au plan économique et si immobile au plan des mentalités. Trop rapide, il a raté l’occasion de prolonger l’esprit de réforme de Deng Tsio Ping. La Chine ne sait plus s’arrêter et pèche par excès de confiance. Cette fuite en avant dans l’excès est en passe de compromettre l’ordre du milieu » chinois. La fable du paysan Song raconté par le philosophe moraliste Mencius Ve siècle av est éloquente. Pour faciliter la croissance de ses légumes, ce dernier tirait sur les pousses de son potager. A force de tirer, les cultures ont été dévastées. Mencius conclut de cette histoire quelques erreurs à éviter celle de forcer sans tenir compte du processus en cours ; celle de négliger de défricher les mauvaises herbes pour garantir la fertilisation des plantes, celle de laisser faire le temps tout en intervenant à bon escient. Leçon de sagesse oubliée par la direction chinoise au moment précis où la voie est ouverte par la bouffonnerie du président américain, comme si les deux empires s’entendaient pour conjuguer leur déclin fautif dans un numéro de grimace à Washington et de masque à Pékin. L’ impatience capricieuse ruine les plus grands projets Parce qu’elle voit grand et qu’elle installe sa présence sur plusieurs continents, la Chine suscite une méfiance accrue dans le monde. Elle fait peur. Taïwan, Hong Kong, ne sont plus les seuls à s’effrayer. L’Australie, le Japon, le Viet Nam et d’autres pays s’inquiètent des velléités impérialistes. Les litiges territoriaux en mer de Chine sont fréquents. Les sous-marins achetés par Canberra à la France s’inscrivent dans cette volonté de résister à la pression du grand voisin. A l’évidence le modèle chinois ne réussit pas à créer l’idée d’un rêve de société, comme il y a eu un rêve américain. Et déjà , le charme est rompu avec les partenaires commerciaux sous la coupe de Pékin. La perception de la menace a remplacé la fascination. Les partenaires commencent à s’interroger les contrats seront-ils tenus, les normes respectées ? Le Nigéria, principale forte chinoise en Afrique réclame 200 milliards de dollars de dédommagement à cause des dommages et des pertes humaines subies à l’occasion de la pandémie. Bref, le tableau est loin d’être brillant. Les laudateurs du miracle chinois sont peut-être en train de revoir leurs copies. Peut-être la Chine est elle en train de devenir première économie du monde mais saura-t-elle garder ce titre, sachant qu’elle n’aura plus personne à copier? Trop confiante en sa force, elle sous-estime ses adversaires. Si le déclin de l’empire US est amorcé, son ultralibéralisme est loin d’être mort. Business as usual. Le nouveau président US Joe Biden est prêt à retrousser les manches. Face aux menaces chinoises, il est temps d’assumer ses responsabilités font entendre quelques chefs de gouvernement Angela Merkel, Emmanuel Macron. Une impatience capricieuse ruine les plus grands projets » dit la leçon de Confucius. Le régime de Xi JinPing semble oublier ce conseil du vieux sage dont pourtant il se réclame et qu’il a contribué à réhabiliter. Son aventurisme politique pourrait signer son écroulement. En général, lorsqu’ils parviennent à un certain niveau de compétitivité, les pays qui associent capitalisme et communisme doivent, pour poursuivre leur développement, accorder des libertés individuelles et intégrer une vision plus ouverte du futur. La mutation globale du pays dépend de la stabilité mondiale à long terme. L’harmonie sociale est une condition première à la stabilité. Gérer une population massive n’est pas une sinécure. Mais ce sont des raisons négatives, liées à leur histoire, le sentiment d’humiliation, la pauvreté et aujourd’hui le nationalisme, qui ont porté le dynamisme chinois, rappelle François Jullien. Il leur faut désormais trouver des raisons positives pour tenir la place hégémonique à laquelle ils tendent. Or il est plus facile de suivre, d’être second, que d’être leader. Pour être leader, il faut modéliser faire un plan pour mobiliser les volontés, ce qui ne va pas sans démocratie » soutient ce dernier. Ainsi va l’Empire du Milieu, où la modernité la plus débridée coexiste avec les méthodes et mentalités les plus archaïques. L’abolition du temps se produit par la projection de l’homme archaïque dans le temps mythique des êtres exemplaires. Ces sociétés traditionnelles supportent mal l’histoire. Leur mémoire est anhistorique. Depuis le dernier siècle le XXème plusieurs d’entre elles sont rapidement entrés et on évolué dans un monde historique dans lequel les contradictions internes amènent à se poser d’importantes questions sur leur avenir et, partant, sur l’avenir du monde. Ainsi peut se lire le paradoxe chinois, une société marquée par de nombreux archaïsmes, empreinte des technologies sophistiquées, dirigées par un parti autoritaire, sous le ciel implacable du capitalisme mondial, mais hors du monde hégélien de l’histoire. Soit une société absolutiste, hypermoderne et totalitaire. Pour triompher, il faut marcher sur ses deux jambes », comme disait le président Mao Tse Toung c’est-à -dire à avancer la jambe occidentale de la nouvelle révolution technique tout en gardant appui sur l’autre, la jambe des traditions, des archaïsmes et des mythes. Le juste milieu du sage chinois, c’est de pouvoir faire aussi bien l’un que l’autre, en restant également ouvert aux extrêmes c’est dans cet égal » qu’est le milieu ». Ainsi va le totalitarisme high tech chinois où l’on enseigne aux masses l’adoration de la Nouvelle Révolution technique », tout en muselant les libertés qu’elles procurent. La lecture de Mircéa Eliade nous apprend qu’il y a un paradoxe des hommes des sociétés encore marquées par les traditions ils ne se voient comme véritablement eux-mêmes que quand ils cessent d’être eux-mêmes. Ils se reconnaissent comme réels que dans la mesure où ils imitent et copient les autres. Ce faisant, leur temps devient immobile. Le monde traditionnel du temps immobile où tout se répète est totalitaire. La bataille de la mer de Chine a commencé Dans son essai Vers la guerre, la Chine et l’Amérique dans le piège de Thucydide ? » Odile Jacob, 2019, Graham Allison, de l’université d’Harvard, se penche sur seize rivalités historiques entre une puissance émergente et une autre bien établie, et révèle que douze de ces oppositions ont mené à la guerre. Un moment de vérité est en train de se décider. Le paysage mondial pourrait être bouleversé par l’attitude agressive de la Chine à l’égard de Taïwan et du vent de liberté venant de Hong Kong. Imaginez, écrit Graham Allison, que Pékin décide d’écraser militairement, comme il l’a fait Place Tiananmen, une nouvelle révolte d’étudiants à Hong Kong. Parmi les 32 millions d’habitants de Taïwan, où le sentiment de solidarité est profond, l’émotion serait intense. Dans tout le pays, on entendrait monter un appel populaire à fermer nettement toute perspective de rattachement à la Chine communiste. Et à proclamer l’indépendance de l’île. Pour manifester son soutien à Taïwan, imaginons que le président des Etats-Unis rappelle qu’en vertu du Taiwan relations Act de 1979, son pays est tenu de défendre Taïwan contre une invasion ». Un scénario difficile à imaginer, mais pourtant pris en compte par les stratèges internationaux. Quand un pays ne dispose plus des ressources indispensables à son développement, il va les chercher à en dehors, par le commerce ou bien, lorsqu’il se sent en danger, par la guerre aux pays environnants, afin de s’approprier leurs richesses. Exemple les nouvelles routes de la soie un moyen de faire main basse sur l’Eurasie, et les investissements en Afrique, le moyen de s’approprier les ressources. La question est de savoir comment le moment venu, Pékin est à même de mobiliser tout un peuple et capable militairement de se lancer dans un conflit mondial qui impliquerait l’Inde, le Japon, le Viet Nam et par effet d’alliances, d’autres grandes puissances. Son lien avec la Russie, seconde puissance militaire mondiale, mais faible économiquement – elle a le même PIB que l’Espagne – permettrait à la Chine, puissance industrielle, de se rapprocher du but devenir le maître du monde ! Cette option n’est pas à l’ordre du jour même si des discussions internationales abordent ce sujet. Une chose est sûre, les communistes chinois ne doutent de rien. Dans la pensée chinoise, douter c’est déjà ne plus être en phase avec le cours des choses.
Sommaire 1 Les points communs de ces trois régimes totalitaires. 1.1 Des États tout-puissants qui ne supportent aucune opposition politique. 1.2 Une société sous contrôle (vie quotidienne,VanGogh59 a écritEt la guerre d'Espagne ? avec le lien qu'a donné historien 14, je me rends compte que Hatier fait carrément un dossier complet Pour la guerre d'Espagne, j'y consacre un court moment à l'aide d'un extrait vidéo car souvent, le prof d'Arts plastiques fait étudier Guernica et cela permet aux élèves de mieux appréhender le tableau mais pour cette année, je ne sais pas encore...Edit 2 heures sur un chapitre, je ne sais pas faire... C'est un de mes défauts... mais je travaille dessus anoukis59Fidèle du forumJe fais de nouveau appel à vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire réaliser aux élèves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rédaction d'un développement construit sur le régime totalitaire stalinien. Les élèves sont par groupe ou par binôme. Le développement construit final sera la mise en commun des différents textes bien l'idée, je t'avoue que maintenant je rajoute une consigne trèèèèèèèès embêtante pour eux tous les documents doivent être utilisés. Sinon j'en ai souvent un ou deux qui passent à l'as car ils leur semblent plus ardus. anoukis59Fidèle du forum Artysia a écritJ'aime bien l'idée, je t'avoue que maintenant je rajoute une consigne trèèèèèèèès embêtante pour eux tous les documents doivent être utilisés. Sinon j'en ai souvent un ou deux qui passent à l'as car ils leur semblent plus ardus. C'est une très bonne idée ça! Je vais rajouter cette consigne! Nous faisons le mal mais nous le faisons bien ArtysiaVénérableLes documents qui passent le plus à l'as sont souvent les cartes d'ailleurs. Ils vont avoir des surprises cette année anoukis59Fidèle du forumPar rapport au travail que je propose sur l'URSS de Staline, est-ce que les consignes des différentes parties sont claires et compréhensibles? Les cartes, les élèves ont beaucoup de mal à vraiment les analyser en profondeur. Ils se contentent souvent de relever quelques éléments parfois même des détails et c'est tout. Quand il n'y a pas du tout d'autres documents, ils sont souvent 1 anoukis59 a écritJe fais de nouveau appel à vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire réaliser aux élèves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rédaction d'un développement construit sur le régime totalitaire stalinien. Les élèves sont par groupe ou par binôme. Le développement construit final sera la mise en commun des différents textes produits. Les documents sont présentés tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutôt difficile pour un élève de 3e, sauf si des questions précises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite réutilisées dans le développement construit. Hormis cette réserve, les sujets et les documents sont 5 Cajo7691 a écrit anoukis59 a écritJe fais de nouveau appel à vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire réaliser aux élèves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rédaction d'un développement construit sur le régime totalitaire stalinien. Les élèves sont par groupe ou par binôme. Le développement construit final sera la mise en commun des différents textes produits. Les documents sont présentés tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutôt difficile pour un élève de 3e, sauf si des questions précises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite réutilisées dans le développement construit. Hormis cette réserve, les sujets et les documents sont OK. Salut,J'ajouterai à ton travail l'idée de mettre en place des groupes différents expert, apprenti, débutant et pour les "faibles" soit la possibilité que les experts interviennent soit une série de petites questions pour les aider. Sinon ton travail est très intéressant. Sophie38Fidèle du forumTon travail est intéressant Anoukis59. Personnellement, j'ai toujours des problèmes pour ne pas du tout guider les élèves. IL faut que je m'y essaye ce chapitre 2, j'ai imaginé 2 leçons - L1 les régimes totalitaires en URSS et en AllemagneI°/ La naissance des régimes totalitaires. Pour l'URSS, cours dialogué et pas de travail sur les compétences !! J'en ai prévu beaucoup sur la 1ère GM. Pour l'Allemagne, exo avec compétence analyser et comprendre un documentII°/ Les caractéristiques des régimes totalitaires. Compétences travaillées coopérer et mutualiser + pratiquer différents langages langage divisée en 2 équipes une travaille sur le totalitarisme soviétique, l'autre sur le totalitarisme allemand. Plusieurs groupes par équipe. Objectifs avec docs livre + ajoutés, trouver les principales caractéristiques des totalitarismes avec leurs spécificités, les expliquer et les illustrer avec un ou plusieurs exemples précis. Elèves présentent leur recherche de groupe sous la forme qu'ils veulent mais il y aura passages oraux, donc il faut que cela soit lisible et clair de loin. Passages oraux = mise en commun du groupe classe sous forme de tableau synthétique ou carte mentale = TE de la leçonDu coup, je me demande puisque j'ai plusieurs groupes par équipe, est-ce que je n'utiliserai pas ton idée Anoukis59 un groupe sur une caractéristique du totalitarisme ??? A réfléchir ... en tout cas, dans mon livre, c'est léger, très léger ce chapitre NathanL2 En France, la démocratie résisteJe n'y ai pas encore trop réfléchi, mais dans mon esprit, il faut montrer les crises éco, sociales qui débouchent sur une crise politique avec la montée des ligues, puis le sursaut de la gauche avec le Front populaire et ses avancées pense reprendre ce que je faisais déjà exercice avec docs intégrés et questions pensez-vous ?ElyasEsprit sacré Cajo7691 a écrit anoukis59 a écritJe fais de nouveau appel à vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire réaliser aux élèves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rédaction d'un développement construit sur le régime totalitaire stalinien. Les élèves sont par groupe ou par binôme. Le développement construit final sera la mise en commun des différents textes produits. Les documents sont présentés tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutôt difficile pour un élève de 3e, sauf si des questions précises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite réutilisées dans le développement construit. Hormis cette réserve, les sujets et les documents sont OK. mC'est loin d'être difficile. C'est même une nécessité sinon on envoie les élèves au lycée comme on envoie des agneaux à la boucherie. C'est dès la 6e qu'il faut les former à savoir quoi chercher dans les documents pour répondre à une question globale. Cependant, certains documents demandent à être travailler en profondeur mais là aussi il y a des techniques aussi intéressantes. Et cela demande de former les élèves à la démarche d'analyse des Saladin04 a écrit Cajo7691 a écrit anoukis59 a écritJe fais de nouveau appel à vous pour que vous me donniez vos avis sur le travail que je compte faire réaliser aux élèves sur l'URSS de Staline. Il s'agit de la rédaction d'un développement construit sur le régime totalitaire stalinien. Les élèves sont par groupe ou par binôme. Le développement construit final sera la mise en commun des différents textes produits. Les documents sont présentés tels quels ? Sans questions ? Je trouve ça plutôt difficile pour un élève de 3e, sauf si des questions précises sur les documents lui permettent d'extraire les bonnes informations, qui seront ensuite réutilisées dans le développement construit. Hormis cette réserve, les sujets et les documents sont OK. Salut,J'ajouterai à ton travail l'idée de mettre en place des groupes différents expert, apprenti, débutant et pour les "faibles" soit la possibilité que les experts interviennent soit une série de petites questions pour les aider. Sinon ton travail est très intéressant. C'est là qu'intervient la différenciation. J'ai fait ce type de travail avec la mise en place de la dictature nazie. Les experts n'ont normalement pas besoin d'être guidés, je leur demande de répondre au sujet comment se met en place la dictature et avec quelles conséquences ? avec les documents. Point final. Les plus faibles ont les questions qui leur permettent de guider leur réflexion _________________"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar WildeElyasEsprit sacré anoukis59 a écritPar rapport au travail que je propose sur l'URSS de Staline, est-ce que les consignes des différentes parties sont claires et compréhensibles? Les cartes, les élèves ont beaucoup de mal à vraiment les analyser en profondeur. Ils se contentent souvent de relever quelques éléments parfois même des détails et c'est tout. Quand il n'y a pas du tout d'autres documents, ils sont souvent perdus. Pour pallier ce problème d'analyse des carte, as-tu pensé à faire une séance de travail sur document unique avec une carte ? Cela permet souvent de déclinée les du forumMerci à tous pour vos remarques concernant le travail sur l'URSS de Staline. Je compte rajouter des "coups de pouce" pour guider les élèves les plus faibles et en effet, mettre en place des groupes "de niveau" les plus à l'aise pour ce type de travail n'auront pas besoin d'aide tandis que je guiderai les plus en difficulté avec par exemple un questionnaire précis sur les docs à étudier. Cajo7691 comme le dit Elyas il est important que les élèves se frottent seuls à des documents avec une consigne globale sinon, au lycée, c'est très difficile pour eux. Mais bien sûr, pour les plus faibles qui sont perdus face aux documents, il faut intervenir en leur proposant des aides qui peuvent se présenter sous la forme d'un questionnaire guidé. Sinon, tu as aussi la possibilité de créer des groupes hétérogènes avec au moins un élève "fort" qui va servir de locomotive et impulser le travail de groupe. Tout dépend de ce que tu veux mettre en place. anoukis59Fidèle du forum Elyas a écrit anoukis59 a écritPar rapport au travail que je propose sur l'URSS de Staline, est-ce que les consignes des différentes parties sont claires et compréhensibles? Les cartes, les élèves ont beaucoup de mal à vraiment les analyser en profondeur. Ils se contentent souvent de relever quelques éléments parfois même des détails et c'est tout. Quand il n'y a pas du tout d'autres documents, ils sont souvent perdus. Pour pallier ce problème d'analyse des carte, as-tu pensé à faire une séance de travail sur document unique avec une carte ? Cela permet souvent de déclinée les élèves. Je vais essayer de faire ça cette année. Il faut juste que je vois à quel moment et avec quelle carte cela pourrait être le 3Salut, salut. Désolé de m’immiscer ainsi avec mes gros sabots et ma question, mais auriez-vous des nouvelles concernant l'EMC ? Conserve-t-on, pour le DNB, les mêmes prérogatives 2015 / 2016 pour 2016 / 2017 où devons-nous attendre la Toussaint pour en recevoir d'autres ? Sophie38Fidèle du forumPerso, aucune nouvelle. Je pense qu'on nous dira dans le courant de l'année ...anoukis59Fidèle du forum Guigui145 a écritSalut, salut. Désolé de m’immiscer ainsi avec mes gros sabots et ma question, mais auriez-vous des nouvelles concernant l'EMC ? Conserve-t-on, pour le DNB, les mêmes prérogatives 2015 / 2016 pour 2016 / 2017 où devons-nous attendre la Toussaint pour en recevoir d'autres ? Pas de nouvelle ici. Perso, sauf si directive contraire, je compte garder les mêmes thèmes que cette année en EMC. Comme on doit déjà revoir nos autres cours je n'ai pas envie de m'infliger en plus de nouvelles préparations en EMC... anoukis59Fidèle du forum Sophie38 a écritTon travail est intéressant Anoukis59. Personnellement, j'ai toujours des problèmes pour ne pas du tout guider les élèves. IL faut que je m'y essaye ce chapitre 2, j'ai imaginé 2 leçons - L1 les régimes totalitaires en URSS et en AllemagneI°/ La naissance des régimes totalitaires. Pour l'URSS, cours dialogué et pas de travail sur les compétences !! J'en ai prévu beaucoup sur la 1ère GM. Pour l'Allemagne, exo avec compétence analyser et comprendre un documentII°/ Les caractéristiques des régimes totalitaires. Compétences travaillées coopérer et mutualiser + pratiquer différents langages langage divisée en 2 équipes une travaille sur le totalitarisme soviétique, l'autre sur le totalitarisme allemand. Plusieurs groupes par équipe. Objectifs avec docs livre + ajoutés, trouver les principales caractéristiques des totalitarismes avec leurs spécificités, les expliquer et les illustrer avec un ou plusieurs exemples précis. Elèves présentent leur recherche de groupe sous la forme qu'ils veulent mais il y aura passages oraux, donc il faut que cela soit lisible et clair de loin. Passages oraux = mise en commun du groupe classe sous forme de tableau synthétique ou carte mentale = TE de la leçonDu coup, je me demande puisque j'ai plusieurs groupes par équipe, est-ce que je n'utiliserai pas ton idée Anoukis59 un groupe sur une caractéristique du totalitarisme ??? A réfléchir ... en tout cas, dans mon livre, c'est léger, très léger ce chapitre NathanL2 En France, la démocratie résisteJe n'y ai pas encore trop réfléchi, mais dans mon esprit, il faut montrer les crises éco, sociales qui débouchent sur une crise politique avec la montée des ligues, puis le sursaut de la gauche avec le Front populaire et ses avancées pense reprendre ce que je faisais déjà exercice avec docs intégrés et questions pensez-vous ? Je trouve que ton plan se tient bien mais en mixant régimes hitlérien et stalinien dans une seule partie, tu n'as pas peur que les élèves se "mélangent les pinceaux"? Pour la deuxième partie sur la France du Front Populaire, j'ai compris comme toi crise économique et sociale + crise politique avec essor des logues et des idées d'extrême droite + arrivée au pouvoir du Front Populaire = différence importante avec l'Allemagne qui, face à la crise, sombre dans l'extrême alors qu'en France on a une réponse démocratique à la crise et moi aussi, je garde ce que je faisais jusqu'à maintenant et qui passait plutôt bienUser9397Niveau 9Concernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes élèves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents même s'ils sont en binômes ? Pour la France des années 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'époque j'ai compris comme vous pour la crise économique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaireanoukis59Fidèle du forum historien14 a écritConcernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes élèves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents même s'ils sont en binômes ? Pour la France des années 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'époque j'ai compris comme vous pour la crise économique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaire Je pense leur laisser deux heures justement car il y a beaucoup de documents et que c'est un sujet ardu 5 documents par partie en général et je compte une heure pour la reprise du travail. Les "coups de pouce" seront là pour les orienter. Pour la France des années 1930, je trouve ton idée intéressante; on pourrait imaginer de coller une représentation de l'affiche au milieu d'une double page du cahier et les explications des différents éléments de l'affiche tout autour. Les élèves auraient alors à étudier en profondeur ce document unique avec des "coups de pouce" sous la forme d'extraits vidéo ou documents annexes déjà préparés mais que les élèves iraient chercher au fur et à mesure de leurs besoins. User9397Niveau 9Concernant la France, c'est un peu l'idée que j'avais, en guidant un peu plus, en utilisant les questions qui ? quand ? où ? pourquoi ? comment ? conséquences ? On retrouve ainsi tout ce qui est demandé dans les programmes pour évoquer cette France des années du forum anoukis59 a écrit Sophie38 a écritTon travail est intéressant Anoukis59. Personnellement, j'ai toujours des problèmes pour ne pas du tout guider les élèves. IL faut que je m'y essaye ce chapitre 2, j'ai imaginé 2 leçons - L1 les régimes totalitaires en URSS et en AllemagneI°/ La naissance des régimes totalitaires. Pour l'URSS, cours dialogué et pas de travail sur les compétences !! J'en ai prévu beaucoup sur la 1ère GM. Pour l'Allemagne, exo avec compétence analyser et comprendre un documentII°/ Les caractéristiques des régimes totalitaires. Compétences travaillées coopérer et mutualiser + pratiquer différents langages langage divisée en 2 équipes une travaille sur le totalitarisme soviétique, l'autre sur le totalitarisme allemand. Plusieurs groupes par équipe. Objectifs avec docs livre + ajoutés, trouver les principales caractéristiques des totalitarismes avec leurs spécificités, les expliquer et les illustrer avec un ou plusieurs exemples précis. Elèves présentent leur recherche de groupe sous la forme qu'ils veulent mais il y aura passages oraux, donc il faut que cela soit lisible et clair de loin. Passages oraux = mise en commun du groupe classe sous forme de tableau synthétique ou carte mentale = TE de la leçonDu coup, je me demande puisque j'ai plusieurs groupes par équipe, est-ce que je n'utiliserai pas ton idée Anoukis59 un groupe sur une caractéristique du totalitarisme ??? A réfléchir ... en tout cas, dans mon livre, c'est léger, très léger ce chapitre NathanL2 En France, la démocratie résisteJe n'y ai pas encore trop réfléchi, mais dans mon esprit, il faut montrer les crises éco, sociales qui débouchent sur une crise politique avec la montée des ligues, puis le sursaut de la gauche avec le Front populaire et ses avancées pense reprendre ce que je faisais déjà exercice avec docs intégrés et questions pensez-vous ? Je trouve que ton plan se tient bien mais en mixant régimes hitlérien et stalinien dans une seule partie, tu n'as pas peur que les élèves se "mélangent les pinceaux"? Pour la deuxième partie sur la France du Front Populaire, j'ai compris comme toi crise économique et sociale + crise politique avec essor des logues et des idées d'extrême droite + arrivée au pouvoir du Front Populaire = différence importante avec l'Allemagne qui, face à la crise, sombre dans l'extrême alors qu'en France on a une réponse démocratique à la crise et moi aussi, je garde ce que je faisais jusqu'à maintenant et qui passait plutôt bien C'est vrai, j'ai un peu peur du mélange et je n'ai jamais fait cela en 17 ans d'enseignement. Ce sera la nouveauté de l'année !!! avec plein d'autres ...Mais j'ai l'impression que le programme de Réforme ne demande plus de traiter les régimes totalitaires comme avant, mais de voir les points identiques et les spécificités. Je vais le faire avec un tableau que je proposais les années précédentes aux élèves en guise de 3 classes de 3è, alors je pourrais aussi varier ...J'ai du mal à vraiment comprendre ce que le programme veut que nous fassions sur les régimes totalitaires et le manuel que nous avons choisi, le Nathan, est assez "léger", je trouve ...Sur quel manuel travailleras-tu Anoukis59 ?Sophie38Fidèle du forum historien14 a écritConcernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes élèves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents même s'ils sont en binômes ? Pour la France des années 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'époque j'ai compris comme vous pour la crise économique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaire TB. Et pour moi, c'est un classique. Je ferai ici du neuf avec que du vieux cours. Par contre, mon manuel n'évoque pas les ligues. Je trouve le Nathan un peu léger sur tout ce chapitre quel manuel travaillerez-vous l'an prochain ?Sophie38Fidèle du forum anoukis59 a écrit historien14 a écritConcernant ton travail sur l'URSS, Anoukis59, tes élèves ont combien de temps pour mener le travail ? N'y a-t-il pas beaucoup de documents même s'ils sont en binômes ? Pour la France des années 1930, j'envisage d'utiliser cette affiche pour comprendre le contexte de l'époque j'ai compris comme vous pour la crise économique, sociale, la question des ligues et ce que propose le Front Populaire Je pense leur laisser deux heures justement car il y a beaucoup de documents et que c'est un sujet ardu 5 documents par partie en général et je compte une heure pour la reprise du travail. Les "coups de pouce" seront là pour les orienter. Pour la France des années 1930, je trouve ton idée intéressante; on pourrait imaginer de coller une représentation de l'affiche au milieu d'une double page du cahier et les explications des différents éléments de l'affiche tout autour. Les élèves auraient alors à étudier en profondeur ce document unique avec des "coups de pouce" sous la forme d'extraits vidéo ou documents annexes déjà préparés mais que les élèves iraient chercher au fur et à mesure de leurs besoins. Ton idée Anoukis59 que de coller la Une de la revue du Front populaire sur une double page et de faire des recherches tout autour me séduit infiniment. Je vais y réfléchir sérieusement, mais avant il faut que je termine ma leçon sur les totalitarismes ...anoukis59Fidèle du forumSophie38 normalement les élèves auront comme manuel le nouvel Hatier. Je dis normalement car je ne suis pas certaine que les crédits soient suffisants pour renouveler les 6ème, 5ème, 4ème et 3ème. Moi je souhaitais le LSS mais mon collègue ne voulait pas donc ce sera à priori le hatier. De toute façon, tous les manuels ont leurs avantages et leurs inconvénients...Pour la France des années 1930, je me demande si je ne vais pas partir de l'idée d'Historien14 et travailler autour de l'affiche citée. Fesseur ProMonarqueVous prenez pas de vacances les gens ? lecteur _________________Pourvu que ça dure... Sujets similaires[HG Programmes 2016] Le programme de 6e[HG Programmes 2016] Le programme de 5e[HG Programmes 2016] Le programme de 4e[HG Programmes 2016] Le programme de 5e[HG Programmes 2016] Le programme de 4eSauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumInspirédu régime totalitaire stalinien à la fin des années quarante, 1984 est un roman d'anticipation. C'est un condensé des différentes méthodes qui existent pour cadenasser la pensée, mise en place à la perfection : la peur constante de la délation, la falsification des faits historiques, l'appauvrissement de la langue pour rendre impossible la formulation de certaines Ce que je sais, ce que j'ai appris Mots que je comprends et que je sais utiliser pour démontrer mes idées Vocabulaire de l'introduction Ancien Régime Monarchie absolue de droit divin – lever les impôts – battre monnaie – sacrilège – sacre – pouvoir thaumaturgique Société d’ordres – clergé – noblesse – tiers-état – exemption fiscale – bourgeoisie Vocabulaire des évènements Serment du jeu de paume abolition – assemblée nationale – séparation des pouvoirs – pouvoir exécutif – pouvoir législatif – pouvoir judiciaire – élection – représentants Abolition des privilèges droits seigneuriaux – privilèges – justice seigneuriale – dîme – exemption fiscale – droit – liberté – égalité – justice – propriété La République République La Terreur Terreur – patrie en danger – coalition – insurrection – révolte – levée en masse – service militaire obligatoire L’Empire coup d’Etat – Consulat – Empire – régime héréditaire – régime autoritaire Vocabulaire des transformations Politique souveraineté nationale – constitution – séparation des pouvoirs – pouvoir exécutif – pouvoir législatif – pouvoir judiciaire – élection – suffrage censitaire – suffrage universel – plébiscite – monarchie constitutionnelle – République – Empire – parti politique Unification service militaire / conscription – code pénal – code civil – département – préfet Société impôt – emploi public – mérite – mariage civil Économie corporation – libre-concurrence – poids et mesures – douane – droit de grève – livret ouvrier Culture liberté religieuse – concordat – lycée – baccalauréat Localisation dans le temps - je sais dater précisément ces évènements La Révolution française – 1789-1799 Serment du jeu de Paume – 20 juin 1789 Grande Peur – juillet et août 1789 Abolition des privilèges – nuit du 4 au 5 août 1789 Déclaration des droits de l’homme et du citoyen – août 1789 Proclamation de la première république – 21 septembre 1792 La Terreur – septembre 1793 – juillet 1794 Consulat et empire 1799-1815 Napoléon Ier, empereur des Français – décembre 1804 Évènements - je sais les contextualiser et je sais évoquer leur portée Serment du jeu de Paume – 20 juin 1789 Abolition des privilèges – nuit du 4 au 5 août 1789 Proclamation de la première république – 21 septembre 1792 La Terreur – septembre 1793 – juillet 1794 Napoléon Ier, empereur des Français – décembre 1804 Transformation - je sais nommer et décrire avec un vocabulaire précis les grandes transformations apportées par la Révolution Transformations politiques Transformations économiques Transformations sociales Transformations culturelles Ce que je sais faire, ce que j'ai appris 1 Analyser et comprendre un document Présenter un document - ceci doit maintenant être parfaitement maitrisé Extraire les informations d'un texte Souligner les passages clé Reformuler ces passages Etre capable de citer les passages utiles dans vos réponses Confronter les informations du texte à ses connaissances Partir du document et apporter vos connaissances LE DOCUMENT DOIT TOUJOURS ETRE PRESENT. 2 Pratiquer différents langages Présenter un document Nature Auteur Source Date Contexte Rédiger un texte structuré Un paragraphe = une idée Dans chaque paragraphe Formulation de l'idée Explication de l'idée Un ou deux exemples développés Utilisez des mots de liaison Rédiger une introduction en 3 parties Définition des mots clé du sujet et présenter le contexte. Annonce de la problématique / la question à laquelle vous allez répondre. Annonce du plan du texte - ATTENTION pas plus de 3 parties Dans une première partie, nous évoquerons... Dans une seconde partie, nous envisagerons... Dans une troisième partie, nous aborderons Pour m'entrainer Rédiger une introduction en 3 paries Sujet n°1 Sous la forme d’un développement construit et argumenté, montrez que l'année 1789 marqua la fin de l'Ancien Régime. Sujet n°2 Sous la forme d’un développement construit et argumenté, montrez que la France hésita entre différents régimes politiques entre 1789 et 1804. Sujet n°3 Sous la forme d’un développement construit et argumenté, exposez les transformations apportées par la Révolution et l’Empire à la politique et à la société française. Analyser un texte Document n°1 - Extrait de la constitution du 3 septembre 1791 " La souveraineté est une, indivisible, inaliénable et imprescriptible. Elle appartient à la Nation; aucune section du peuple, ni aucun individu, ne peut s'en attribuer l'exercice. Art. 3 - Le pouvoir législatif est délégué à une Assemblée nationale composée de représentants temporaires, librement élus par le peuple, pour être exercé par elle. Art. 4 - Le gouvernement est monarchique, le pouvoir exécutif est délégué au roi, pour être exercé sous son autorité, par des ministres. " 1 Présenter le document. 2 En quoi ce texte, marque-t-il la fin de la monarchie absolue de droit divin ? Document n°2 - Extrait du décret sur la levée en masse 23 août 1793 "Dès ce moment jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en état de réquisition permanente pour le service des armées. Les jeunes gens iront au combat; les hommes mariés forgeront les armes et transporteront les subsistances; les femmes feront des tentes, des habits et serviront dans les hôpitaux; les enfants mettront le vieux linge en charpie; les vieillards se feront porter sur les places publiques pour exciter le courage des guerriers, prêcher la haine des rois et l'unité de la République." 1 Présenter le document. 2 A quels ennemis, le texte fait-il référence ? 3 Qu'est-ce que la levée en masse ? Startstudying the Le régime totalitaire stalinien flashcards containing study terms like URSS, Collectivisation des terres, Koulaks and more. Home. Subjects. Explanations. Create. Study sets, textbooks, questions. Log in. Sign up. Upgrade to remove ads. Only $35.99/year. Le régime totalitaire stalinien. STUDY. Flashcards. Learn. Write. Spell. Test. PLAY. Match . Gravity.
Repenserl’action politique et le domaine public. The Human Condition (1958) et les essais rassemblés dans Between Past and Future (1961) sont les résultats de ce projet et marquent l’émergence d’Arendt comme un penseur politique d’un niveau et d’une profondeur vraiment stupéfiants.
L’architecture totalitaire fait référence au type d’architecture créé par les états totalitaires. Il est généralement conçu pour être imposant et de grande taille pour représenter un sentiment de puissance, de majesté et de virilité. L’architecture totalitaire se réfère à l’architecture des régimes totalitaires du XXe siècle, le régime fasciste italien 1922-1945, le régime nazi allemand 1933-1945 et le régime soviétique, principalement pendant sa période stalinienne 1929-1953. . Ce concept est basé sur la reconnaissance de l’importance accordée à l’architecture dans ces régimes et insiste sur le fait que ces régimes, malgré leurs différences, ont abouti à des conceptions architecturales comparables. Ce type d’architecture est né en Italie dans les années 1920 avec la montée du fascisme. Il se répand rapidement dans les pays totalitaires de L’Europe  comme l’Allemagne nazie et l’Union soviétique de Staline jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’opposition entre architectes modernes et traditionalistes nous a fait croire que l’architecture des régimes totalitaires s’identifie au retour à la tradition néoclassique, contre le mouvement moderne incarné par les Congrès Internationaux d’Architecture Moderne. CIAM. En fait, l’architecture néoclassique n’a pas été l’apanage des seuls régimes totalitaires, qui eux-mêmes ont développé des styles architecturaux plus divers. Caractéristiques Les lignes générales de l’esthétique totalitaire sont, entre autres, proportions monumentales et grandiloquentes, standardisation des techniques de représentation, style hyperréaliste, simulation de mouvement, lignes droites et homogènes pointant généralement vers le ciel, prépondérance d’une couleur à l’autre généralement rouge , la désindividualisation des personnages et des récits au détriment des caractères collectifs masse, de la chorégraphie et des coraux, de la vénération de l’effort physique, du travail manuel, de l’athlétisme et du corps. Une esthétique totalitaire a en commun avec la culture des régimes totalitaires la renaissance des civilisations anciennes qui représentaient ses racines, telles que l’Empire romain, l’Empire byzantin et l’ancienne Grèce , et toutes les manifestations avant – gardistes dans l art ont été poursuivies. À cet égard, il convient de noter que Hitler a créé une liste d’œuvres considérées comme dégénérées», tandis que Staline a remplacé par programme les avant-gardes russes, comme le cubo-futurisme par le soi-disant réalisme socialiste». Les régimes totalitaires utilisaient l’art et d’autres expressions esthétiques vêtements, design d’objets, production graphique, symboles nationaux dans le cadre d’une logique de domination totale de la vie humaine. Dans le cas du nazisme et du stalinisme, des politiques d’État réelles ont été établies pour l’esthétique. La politique s’est appropriée la rhétorique de l’art c’était l’art dans sa phase romantique tardive», selon Susan Sontag. Sans surprise, beaucoup de l’allemand, italien, et Union soviétique Les rassemblements des années 1930-1940 suivent les mêmes principes que l’œuvre d’art totale» conceptualisée par le regretté compositeur romantique allemand Richard Wagner le drame, la musique et la chorégraphie se fondent dans l’émotion et l’idéologie. Les masses ont été converties en même temps en spectateurs et extras. Dans son essai Fascinating Fascism » 1972, Sontag résume les lignes directrices générales de l’esthétique totalitaire Le goût pour la révérence monumentale et massive pour le héros est commun à l’art fasciste et communiste … La présentation du mouvement dans des modèles grandioses et rigides est un autre élément commun, car une telle chorégraphie reflète l’unité de l’Etat. , les chorégraphies des expositions de corps, sont des activités valorisées dans tous les pays totalitaires. Les masses sont faites pour prendre forme. Monumentalité néoclassique Le concept d’architecture totalitaire est basé sur la similitude observée entre certaines réalisations des régimes fasciste, nazi et soviétique, tant quantitativement grande période de construction publique, taille des monuments que qualitatives récupération des éléments néoclassiques intégrés aux éléments de l’architecture moderne . En effet, les régimes totalitaires ont donné une grande importance à l’architecture comme expression visible à la fois de la révolution» en mouvement et des valeurs des régimes primauté de communauté ou de collectivité sur l’individu, ordre, fusion autour d’un projet unique, etc. . Lénine parle de 1918, à une époque où il n’était pas question de totalitarisme, de propagande monumentale». L’assimilation du néoclassicisme des années 1930 aux régimes totalitaires est critiquée par ceux qui préfèrent évoquer un style des années 1930». Ces derniers soulignent que les constructions contemporaines dans les pays non soumis aux régimes totalitaires ont les mêmes caractéristiques. Comme le rappelle le professeur d’architecture Jean-Louis Cohen Les régimes autoritaires sont loin d’être les seuls promoteurs de monuments classiques, comme le développement de la colline de Chaillot à Paris, du triangle fédéral de Washington et des grands bâtiments publics britanniques. les expositions internationales sont aussi le prétexte à des démonstrations d’hystérie architecturale où les conservateurs sont toujours gagnants. Par exemple, les bâtiments des bâtiments administratifs de Washington la Cour Suprême, la National Gallery of Art, les Archives Nationales, le Jefferson Memorial et le New Deal aux Etats-Unis marqué par un classicisme épuré dont Paul Philippe Cret être le théoricien à partir de 1932, les bâtiments de l’Exposition universelle de 1937 à Paris en France Palais de Chaillot, Palais de Tokyo, etc. ainsi que de nombreux bâtiments à Bruxelles Stade du Centenaire, Grand Palais des Expositions du Centenaire , quartier général de la Compagnie Belge des Charpentes, siège de la General Insurance de Trieste, gare de Bruxelles-Central, etc., où le style monumental se poursuivra après la Seconde Guerre mondiale siège de la Banque Nationale de Belgique, Galerie Ravenstein, Bruxelles Nord Gare, Palais des Congrès, Bibliothèque royale Albert Ier, Palais de la Dynastie. L’architecte nazi Albert Speer admet lui-même dans ses mémoires On a prétendu plus tard que ce style néoclassique était la marque de l’architecture étatique des régimes totalitaires, totalement inexacte, mais plutôt la marque d’une époque, reconnaissable dans Washington , Londres ou Paris , Aussi bien que dedans Rome , Moscou ou dans notre Berlin projets. Ce style des années 1930 est en effet la conséquence de l’affirmation des États dans le domaine architectural, suite à leur intervention croissante dans l’économie provoquée par la Première Guerre mondiale et les crises économiques et la montée du concept de planification économique, territoriale, etc. .. C’est donc l’expression de l’Etat interventionniste, qu’il s’agisse d’un Etat-providence démocratique ou d’un Etat totalitaire. Ambiguités En particulier, l’architecture des régimes totalitaires est destinée à exprimer la volonté de ces régimes d’imposer la supériorité du collectif sur l’individu. Cela s’exprime par une architecture monumentale et la renaissance des valeurs architecturales gréco-romaines classiques. Cependant, la réalité est plus complexe et l’architecture des régimes totalitaires n’est pas réduite aux vols des colonnades du stade sur les films de propagande. Premièrement, le modernisme et les traditions architecturales s’interpénétraient dans les années 1930. Le professeur d’architecture Bertrand Lemoine explique à propos de l’Exposition universelle de 1937 Il serait trop schématique de simplement opposer classicisme et modernisme car en 1937, comme dans les années 1930, la tendance à l’intégration est assez forte entre les deux. Deuxièmement, les régimes totalitaires ont mis en œuvre plusieurs styles architecturaux, successivement dans le temps ou en parallèle, non sans débats, sans conflits internes ou ambiguïtés. L’esthétique dans différents régimes Comme indiqué plus haut, les principales manifestations de ce que l’on peut appeler une esthétique totalitaire se trouvent dans les deux grands régimes totalitaires du XXe siècle, le fascisme nazi de Hitler et le communisme soviétique de Staline. La façon dont une telle esthétique est utilisée dans les deux, cependant, a des différences, maintenant c’est b tis et maintenant tout à fait flagrant. L’esthétique nazie a cherché à rejeter absolument toute référence aux innovations artistiques frappées par les premières avant-gardes du début du XXe siècle, qu’elles considéraient comme la dérive mentale, la débauche ou même l’art communiste». D’autre part, l’esthétique adoptée par le régime stalinien est venue incorporer certaines des recherches constructivistes, tout en les appliquant de manière antagoniste à leurs origines. Réalisme socialiste Le réalisme socialiste était l’ensemble officiel des directives formelles, stylistiques et poétiques du Union soviétique entre les années 1930 et la mort de Staline et le processus subséquent de déstalinisation. Le réalisme socialiste était, plus qu’un style, une politique officielle visant à adapter la production culturelle soviétique et d’autres artistes militants communistes dans le monde à la réalité marxiste-léniniste en fait, stalinienne. L’architecte principal du réalisme socialiste était Andrei Zhdanov. Contre le réalisme socialiste surgirent plusieurs critiques et détracteurs actifs, comme Pablo Picasso, Piet Mondriaan et Clement Greenberg. Dans le contexte historique de la Révolution russe, le réalisme socialiste a été consacré comme politique esthétique officielle de l’État en opposition aux diverses tendances esthétiques dénommées génétiquement avant-gardistes russes, par la répudiation de Staline à l’aspect prétendument libérateur de l’esthétique précédente. Les membres de l’avant-garde russe, les artistes en général liés au constructivisme, à l’abstractionnisme et au suprématisme, ont joué un rôle important dans la première phase de la révolution, proposant la création de grands ateliers d’art public. Etat dans la recherche de la libération, individuelle et collective, des valeurs pré-révolutionnaires. Avec la politique totalitaire stalinienne, ce type de positionnement artistique était durement combattu, avec des noms associés à l’art abstrait en particulier. Kasimir Malievith est considéré comme le cas exemplaire interdit de poursuivre sa recherche suprématiste considéré comme révolutionnaire par plusieurs critiques et savants de l’art occidental, il commence à peindre uniquement des œuvres figuratives et réalistes au moment de la promulgation du réalisme soviétique. Même ce poète qui était considéré comme la voix dominante de la révolution littéraire, Vladimir Mayakovsky, fut critiqué par les idéologues de l’esthétique gouvernementale, une telle pression étant considérée comme l’une des causes de son suicide par Trotsky, tandis que d’autres envisagent la possibilité d’un pouvoir politique assassiner créé par le régime stalinien lui-même . Pendant pratiquement toute la période d’existence du Union soviétique , l’avant-garde russe originale a été oubliée et peu étudiée, donnant la priorité au réalisme socialiste. Seulement avec la chute du communisme stalinien L’Europe de l’Est Un tel mouvement a-t-il commencé à susciter de nouveaux intérêts? Esthétique nazi L’esthétique, pour le national-socialisme, était un point central de sa politique de réorganisation du monde. Pour l’idéologie de Hitler, la société occidentale subissait un processus de décadence, attribué à une contamination sociale qui avait comme deux facteurs principaux les Juifs ethniques et les communistes idéologiquement. Une fois les deux éradiquées, la nation allemande serait purifiée et libre de remplir son rôle de suprématie dans l’Humanité, selon la promesse nazie. Ainsi, la réforme du monde serait un processus de purification», de désinfection» et d embellissement», même si cela signifiait l’extermination physique des individus y compris les soi-disant Aryens» avec difformités physiques et maladies mentales. . Les nazis ont également décidé de bannir l’art moderniste produit par les avant-gardes artistiques, en particulier dans la peinture et la sculpture, en exposant leurs œuvres pour l’exécution publique dans les soi-disant Expositions d’art dégénéré ». L’esthétique nazie a été appliquée par le personnel du parti NSDAP sous la direction personnelle d’Adolf Hitler, qui était un designer graphique et produit par la formation et la profession, et un artiste plasticien frustré dans sa jeunesse. Le principal collaborateur de Hitler dans ce domaine était le conférencier et propagandiste Josef Goebbels. Pour les nazis, l’art devrait avoir un effet, comme la monumentalité et la grandiloquence. Il devrait aussi glorifier la pureté de la race aryenne. Ainsi, les juifs dans le champ ethnique et les communistes dans le champ idéologique – les êtres, selon eux, contaminés – devraient être combattus. Le concept de l’art dégénéré a cet objectif. Modernisme et totalitarisme Après la Première Guerre mondiale et la fin de la Belle Époque, le pessimisme a pris le dessus sur l’intelligentsia et a fait que de nombreux artistes cherchent à oublier le passé et à construire de nouvelles valeurs à partir de zéro. L’art ne pouvait pas manquer d’accompagner ce changement, et a commencé à chercher une nouvelle esthétique pour rompre avec ce qui s’était produit dans tous les siècles précédents. Un idéal commun à plusieurs artistes avant-gardistes de l’époque était la démocratisation de l’art, c’est-à -dire la production d’un genre artistique atteignant toutes les classes sociales, également, à travers des formes et des thèmes universels communs à tous les hommes. Il y avait plusieurs artistes qui ont poursuivi cette scène ». Les styles modernistes, dans leurs nuances, font presque tous partie de cette quête de l’art universel. Cependant, nous avons pu distinguer clairement deux groupes d’artistes qui cherchaient cette universalité, en fonction de leurs comportements par rapport au phénomène totalitaire qui se tenait le pour», qui était d’accord avec la réforme esthétique proposée par les nouveaux régimes, qui ne aligner dans l’hypothèse des uns avec les avant-gardes, à l’exception du futurisme de Marinetti, seulement dans son éloge à la force; et la contra », qui proposait aussi une réforme esthétique, mais justement à travers la distanciation du passadisme, l’utilisation, aussi, de l’abstraction et de la rupture définitive avec les styles antérieurs. Dans l’ensemble, cependant, les artistes apolitiques étaient pratiquement inexistants à l’époque. La participation de beaucoup d’entre eux à la guerre civile espagnole, tant dans les Brigades de l’Internationale Socialiste que dans les forces phalangistes, en témoignait. Dans le deuxième groupe, nous avons le travail exceptionnel de Piet Mondriaan, le peintre hollandais qui a proposé un véritable plan de réforme sociale par l’esthétique. Pour lui, l’esthétique idéale et était ce non-figuratif, composé uniquement d’éléments géométriques abstraits, donc universels. En faisant des représentations de la réalité, l’artiste présenterait ses propres impressions de la vérité, influençant ainsi l’observateur – ce que Mondrian condamne fermement. Il justifie cette condamnation en affirmant que la figuration en particulier le réalisme suppose le pré-apprentissage de certains concepts pour leur compréhension, à la fois formelle et symbolique, alors que l’abstraction ne le fait pas. Pour Mondrian, si le but est l’universalisation, il ne peut y avoir de représentation figurative ou significative dans une œuvre d’art les seuls éléments visuels qui soient également perceptibles par tous les hommes sont les formes géométriques régulières. Dans l’après-guerre de 1918, plusieurs tendances avant-gardistes qui ont émergé à la fin du siècle XIX ont été affirmant et consolidant. Le modernisme n’était pas la seule avant-garde de l’époque, ni celle qui a causé les plus grandes conséquences au vingtième siècle. Cependant, c’était l’avant-garde gagnante et, de cette façon, c’est l’histoire qui a été écrite, celle du gagnant. Manifestations esthétiques totalitaires Arts graphiques Les arts graphiques, en particulier le posterismo, ont été largement utilisés dans la propagande des régimes totalitaires, ainsi que dans la création d’un esthétiquement imprégné par l’idéologie officielle. Il est intéressant de noter, cependant, que l’un des principaux axes de développement du design graphique au XXe siècle fut l’école allemande du Bauhaus et ses disciples en particulier l’Ulm School of Form, mouvements antagonistes du totalitarisme et de la politique. lié, d’une manière très générale, au projet social-démocrate mondial. Le Bauhaus a même été fermé par le gouvernement nazi. De même, dans Russie , les principaux noms du cartelisme étaient liés à l’avant-garde russe, tous socialistes, avec une orientation anti-totalitaire, ayant été les principaux propagandistes de la révolution et devant abandonner plus tard leurs postulats esthétiques novateurs. Dans les deux régimes nazi et communiste, les instituts de propagande officiels ont profité, d’une manière ou d’une autre, des recherches sur la communication de masse promues par leurs rivaux. Cinéma Après la peinture et la sculpture, les arts les plus produits L’Europe  , le cinéma était la forme d’expression artistique qui souffrait le plus de l’esthétique totalitaire. Et, en même temps, celui qui s’est le plus répandu parmi la population, tant pour l’appréciation esthétique que pour le caractère de la communication de masse. Au cinéma, certains des principaux représentants de ces courants esthétiques étaient le cinéaste documentariste allemand Leni Riefenstahl et le réalisateur et éditeur soviétique Sergei Eisenstein. Les films chinois produits après la révolution de 1949, comme le récent Tour Rouge, sont également mus par l’esthétique totalitaire du régime chinois. Dans son chef-d’œuvre, Le triomphe de la volonté, Leni Riefenstahl utilise de larges plans d’images de masse concentrées alternant avec des gros plans qui isolent une passion singulière» comme le remarque Susan Sontag dans son essai Fascinating Fascism» de 1986. L’intention est de transmettre le concept d’Ordnung, colonnes qui défilent en lignes rigides, jeunes avec un regard obstiné. Leni Riefenstahl avait une idée exacte des ressources techniques dont il avait besoin pour saisir l’effet de la masse uniforme et ordonnée. La caméra devrait monter, l’objectif devrait capturer toute la scène, et s’il n’y avait pas de grue, on serait inventé. La construction du film pro-filmique l’objet qui est photographié / filmé dans l’œuvre de Leni fait partie du jeu idéologique totalitaire une seule vérité, un regard univoque sur l’objet. À la recherche de la véritable apparence, les documentaires font appel à une ressource discursive particulière l effet réel». Après tout, c’est juste un enregistrement de faits, comme le directeur insiste. Architecture et sculpture Les principaux représentants de l’esthétique nazie dans la construction et dans les arts de la forme en béton étaient Albert Speer en architecture et Arno Becker en sculpture. L’architecture des grands palais nazi-fascistes a finalement incorporé des éléments stylistiques classiques, mais sa caractéristique principale était la recherche constante d’une hauteur et d’une monumentalité si grandes qu’elles sont devenues oppressives. Les bâtiments publics devraient, par leur grandeur par rapport à l’individu, afficher l’état dans sa plénitude et sa supériorité. En général, une telle production peut être considérée comme éclectique», car elle fait référence à des styles actuellement en vogue, tels que l’art déco et certains revivalismes, bien que non publiés. L’esthétique totalitaire en musique L’esthétique totalitaire et militariste est inhérente à certains groupes musicaux, par exemple Laibach, Joy Division, Death en juin, Haus Arafna, en partie Pink Floyd période de The Wall, Rammstein, Marilyn Manson, Pet Shop Boys, les rockeurs soviétiques Alice, Nautilus Pompilius etc. Dans les paroles de ces groupes et d’autres, on peut rencontrer la dure critique du totalitarisme, y compris le totalitarisme de la culture de masse occidentale. Parfois, cette critique est donnée sous une forme ironique, et il peut sembler qu’elle soutient même un système totalitaire. Les références directes ou indirectes au totalitarisme sont caractéristiques de nombreux groupes industriels, en particulier des représentants du style industriel martial. Le totalitarisme esthétique aujourd’hui Certains des pays qui, bien sûr, produisent une culture de masse suivant les paramètres de l’esthétique totalitaire sont Corée du Nord , la République populaire de Chine et Turkménistan . Les monuments franquistes en Espagne a commencé à être retiré par la loi de mémoire historique, 2007, qui stipule que les symboles du franquisme devraient être bannis des lieux publics. De plus, l’esthétique totalitaire est relancée dans les produits de la culture pop chaque fois que l’on veut reléguer à la culture des pays qui ont vécu ces régimes dans leurs analogies avec les régimes démocratiques occidentaux. Par exemple, le célèbre clip du groupe Pet Shop Boys pour leur ré-enregistrement de la chanson Go West, représentant l’Armée Rouge sous un graphisme informatique, ou la vidéo d’ouverture de l’album HIStory de Michael Jackson qui utilisait l’armée bulgare pour révéler une statue gigantesque du chanteur. Certaines productions cinématographiques qui cherchent à représenter des environnements dystopiques tels que Brésil et 1984 utilisent également les références esthétiques totalitaires dans leur composition scénographique et leur caractérisation. Les critiques de l’esthétique totalitaire associent souvent leurs œuvres et leurs valeurs stylistiques au concept de kitsch, associant la massification de la culture aux régimes totalitaires dans leurs analogies avec des régimes prétendument démocratiques. Noam Chomsky considère l’existence comme une forme de totalitarisme, basé principalement sur la publicité. Chomsky dit que la propagande signifie pour la démocratie la même chose que le club signifie pour l’état totalitaire ». Ainsi, pour Chomsky, la massification de la culture se fait à travers un artifice totalitaire servant les intérêts économiques et empêchant la visibilité des manifestations originales de la pensée, qui inclurait toute forme d’esthétique conduisant à une certaine standardisation des formes d’expression et à une autre. type de totalitarisme esthétique. Réalisations et projets d’architecture totalitaire nazi Allemagne Berlin Welthauptstadt Germania, nouvelle capitale du Reich proposée par l’architecte Albert Speer 1942. Seule la Neue Reichskanzlei nouvelle chancellerie» a été construite et détruite pendant le conflit. Berlin le stade olympique Berlin Le Reichsluftfahrtministerium Reich Air Ministry» abrite désormais les bureaux du ministère fédéral allemand des Finances. Nuremberg Le Reichsparteitagsgelände. Corée du Nord Ryugyong Hôtel Fasciste Italie Côme Maison des syndicats fascistes de Giuseppe Terragni, appartenant maintenant à la Guardia di Finanza ». Rome quartier de l’Esposizione Universale di Roma ou EUR » exposition prévue en 1942, mais non tenue, y compris le Palais de la Civilisation du Travail » aussi appelé Colisée » et inspiré par les peintures de Chirico, le » Musée de Civilisation romaine » ou la Palais de sport . Rome Gare Termini. Nouvelles villes dans les Marais Pontins Latina , Pontinia, Sabaudia. Palais de justice Milan ou Palerme . Pologne Varsovie un gratte-ciel stalinien, le palais de la culture et de la science. République démocratique allemande Berlin Est Karl-Marx-Allee, 2 km Boulevard stalinien . Roumanie Bucarest la Casa Scânteii », la Palais de Parlement ou Maison du Peuple » – Casa Poporului » et Casa Radio. URSS Moscou les sept gratte-ciels staliniens. Moscou métro formes monumentales et décoration néo-baroque. Erevan Arménie centre-ville.gVqU4.