RevoirIl était une fois dans l’Ouest (1968) en salle de cinéma*, sur grand écran, procure un immense plaisir. Plaisir du scope, d’un cinéma de rêve, et du rêve d’un cinéma qui se Il était une fois dans l’Ouest fait partie des films entrés durablement dans la légende du cinéma tout court. Western dit spaghetti » réalisé par Sergio Leone, c’est un chef d’œuvre contemplatif, lent et magnifique qui raconte, au-delà d’une histoire personnelle de vengeance, un bout de l’histoire des États-Unis. Mais par ce grand film, Sergio Leone donnait aussi le coup de grâce au genre du western qui était déjà mal au point. Le film est ressorti récemment dans une version restaurée l’occasion idéale pour revoir ce classique sur un grand écran. Comme tous les westerns, Il était une fois dans l’ouest se déroule au XIXe siècle dans les plaines du Grand Ouest américain. Le film de Sergio Leone ne précise ni la date, ni le lieu, mais ce n’est pas nécessaire quand le film sort, en 1969, le western est un genre ancien entré dans les grands genres du cinéma et qui ne nécessite pas d’explications. Les paysages filmés par le réalisateur suffisent, en particulier la Monument Valley identifiée au genre par John Ford, tandis que les chapeaux et les colts campent immédiatement des cow-boys archétypiques. L’histoire du film est également très classique. Ses deux histoires plutôt puisque Il était une fois dans l’ouest suit deux intrigues en parallèle, l’une centrée sur la vengeance d’un mystérieux cow-boy bon joueur d’harmonica et tireur hors pair, l’autre évoquant la construction du chemin de fer et donc la seconde conquête de l’Ouest après celle des pionniers. Ces deux histoires sont liées par Franck, cow-boy sombre qui travaille dans l’ombre d’un riche entrepreneur qui fait construire le chemin de fer et a besoin d’un assistant pour éliminer tous les problèmes qui pourraient se dresser devant les voies du chemin de fer. Les deux histoires s’entrecroisent, mais le récit se fait avare en explications et ces dernières n’arrivent de toute façon que tardivement. Comme tout western qui se respecte, Il était une fois dans l’ouest décrit une page de l’histoire américaine et constitue la mythologie du Far West, la conquête des grands espaces et la constitution d’un État continent. L’histoire de la vengeance est centrale, mais en toile de fond c’est bien de conquête qu’il est question. Le territoire a été déjà balisé par une poignée de pionniers venus souvent d’Europe et qui ont acheté des lopins de terre au milieu de nulle part, constituant souvent des petites villes entrées dans l’image habituelle du Far West. Ces pionniers, ce sont aussi les cow-boys, les héros du film qui préfèrent la solitude des grandes plaines et leurs chevaux à la vie urbaine et qui mettent un point d’honneur à défendre leur honneur, quitte à traquer sans relâche un ennemi durant des années. Suivant de quelques années ces premiers occupants, la conquête du territoire américain s’est organisée depuis la côte est et prend une forme concrète des voies de chemin de fer. Le train doit pouvoir relier les deux océans et permettre le contrôle de cet immense espace sauvage les États-Unis n’ont pas réinventé la roue dans le domaine, tout État contrôle son territoire notamment par des voies de communication efficaces. Les Américains l’ont cependant fait à l’américaine, en laissant faire les initiatives privées c’est donc un entrepreneur qui, dans Il était une fois dans l’ouest, fait construire le train. C’est lui aussi qui rachète les terrains voire, parfois, force la main des propriétaires. Le film se concentre autour du ranch d’un pionnier irlandais, Sweetwater, lieu nommé ainsi en raison de la présence d’une source d’eau au milieu du désert. Cet espace n’est pas encore atteint par le train, mais ce dernier arrive tout au long du film et c’est tout une ville qui va se construire autour du ranch. Une conquête chasse l’autre et Sergio Leone filme la fin d’un monde, celui des pionniers et de la loi du plus fort. Le film met à mort tous ces pionniers inadaptés au nouveau monde, qu’il s’agisse d’une mise à mort réelle ou d’une exclusion. Le réalisateur ne s’attarde pas vraiment sur la nouvelle conquête, qui ne l’intéresse qu’à la marge, hors champ on voit bien la construction du chemin de fer et avec elle la naissance de nouvelles villes, mais la caméra ne s’y attarde jamais vraiment. En parallèle de la fin d’un monde, Il était une fois dans l’ouest signe l’arrêt de mort du genre du western en le pervertissant totalement. Tous les codes et clichés du genre sont pourtant là les grands espaces bien sûr, les cow-boys solitaires qui s’affrontent dans les rues désertées des villes, les duels au colt, les ranchs ou encore la prostituée, seule femme de tout le film. Ils sont tous là, mais le film s’amuse à déjouer nos attentes et à cet égard, la fameuse scène d’ouverture est très révélatrice. Sur quasiment 15 minutes, Sergio Leone plante trois cow-boys typiques, qui pourraient être le trio de Le Bon, la Brute et le Truand, le précédent film du réalisateur. Quand la cible apparaît enfin, on entend d’abord le son de l’harmonica, avant de voir la silhouette et enfin le visage du quatrième cow-boy. Quelques paroles font encore monter le suspense, et puis les coups de feu claquent. En l’espace d’une seconde ou deux, Sergio Leone plie l’affaire et passe à autre chose, comme si l’issue même du combat n’avait aucun intérêt, ou plutôt était attendu. Tout le film semble ainsi assez désinvolte sur les combats, n’hésitant pas à étendre le temps à l’infini avant et à expédier ensuite les combats comme s’ils n’avaient aucun intérêt. Les trois personnages principaux du film paraissent par ailleurs fatigués, lassés par la vie qu’ils mènent et sont en tout cas très éloignés de l’enthousiasme des westerns de la grande époque le passage d’une époque à une autre évoqué précédemment se lit jusque dans les traits tirés des personnages. On pourrait ainsi multiplier les exemples d’archétypes détournés, comme la figure féminine qui est ici une femme libre, presque une féministe tout reste relatif qui n’hésite pas à utiliser ses talents pour parvenir à ses fins. Le genre du western est non seulement mis à mort par Sergio Leone dans Il était une fois dans l’ouest, mais il est aussi enterré, comme s’il était déjà mort, finalement. L’âge d’or du western résiste mal à la Guerre Froide les États-Unis sont désormais très bien constitués et le western, genre américano-américain, est passé de mode. En témoigne, d’ailleurs, l’échec commercial du film outre-Atlantique, alors qu’il a plutôt bien fonctionné sur le Vieux Continent. Il est vrai que Sergio Leone n’aide pas vraiment ses spectateurs avec son film lent et contemplatif. La scène introductive fait figure de manifeste en concentrant tous les aspects remarquables du film. Les plans fixes se multiplient, tantôt des plans larges sur l’immensité des paysages, tantôt des plans rapprochés sur un visage, une paire d’yeux parfois seulement. Quand la caméra bouge, c’est toujours en lents, mais très impressionnants techniquement travellings. Les personnages parlent peu et se contentent de regards lourds de sens, tandis que la caméra se concentre sur quelques éléments qui constituent le personnage, comme des articulations craquées ou un jeu avec une mouche emprisonnée dans le canon d’un revolver. La bande-son est essentielle, les pales d’une éolienne ponctuent la scène de ses couinements, la mouche virevolte autour d’un visage et bien sûr, il y a la musique magique d’Ennio Morricone. Compositeur associé pour toujours au genre du western, il propose ici une musique tellement connue et qui a inspiré tant d’autres compositeurs de films qu’elle semblerait presque constituer une caricature. La musique joue un rôle essentiel chez Sergio Leone très présente, mais pas omniprésente comme elle l’est aujourd’hui dans tous les blockbusters, elle caractérise les personnages ou donne instantanément une coloration particulière à une scène. Reprenant le principe bien connu depuis les opéras de Wagner de la mélodie associée à un personnage exemple bien connu ici de l’harmonica du cow-boy vengeur qui suffit à signaler sa présence, la musique de Morricone est si centrale qu’elle deviendrait presque un personnage à part entière. Quand elle est absente, la bande-son reste d’une richesse extrême et joue un rôle jusque dans l’action les grillons s’arrêtent de chanter pour annoncer la fin prochaine, par exemple. Quarante ans après, le film reste une magistrale leçon de cinéma, que ce soit dans la gestion élastique du temps qui introduit et maintient le suspens, ou dans ces plans magistraux, qui surprennent parfois notamment certaines contre-plongées et ne cessent de rappeler, si besoin était, l’influence qu’a eu Sergio Leone sur le cinéma. Du grand art, tout simplement. Il était une fois dans l’ouest est un film qui semble inépuisable. Que l’on s’intéresse à la mise à mort du western, à l’histoire des États-Unis, aux techniques cinématographiques ou à tout ça à la fois, on pourrait trouver encore tant à dire sur le film de Sergio Leone. Force est de constater que ce film mérite son statut de film culte, un de ces films qui résisteront sans aucun doute à l’épreuve du temps et qui resteront un classique pour tous ceux qui veulent faire du cinéma. Si vous ne l’avez jamais vu, cette nouvelle version est l’occasion rêvée et pour les autres, le voir sur un écran panoramique vaut indéniablement le déplacement. Avis unanimes sur le film dans la blogosphère, que ce soit chez Nicolas qui révèle une information intéressante les trois personnages du début auraient dû être joués par les trois acteurs de Le Bon, la Brute et le Truand… ou chez Alexandre qui conclut en faisant simplement du film l’un des 5 plus grands films américains de l’histoire. » Que dire de plus ? Fichedétaillée de Il était une fois dans l'Ouest (Combo Blu-ray + DVD) - Blu-ray réalisé par Sergio Leone et avec Charles Bronson, Henry Fonda, Claudia Cardinale, Jason Robards Jr., Gabriele Ferzetti, Paolo Stoppa, Woody Strode, Frank Wolff. Un homme à l'harmonica poursuit inlassablement Frank, un tueur sans pitié aux yeux bleus à la solde du patron des chemins de
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Tags: dans film fois leone frank ouest sergio . Il était une fois un chef d'oeuvre Six ans après Pour une poignée de dollars qui inventa le western spaghetti, ou tout du moins ses clichés, Sergio Leone remettait le couvert en 1969 avec cette ultime incursion dans le genre en tant que réalisateur, en profitant au passage pour entamer une nouvelle trilogie. r Très Bien Disponible sur SFR Play Regarder le film Publié le 30/07/2016 Genre western reboosté. Ouin, ouin, ouin, ouiiiin... » Si tout le monde n'a pas vu Il était une fois dans l'Ouest, tout le monde connaît son air d'harmonica lancinant, composé par Ennio Morricone. Quand Bronson, plus asiatique que jamais, souffle dans l'instrument pleureur, la tension monte. Cette tension, artificielle, ne cesse de monter, c'est le moteur du film. Dans cet opéra-bouffe décadent, Sergio Leone dégaine ses armes fétiches séquences dilatées jusqu'à plus soif, gros plans pétrifiants, visions crues. Il orchestre un ballet de morts en sursis en magnifiant la poussière, les costumes, le ciel et la terre. De gueules patibulaires en corps désirable Claudia Cardinale, éclatante, de massacres en duels, le cinéaste se livre à une démythification de l'Ouest. Le monde décrit est âpre et sans pitié, dominé par le sadisme et la vengeance. On peut trouver ça surchargé, trop baro­que, formaliste. Malgré tout, on reste scotché, fasciné par le réalisme des situations. Plus qu'un exercice de style, ce drame élégiaque, comme bon nombre d'autres westerns de Leone, a profondément renouvelé un genre moribond. — Jacques Morice Paiement sécurisé Sans engagement Désabonnement simple Déjà abonné ? Je me connecte Découvrir toutes nos offres Synopsis Trois hors-la-loi attaquent un mystérieux inconnu, surnommé "Hombre", dans une gare de l'Ouest américain. Mais l'homme réussit à les éliminer. Il se met ensuite à jouer un air lancinant sur son harmonica. Pendant ce temps, le fermier McBain prépare une grande fête en l'honneur de Jill, la ravissante fille de saloon qu'il vient d'épouser. C'est alors que, sur ordre de l'ignoble Frank, d'autres tueurs surgissent pour abattre McBain et ses trois enfants. Frank décide de garder la jeune femme pour lui. Cheyenne, un aventurier accusé du quadruple meurtre, vient de s'enfuir de prison. Nul ne sait que le crime a été en réalité commandité par Morton, un magnat du rail, qui veut s'approprier les terres des McBain afin de mener à bien des projets très lucratifs... Les films du même genre r Très Bien L'homme des hautes plaines Clint Eastwood q Bien Maverick Donner Richard s Bravo Impitoyable Clint Eastwood r Très Bien Le bon, la brute et le truand Sergio Leone q Bien Et pour quelques dollars de plus Sergio Leone Voir les films Résumé du casting Réalisateur Sergio Leone Acteurs Henry Fonda Claudia Cardinale Charles Bronson Jason Robards Ferzetti Gabriele Frank Wolff Keenan Wynn Paolo Stoppa Marco Zuanelli Lionel Stander Jack Elam Woody Strode Frank Jill McBain l'homme à l'harmonica Cheyenne Morton Brett McBain le shérif de Flagstone Sam Wobbles le barman Snaky, un membre du gang de Frank Stony Regarder Pour soutenir le travail de toute une rédaction, abonnez-vous Pourquoi voyez-vous ce message ? Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de "cookies" sur votre navigateur, qui permettent notamment d'afficher de la publicité personnalisée. Nous respectons votre choix, et nous y veillerons. Chaque jour, la rédaction et l'ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l'actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements... Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama. Merci, et à bientôt. S’abonner Parolesde Il Était Une Fois Dans l'Ouest (Thème)Ennio Morricone. Paroles de Il Était Une Fois Dans l'Ouest (Thème) Ennio Morricone. Qand le soleil va ce perdre a l'horizon. Tout mes souvenir me font grandir encore. Et pret de ma toute petite maison. Je pleurerée toujour de plus en plus fort. Un jour tu comprendra. Que malgrer ton absence.

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CinémaRennes : Il était une fois dans l'Ouest - Trois hors-la-loi attaquent un mystérieux inconnu, surnommé «Hombre», dans une gare de l'Ouest américain. Mais l'homme réussit à les éliminer. Il se met ensuite à jouer un air lancinant Rennes . Rennes Fougères Vitré Saint-Malo Redon Autres villes . S'inscrire Se connecter Mon compte Maville. Mon compte Mon espace

regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Il était une fois dans l'Ouest est un film de Sergio Leone sorti en 1968. Ce film est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du genre western spaghetti qui a permis un renouveau du western. Synopsis[] Alors qu'il prépare une fête pour l'arrivée de sa femme qu'il a épousée un mois plus tôt à La Nouvelle-Orléans, Bet McBain est tué avec ses trois enfants par Frank et ses complices. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, convoitées par Morton, le commanditaire du meurtre. Mais les soupçons se portent sur un hors-la-loi, le Cheyenne… Ce dernier, ainsi qu'Harmonica, un étranger qui semble avoir quelque chose à régler avec Frank, partiront régler leurs comptes. Il était une fois dans l'Ouest est un film dont l'action se passe lors de la conquête de l'ouest américain. Il tourne autour de la construction du chemin de fer et met en scène divers personnages représentatifs des westerns classiques pour mieux les détourner. Sergio Leone en fait une œuvre imposante et personnelle, ce qui serait la raison de son échec commercial aux contrairement à l'Europe qui lui a fait un triomphe. Claudia Cardinale hérite d'un rôle de tenancière au grand cœur, Jason Robards celui de l'aventurier sans scrupule qui trouvera la rédemption, Henry Fonda la crapule embauchée par le boss du chemin de fer pour hâter sa construction et Charles Bronson dans le rôle du vengeur silencieux au passé trouble. Distribution[] Charles Bronson VF Claude Bertrand l'homme à l'harmonica Henry Fonda VF Raymond Loyer Frank Claudia Cardinale VF Michèle Bardollet Jill McBain Jason Robards VF René Arrieu Manuel Gutierrez dit Cheyenne Frank Wolff VF Henri Poirier Brett McBain Lionel Stander VF Gérard Darrieu le barman Keenan Wynn VF Louis Arbessier le shérif de Flagstone Gabriele Ferzetti VF Jean-Henri Chambois Morton patron du chemin de fer Paolo Stoppa VF Jean Clarieux Sam Jack Elam VF Pierre Collet Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulloch Knuckles membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain l'enfant assassiné par Frank Marilù Carteny Maureen McBain Marco Zuanelli Wobbles Fiche technique[] Titre Il était une fois dans l'Ouest Titre original C'era una volta il West Titre anglais Once Upon a Time in the West Réalisation Sergio Leone Scénario Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati, Sergio Leone Photographie Tonino Delli Colli Musique Ennio Morricone Production Fulvio Morsella Distribution Pays d'origine Italie et États-Unis Durée 165 minutes Film interdit aux moins de 13 ans à sa sortie en France, sans interdiction de nos jours. Dates de sortie Italie 21 décembre 1968 France 27 août 1969 Autour du film[] Ce film, le premier volet du triptyque américain Il était une fois… », permet à Leone de revisiter le mythe de l’Ouest américain et de lui rendre une vérité altérée par les conventions du cinéma américain au nom d’un plus grand souci de réalisme. Leone s’est toujours étonné, entre autres reproches qu’il adressait aux westerns classiques, qu’on ne montre pas, par exemple, la réalité de l’impact d’une balle qui faisait un trou énorme dans le corps de la victime et la projetait à plusieurs mètres en arrière. Ou encore, qu’on atténue la violence extrême de cette époque qui voyait pourtant un tueur exhiber les oreilles coupées de ses ennemis pour imposer le respect ! Le passage entre les deux époques est d’ailleurs parfaitement symbolisé par la construction du train qui relie non seulement deux espaces l'Est et l'Ouest, mais aussi deux temps, celui des Pionniers du Far West qui s’efface peu à peu devant celui de la Civilisation moderne. L’un des intérêts du scénario, écrit, entre autres, par Bertolucci et Argento, est d’en montrer les répercussions sur les personnages eux-mêmes qui n’ont d’autre choix que de disparaître ou de s’adapter. Trois d’entre eux ne s’intègrent pas et sont appelés à s’effacer. C’est d’abord Franck, hors-la-loi, chef de bande et rebelle à toute légalité, qui représente une époque révolue car, désormais, la Loi se généralise. Le bandit généreux, Cheyenne, dont le romantisme n’a plus sa place dans une société devenue mercantile. C’est enfin Harmonica dont le mode de vie fondé sur le sens de la justice et le goût pour la solitude ne peut s’accommoder d’un monde de plus en plus organisé et collectif. On songe, à son propos, au beau mouvement de camera qui, par un travelling circulaire, donne à voir, en un plan de plus en plus général, le chantier du chemin de fer, puis les dizaines d’ouvriers au travail et le personnage de Harmonica qui s’y fond comme s’il disparaissait en tant qu’individu, comme s’il s’agissait de la fin de l’individu. Jill, la prostituée interprétée par Claudia Cardinale, prête à tout pour survivre, est la seule à réussir ce passage entre l’ancien et le nouveau monde, la prostitution étant ici montrée comme éternelle. La séquence finale, qui la montre donnant de l’eau aux ouvriers, signifie sans doute la fidélité à ses origines , car elle choisit les ouvriers exploités et humiliés comme elle en même temps que son adaptabilité, les ouvriers construisant l’ avenir. Le propos de Leone est transparent et se veut virile se transforme ainsi ainsi une Amérique fondée sur le matriarcat. En effet ’à l’époque de la réalisation du film le Women Liberation » connaissait son apogée aux États-Unis. Il faut remarquer que c’est dans un cercle final, l’arène de la vie, que Leone réunit et enferme ses personnages essentiels et exprime le moment de vérité du film qui se conclut, de façon la plus classique, par le duel inhérent à tout western. Les thèmes du film et c’est une constante chez Leone, sont par ailleurs magnifiés par une mise en scène savante et toujours spectaculaire illustrée d’un accompagnement musical expressif. On reverra avec un grand plaisir la séquence initiale, devenue mythique, des trois tueurs qui attendent le train et Harmonica avec ses gros plans et très gros plans sur des regards ou des détails inattendus, craquement des doigts, mouches emprisonnées dans le canon du colt, gouttes d’eau sur le chapeau, roue de l’éolienne qui grince, et exaspérants qui immobilisent le temps avant de le dilater et de faire sourdre l’accablement et l’ennui. Le film multiplie les savants cadrages et installe dans l’espace les personnages d’une façon souvent saisissante fréquentes plongées ou contre plongées, caméra placée sous un angle insolite allongeant, par exemple, les silhouettes ou remplissant l’écran d’yeux présentés en très gros plans. Les combats sont filmés en deux temps comme autant de ballets d’abord, une lente montée de l’attente qui accroît la tension avant que l’exaspération des nerfs n’explose dans les coups de feu. L’accompagnement musical, lui aussi très célèbre de Morricone souligne et accentue les effets, de sorte que la théâtralisation de l’image et la musique très expressive font nécessairement penser à un grand opéra baroque. La musique et l'image procèdent en effet l’une de l’autre, se nourrissent l’une de l’autre. Il suffit d’évoquer la terrible séquence des deux frères, l’aîné juché sur les épaules de son cadet jouant de l’harmonica, dont toute la force provient précisément de cette alliance intime entre ce qui est montré au travers d’une image saisissante et ce qui est entendu dans une partition musicale qui joue, de façon insupportable, sur les nerfs par son lent crescendo lancinant de notes d’harmonica qui finit par éclater dans une envolée sonore lourdement appuyée par les cuivres. Ce film devenu culte qui insiste sur le passage entre deux époques et dont la tonalité de désenchantement se prolongera dans Il était une fois la Révolution » annonce, par le double thème du duo et de la désillusion, ce qui sera le chef-d’œuvre de Leone Il était une fois en Amérique ». Les trois films, sans être des suites, sont toutefois à voir dans l’ordre chronologique. Sergio Leone, qui avait déjà essayé d'engager — sans succès — Charles Bronson dans les films Pour une poignée de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, obtint enfin son accord pour interpréter Harmonica. Cet indien obnubilé par son désir de venger son frère assassiné par Frank, l'impitoyable tueur joué avec conviction par Henry Fonda. Leone tenait absolument à avoir Fonda pour le rôle de Frank, contre-emploi des rôles de braves types honnêtes qui firent sa renommée. Au tout début du tournage, à l'arrivée de Fonda, Leone, le voyant arriver avec des lentilles de couleur et une barbe, voulut immédiatement le remplacer. Mais après avoir été maquillé et habillé, celui-ci convainquit le réalisateur sans dire un seul mot. Pour la scène du début avec les trois tueurs, Leone désirait, en forme de clin d'œil, les faire jouer par les trois protagonistes du Bon, la brute et le truand Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood. Mais Eastwood, dont la notoriété commençait à grandir, refusa. L'un de ces gredins est joué par Jack Elam, second couteau dont le strabisme sert admirablement cette scène. L'acteur noir qui apparait dans cette scène est lui Woody Strode, devenu célèbre dans le monde du western pour avoir joué le Sergent noir de John Ford. Le dernier larron, Al Mullock est également une tête connue puisqu'on le voit en tant que chasseur de primes manchot dans Le Bon, la Brute et le Truand. [1] La musique du film a été composée et dirigée par Ennio Morricone, complice de tous les instants de Sergio Leone. Selon certaines interviews du compositeur, Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se déclarer satisfait. La musique était jouée sur le plateau durant le tournage afin de mieux imprégner les acteurs. La bande originale resta très longtemps en tête des hit-parades. Elle est conçue autour de quatre thèmes pour les quatre personnages principaux Jill, Harmonica, Frank et Cheyenne. C'est le premier film d'une trilogie qui comprend ensuite Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique. Le film fait suite au succès du Bon, la Brute et le Truand, des producteurs américains commandent ce deuxième volet. Après Le Bon, la Brute et le Truand, Leone ne voulait plus refaire de western et avait commencé à préparer le tournage d' Il était une fois en Amérique. C'est aux États-Unis, où il voulait commencer à produire, qu'on lui a suggéré de faire un autre western avant. C'est alors qu'il eut l'idée de faire la triloge Il était une fois.... C'est Bernardo Bertolucci qui a proposé à Leone de centrer l'histoire du film sur un personnage féminin. Dans ce film, Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font la plus longue randonnée de buggy de l'histoire du cinéma. Elle commence en Espagne et passe par Monument Valley en Arizona. Elle se termine à la demeure des McBain, dont les séquences ont été tournées à Almeria, en Espagne. La demeure des McBain était le restant du décor d'un village médiéval construit pour le film Falstaff d'Orson Welles en 1965. Leone l'a racheté puis restauré. L'actrice qui fait la femme indienne qui s'enfuit de la gare en séquence d'ouverture est en réalité d'origine hawaienne. Il s'agit de la femme de Woody Strode. Les scènes intérieures de l'établissement de Lionel Stander, situé dans Monument Valley, a été tourné à Rome aux studios Cinecitta. Lorsque les hommes de Cheyenne y pénètrent, on aperçoit un nuage de poussière rouge. Cette poussière a été importée de Monument Valley afin de donner plus de réalités à la scène. Jason Robards est arrivé complètement ivre le premier jour du tournage et Sergio Leone a menacé de le mettre à la porte s'il recommençait. Par la suite, il s'est bien comporté et n'a plus fait de problèmes sauf le jour de l'annonce de l'assassinat de Robert Kennedy. Il obligea alors Leone à arrêter le tournage pour le reste de la journée. Al Mulloch, qui joue l'un des trois truands du début celui qui se craque les doigts, s'est suicidé pendant le tournage en sautant par la fenêtre de son hôtel, habillé du même costume qu'il portait dans le film. Le scénariste Mickey Knox et le directeur de production Claudio Mancini, qui étaient assis dans une des chambres de l'hôtel, l'ont vu passer de leur fenêtre. La première réaction de Sergio Leone a été d'exiger de ravoir le costume de scène, ce qui a choqué certains membres de l'équipe de tournage. Le tournage s'est déroulé d'avril à juillet 1968. Le film a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab en Utah ainsi qu'à La Calahorra et à Tabernas en Andalousie. Références[] ↑ Ce dernier se suicida d'ailleurs pendant le tournage du film en sautant par la fênetre de la chambre de son hôtel à Guadix en Espagne. fr/en [

Scèneculte : L’attente du train dans « Il était une fois dans l’Ouest ». L’attente du train par trois tueurs croquignolets dans le western opératique de Sergio Leone, diffusé ce soir sur C8, est une scène culte de l’histoire cinéma. Décryptage.

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Il était une fois dans l'Ouest» (1969) C'est pour sa quatrième collaboration avec Sergio Leone qu'Ennio Morricone va écrire la musique qui reste sans doute sa 3. "Il était une fois dans l'Ouest", le western légendaire de Sergio Leone 001219 C'est un western légendaire. Cinquante ans après sa création, Il était une fois dans l'Ouest continue de susciter une admiration jamais démentie. Avec ce film, Sergio Leone, l’homme de la trilogie du dollar, a marqué l'histoire du cinéma. Sorti en 1969, ce long-métrage offre une plongée au cœur de la conquête de l’Ouest américaine, en pleine construction du chemin de fer traversant tout le pays. Un chantier gigantesque qui provoque, tout au long du tracé, l’expropriation sans scrupule des fermiers par des méthodes aussi expéditives que meurtrières. Lors de sa sortie en salles, Il était une fois dans l’Ouest a triomphé dans toute l’Europe. En Italie, avec 9 millions d’entrées. En Allemagne où 13 millions de spectateurs se déplacent pour le découvrir. Mais plus encore dans notre pays où Patrick Préjean, Gérard Hernandez et même Patrick Dewaere figurent parmi les voix de la version française. Un air d'harmonica inoubliableAvec près de 15 millions d’entrées, le film reste encore aujourd’hui le cinquième plus gros succès de tous les temps sur notre territoire derrière Titanic, Bienvenue chez les Ch’tis, Intouchables et La Grande Vadrouille. Un seul pays va en fait le bouder. Comme s’il avait décidé de refuser de voir le miroir violent qui lui était tendu. Les États-Unis où il est même sorti dans une version tronquée de quelques scènes. Le western de Sergio Leone est depuis rentré dans la légende, avec son casting incroyable Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards, Gabriele Ferzetti, Frank Wolff, la musique Ennio Morricone et un air d'harmonica inoubliable...Il était une fois dans l'Ouest est diffusé le jeudi 2 avril, à 20h50, sur Paris Première. >> Les Films mythiques, une série d'épisodes exceptionnels consacrés aux plus grands chefs d'oeuvre du 7e art. Pour accompagner le cycle "Les Films mythiques" sur Paris Première, le journaliste Thierry Chèze,raconte l’envers du décor, les coulisses, les anecdotes les plus étonnantes des classiques du cinéma. Un podcast RTL Originals. L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
\n \n\nil était une fois dans l ouest film
Aujourdhui, je vous invite à faire avec moi, une promenade dans l’Ouest américain. Chef-d’œuvre du western spaghetti réalisé en 1968 par Sergio Leone, « Il était une fois dans l’Ouest » dont le titre original est « C’era una volta il West » est sorti en France le 27 août 1969. En 2009, en signe de reconnaissance de sa qualité, le film a fait son entrée dans le National
Il était une fois dans l'Ouest est un western spaghetti réalisé en 1968 par Sergio Leone. Le titre original italien est C'era una volta il West . Sergio Leone, qui avec son contenu de la Trilogie du dollar avait donné au western une nouvelle envergure, a su ajouter avec ce film un nouvel élément, presque philosophique, à ajouter au western. Claudia Cardinale joue le rôle principal, tandis que la musique du film est composée par Ennio Morricone. Bande annonce du film Il était une fois dans l'Ouest Synopsis Un homme mystérieux arrive en train. Il parle peu, il joue plus de l'harmonica. Il s'est mis d'accord avec Frank sur le trajet. Frank ne le fait pas il fait envoyer trois hommes de main pour un mauvais coup. Le passager abat les trois hommes. Il a désormais un cheval à sa disposition. L'Irlandais Peter McBain s'attend à un avenir ensoleillé. Le veuf vit avec sa famille dans la ferme Sweetwater, dont il espère qu'elle vaudra bientôt beaucoup d'argent. La nouvelle ligne de chemin de fer sera inévitablement posée sur Sweetwater, car il y a une source d'eau. McBain est à la Nouvelle-Orléans, il s'est récemment remarié, sa nouvelle femme Jill est attendue et alors qu'il est en train de préparer le festin, le premier "invité" arrive c'est Frank, qui avec son revolver, fait tuer l'ensemble de la famille. Henry Fonda dans le rôle de Franck Jill arrive en train et trouve un cocher pour l'amener à la ferme de McBain. Le cocher interrompt le voyage dans une sorte de bar. Jill rencontre le gentleman-bandit du nom de Manuel Gutierrez dit, le Cheyenne, qui vient de s'échapper de prison, et l'homme à l'harmonica. "L'harmonica", comme l'appelle Cheyenne, fait un commentaire sur la veste en cuir que Cheyenne porte. Il dit avoir vu trois hommes abattus à la gare qui portaient également de telles vestes en réalité, seuls deux des hommes portaient une telle veste. Cheyenne ne le croit pas, car seuls lui et ses hommes portent de telles vestes. Retrouvez les chapeaux de cowboy des légendes de l'Ouest dans notre boutique western. À son arrivée à la ferme, Jill est confrontée à l'horrible réalité. Les invités du mariage, se sont alors transformés en invités de funérailles. L'un d'eux trouve alors un morceau de veste en cuir, preuve que Cheyenne est derrière le meurtre. Jill sait que Cheyenne a un alibi. La ferme lui appartient désormais et elle décide de continuer à y vivre. Jason Robards le Cheyenne » et Claudia Cardinale Jill McBain La nuit, l'Harmonica se trouve chez Wobbles, le patron de la blanchisserie locale. Wobbles sur la route pour voir l'"Harmonica" et Frank est contrarié parce que le rendez-vous a échoué. "Harmonica" sait pourquoi Frank n'était pas là il était chez McBain. Cette trace de manteau de Cheyennes a été falsifiée. Le lendemain, Cheyenne rend visite à Jill. Il est en colère parce qu'il est prit pour le meurtrier. Il soupçonne que Jill est également complice de cette affaire et il part avec l'intention de garder un œil sur l'affaire. Pendant ce temps, Frank s'occupe de son client, le magnat des chemins de fer M. Morton, qui a son bureau dans un train et la ligne de chemin de fer qui s'étend jusqu'en Californie. Morton trouve que Frank a fait quelque chose de trop poussé. En outre, cela n'a aucun sens, car il y a toujours une veuve dans l'affaire Jill McBain. Frank dit alors que ce problème sera résolu rapidement. Gabriele Ferzetti Morton Le Cheyenne est parti et un peu plus tard que l'Harmonica, en visite à Jill. Il espère par ailleurs que l'affaire n'apparaîtra pas, et il a raison, car il y a soudain deux hommes de Frank. "Harmonica" les tire de leur cheval. Cheyenne voit cela se produire et conclut que de loin, ce musicien excentrique est aussi un excellent tireur. Jill se rend voir Wobbles, apparemment envoyé par l'Harmonica. Elle dit qu'elle a un message pour Frank. Wobbles affirme qu'il ne connaît pas Frank, mais dès que Jill part, il se rend directement au train de M. Morton. L'Harmonica et Cheyenne le suivent. Frank est furieux lorsque Wobbles apparaît, car le risque est grand qu'il soit suivi par quelqu'un. C'est vrai, car Franck découvre vite que l'homme à l'harmonica est dans le train. Il attrape alors l'homme à l'harmonica et punit Wobbles de façon définitive avec son revolver. Indispensables pour se déplacer avec prestance et élégances, les bottes western sont à retrouver sur The Western Shop. C'est la première fois dans le film que Frank et l'homme à l'harmonica se rencontrent, mais en réalité, ils se sont déjà rencontrés auparavant. L'homme à l'harmonica s'en souvient peut-être, mais Frank ne le reconnaît pas. Il demande à l'homme à l'harmonica qui il est, mais ce dernier lui cite les noms des hommes qui ont été assassinés par Frank, et il n'y en a pas peu. Frank apprend de ses hommes que l'attaque sur Jill a échoué et décide d'y aller lui-même. Pendant ce temps, Cheyenne est lui aussi présent sur le train. Il s'occupe des hommes restants de Frank et libère l'homme à l'harmonica. Jill reçoit une grande quantité de matériaux de construction. Jill comprend ce que son mari avait l'intention de faire il voulait construire une gare. Ils se mettent immédiatement au travail. L'homme à l'harmonica a entretemps découvert les plans du projet McBain avait prévu de construire une ville et que le chemin de fer passerait sur son terrain. La relation entre Frank et M. Morton s'est détériorée. Morton ne veut pas qu'il y ait encore des tueries et dit qu'il vaut mieux acheter le terrain de Jill. Frank présente alors le ranch Sweetwater de Jill dans le but de la vendre aux enchères. La vente aux enchères ne se fait cependant pas dans les normes - les acheteurs sont intimidés par Frank. Puis, tout à coup, l'homme à l'harmonica offre 5000 $ - Cheyenne fixe son révolver sur le représentant de l'État. Le Cheyenne est alors emmené en prison, pendant que l'homme à l'harmonica rend la ferme à Jill. Le ranch Sweetwater de Jill McBain Entre-temps, M. Morton souhaite éliminer un certain nombre d'hommes de Frank. Ils se rendent alors dans la ville où la vente aux enchères vient de se terminer. Frank échappe cependant à l'attaque, car les hommes sont tués par l'homme à l'harmonica. Frank est enragé jusqu'au train de M. Morton. Il voit que tous ses hommes restants sont morts, apparemment l'oeuvre de Cheyenne. M. Morton lui-même vit encore et est impuissant sur le terrain. Frank ne trouve pas nécessaire de gaspiller une balle. La construction de la ligne de chemin de fer a avancée jusqu'à la ferme de Jill. L'homme à l'harmonica y apporte son aide. Cheyenne est maintenant libéré par ses hommes, mais il est à nouveau seul pour rentrer. Il s'agit alors d'un duel entre Frank et L'homme à l'harmonica. Ce dernier se souvient de la première fois qu'il a rencontré Frank. Il était encore un enfant lorsque Frank avait fait assassiner son frère alors que le petit l'homme à l'harmonica devait jouer de l'harmonica. Frank perd le duel et, avant de mourir, l'homme à l'harmonica insère l'instrument dans la bouche de Franck. Frank comprend enfin qui est son adversaire. Séquence de résolution à la fin du film, un flashback qui explique les motivations de l'homme appelé Harmonica ». Son frère vengé, l'homme à l'harmonica quitte les lieux. Jill avoue qu'elle espère que le mystérieux héros reviendra quand même. Cheyenne la prévient de ne pas trop s'occuper des hommes car lui et l'homme à l'harmonica, "ont quelque chose avec la mort". Cheyenne et l'homme à l'harmonica quittent Sweetwater, mais Cheyenne succombe alors à une blessure par balle, qu'il avait subie lors de la fusillade avec les hommes de Morton et Frank. Acteurs et personnages Acteur Personnage Henry Fonda Frank Claudia Cardinale Jill McBain Charles Bronson L'homme à l'harmonica Jason Robards Le Cheyenne Gabriele Ferzetti Morton patron du chemin de fer Frank Wolff Brett McBain Keenan Wynn Sheriff Paolo Stoppa Sam cocher Marco Zuanelli Wobbles Lionel Stander Barman Jack Elam Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulock Knuckles membre du gang de Frank John Frederick Jim membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain fils de Brett McBain Simonetta Santaniello Maureen McBain fille de Brett McBain Équipez-vous d'une ceinture de cowboy à l'allure des légendes de l'Ouest, à partir de notre large sélection. La musique d'Ennio Morricone La musique d'Ennio Morricone est caractérisée par l'utilisation de leitmotivs chacun des quatre personnages principaux a son propre instrument et un motif. Pour Charles Bronson l'homme à l'harmonica, l'extraterrestre mystérieux, il y a l'harmonica qui pépie et dont le son est raréfié. Chez Claudia Cardinale Jill, qui part dans le Far West pour commencer une nouvelle vie, une soprano lyrique sonne accompagnée d'un chœur. Alors que Jason Robards le Cheyenne, le corsaire bienveillant, entre en scène, un piano honky tonk au son enjoué et, en prélude à un danger imminent, une guitare électrique sonne lorsque Henry Fonda Frank, l'impitoyable tueur, apparaît sur les lieux. La musique a été écrite avant le tournage du film. Pendant le tournage, Leone a fait tourner la musique afin de savoir ce qu'il devait faire pour suivre le rythme. Une œuvre incontournable de Sergio Leone Les effets habituels de Leone sont tous exposés dans le film, même s'ils sont plus prononcés qu'auparavant les gros plans sont plus proches, les silences plus longs, les compositions - avec des personnages au premier plan, à l'arrière-plan et parfois au milieu - sont plus frappantes. La partition, toujours de Morricone, est moins vertigineuse que dans Le Bon, la Brute et le Truand par exemple il n'y a pas de gémissements ni de craquements de fouets, mais plus variée et plus évocatrice, du leitmotiv tendre et nostalgique de Cardinale à la guitare électrique qui accompagne la révélation de l'identité de Bronson. Mais la raison fondamentale pour laquelle Il était une fois dans l'Ouest réussit aussi bien comme film que comme traité est l'affection non dissimulée de Leone pour son sujet. Le travail du réalisateur a toujours maintenu dans un équilibre brillant et précaire les tendances opposées à déboulonner le western et à le romancer, à simultanément démythifier et re-mythifier. Monument Valley où a été tourné un extrait du film. Par Thom Quine [CC BY Ses héros ne sont peut-être pas de vrais héros, mais ils triomphent toujours des vrais méchants. Le Bon est toujours un peu mieux que le Méchant ou le Truand. Cette combinaison de cynisme et de sincérité est particulièrement prononcée dans Il était une fois dans l'Ouest, où Leone pleure la mort du western alors même qu'il tente lui-même de le tuer. Cette dichotomie n'est nulle part plus évidente que dans sa décision de déplacer brièvement la production du film aux États-Unis, afin de pouvoir tourner quelques courtes scènes à Monument Valley, devant les buttes de grès que John Ford a rendues célèbres. Le reste du film, comme ses précédents, a été tourné en Espagne et en Italie. Mais comme toujours dans les films de Leone, c'est ce dernier sentiment qui prévaut en fin de compte. Malgré son maniérisme et son intelligence, Il était une fois dans l'Ouest est avant tout une oeuvre d'amour. Faites comme l'Harmonica, ne ratez ni votre train, ni votre cible, avec les montres à gousset à retrouver sur notre site. Ces articles sont également susceptibles de vous intéresser La Trilogie du dollar - Trilogie de l’homme sans nom Les 7 meilleurs westerns de Sergio Leone Le Bon, la Brute et le Truand UnFilm > Il était une fois dans l'Ouest. Mots Clés. Sergio Leone, western italien, Ennio Morricone. Année d'édition. 2010 (épuisé ou diffusion restreinte) Editeur. Éditions de la Transparence. Collection. Cinéphilie. Par quel bout prendre Il était une fois dans l’Ouest ? Véritablement une balise dans l’Histoire du cinéma, tant par son ambition que par son impact, y compris en dehors du cercle des amateurs de cinéma. Le film a été tourné en 1968, et il est sorti dans la plupart des pays l’année suivante. 1969 ne s’est donc pas contenté d’être une année érotique, comme l’a fait remarquer Gainsbourg, c’est aussi l’année où le cinéma de Sergio Leone s’est fondu en nous. Il faut dire que le film a connu un succès foudroyant, en dehors des Etats-Unis s’entend, les Américains ayant sans doute vu d’un mauvais œil qu’un réalisateur italien vienne leur chercher querelle avec leurs propres armes, celles du western. Mais en Europe, quel carton ! Le film a attiré 9 millions de spectateurs en Italie, 14 en Allemagne, 15 en France. A l’échelle de notre box-office, c’est assurément l’un des plus gros succès de tous les temps, c’est en tous cas le western number one. L’espace de quelques mois, la musique d’Ennio Morricone était sur toutes les lèvres, et les jeunes ne juraient que par les cache-poussière que le film avait immortalisés. Sans doute le film avait-il bénéficié d’une mise en scène d’un baroque ostensible, qui lui conférait une aura qu’aucun autre western ne pouvait lui disputer. L’étirement peu commun du temps, l’attention maniaque portée à un détail qui serait passé inaperçu dans un autre contexte, l’utilisation presque systématique d’une grande profondeur de champ, rien n’était laissé au hasard. Les premières séquences donnent d’ailleurs le la de façon magistrale. Alors que trois tueurs attendent l’arrivée d’un train, Leone se complaît à les filmer sous toutes les coutures, essayant d’attraper une mouche, regardant couler une goutte d’eau, écoutant les chuintements d’une éolienne. On aura rarement retenu le temps comme cela… Dans le même genre vous pouvez trouver LES COLLINES DE LA TERREUR Charles Bronson est là aussi un homme solitaire qui savoure sa vengeance ou encore LE CHEVAL DE FER La conquête de l'Ouest via le chemin de fer est au coeur du sujet. hPsyq.
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